C'est un texte que j'ai écrit pour participer à un concours d'écriture (comme l'indique le titre). Je viens de le retrouver et en le relisant, je l'ai trouvé très bien !! Donc je vous le publie tel quel, sans rien corriger.
* transformation d'un humain en vampire (humaine dans mon cas)*
Je hurlais. Incapable de me contrôler, un cri sauvage enflait dans ma poitrine et me déchirait la gorge sans que je ne puisse m'arrêter. À bout de souffle, je marquât une courte pause. Puis je hurla à nouveau. Mon propre cri me faisait mal aux oreilles, et crisser violemment des dents.
Dire que je soufrais serait mentir. J'étais tout simplement entrain de mourir de douleur. J'avais mal. Milles fois mal. Terriblement mal. Trop, beaucoup trop mal pour mon petit corps. Je n'allais pas tenir. C'était sûr, j'allais crever comme une chienne, sur ce trottoir humide, à hurler à la mort.
Voilà pourquoi j'étais incapable de me taire. Parce que la souffrance me déchirait les entrailles a coup de lames de feu et faisait couler dans mes veines une lave brûlante qui me liquéfiait les os. Je ne savais même plus si j'étais réellement entrain de me vider de mes entrailles. Pour moi, c'était du pareil au même, je soufrait autant. Voir plus.
Mais ça, je ne l'ai compris que plus tard. En même temps que la terrible vérité me soit apparue. Sur le moment, qui semblait durer le temps de toute ma courte existence, je n'arrivait même pas à aligner dans mon esprit une seule phrase sensée. Un seul mot tournait en boucle dans mes pensées. Mal, mal, mal, mal, mal, mal... Seule variation, parfois le terme "douleur" s'imposait comme une seconde évidence dans mon cerveaux.
Vous l'aurez compris, la souffrance que je ressentais étais à la fois totale, incommensurable et insupportable. A la fois physique et mentale. Je pleurait des larmes de sang jusqu'à ce que je soit incapable de pleurer plus, je hurlais jusqu'à ce que mes poumons refusent tout simplement de fonctionner plus longtemps et je me tordait dans tous les sens jusqu'à ce que je n'ai plus aucune once de force en moi pour contracter un muscle.
Malgré tout, je sentais que des changements s'opéraient dans tout mon corps. Des changement douloureux, cela va de soi. Comme si on m'opérait à coeur ouvert sans anesthésie, peut-être ; je n'ai jamais essayer, je ne peux donc pas comparer. Mais ça doit être dans la même échelle de souffrance.
Comment en étais je arrivée là ? Je ne le savais plus. Je l'avais oublié en même temps que mon propre prénom, pour tout remplacer par ce mot qui tournait en une boucle infinie dans mes pensées. Aujourd'hui encore, je me surprend à répéter à voix basse ces trois lettres comme un chant lancinant et monotone.
Mal mal mal mal mal
Ce mot voulais tout dire, il veux tout dire. Il symbolise ma souffrance, ma malédiction, mes crimes, mes échecs et mon cauchemar.
Ce cauchemar qui a commencé je ne sais plus exactement quand. Mais je peux vous dire où. Dans un lit, un soir, lorsque tout les rêves débutent. Mais pour mon plus grand malheur, mon mauvais rêve de ce soir là s'est révélé être la cruelle vérité.
Ainsi je me retrouvais de ce grand lit qui n'étais pas le mien sur ce trottoir humide quelque part, j'ai oublié où. Entre temps, je ne sais plus. Peut-être n'ai-je jamais su.
Je peux vous dire autre chose. Je n'étais pas seule, ce soir là, dans ce lit. Il faisait froid dehors. Couché avec moi se trouvait un homme. Un magnifique garçon à la peau de marbre blanche et aux lèvres douces comme le satin. Je me souviens de ça, au moins. Ses lèvres envoûtantes et sa peau si belle. Quand j'y repense, ce fut comme un dernier doux rêve avant l'éternel cauchemar.
C'est étrange, quand même. Pourquoi je n'arrivais pas à me souvenir de son nom ?
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My art book
RandomCe livre est un bordel sans nom qui représente assez bien une certaine évolution chronologique. Sachez cependant que la première partie date de 2016 - pour moi ce n'est pas si vieux, mais tout dépend de quand vous lirez ces lignes. Cet Art Book est...