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≠Suite en bas..≠

[Georgio]

Tout commence par une chance puis une rencontre qui créé une nouvelle routine
C'est une étoile qui scintille, seulement dans ta rétine
Un drame qui t'montre que t'es bien vivant comme le décès d'Khalil
Et l'monde brûle autour de nous, est dans l'cur de nos familles
Les amis font leur vie parfois si loin d'la mienne
L'amour apparaît disparaît entre deux larmes de Jack Daniel's
Nos p'tits démons nous poursuivent, j'lis une lettre qui sort de prison
On parle de l'amertume qui séjourne dans les coursives
Le manque entraîne la réflexion, on cherche la lumière, mais y a d'l'espoir
Fini les déceptions sous formes de prières
Et toi t'es là t'as rien d'mandé, mais, j'ferai n'importe quoi
Pour te voir changer l'monde à mes côtés
On prend des risques on chasse les doutes quand on assemble nos corps
Il fait froid dehors j'hésite à rentrer chez moi j'ai la bouche pleine de torts
Mes nuits sont courtes et j'cours après l'effort
Être dans l'action pour pas penser moi la Terre j'la dévore

J'arrête, promis j'arrête
D'idéaliser l'obscurité, promis j'arrête
De voir mes pensées noires, noires brûlées, j'arrête
Ah ouais j'arrête, j'te promets j'arrête

J'envoie tout foutre en l'air j'pollue mon propre ciel
Paris est devenu mon désert quand mon cur saigne
Entouré d'inconnus, finalement on s'sent moins seul
Mes yeux sont toujours étincelles, l'amour échoue dans des ruelles
Faut t'nir le rythme entre voyage et illusion
Drogue dur et séduction, expérience et sensation

On s'perd et on s'retrouve entraînent nos corps près des cimetières
Les regrets nous entassons alors qu'on cherche à fuir hier
Réussir une chose au détriment d'une autre c'est compliqué
Mais la vie c'est des choix, l'espoir renaît dans le gaz d'un briquet
Rallumer des rêves qui auraient pu finir en cendres
Communiquer nos morts vedettes et dire qu'on pourrait vivre ensemble
Les vendredi noirs et dimanche sombres on va dans une autre dimension
Solitude profonde et mélodie dansante
Horrible brume d'automne dans une ville bien trop belle
Où les curs sont devenus borgnes où les bouches s'entremêlent

J'arrête, promis j'arrête
D'idéaliser l'obscurité, promis j'arrête
De voir mes pensées noires, noires brûlées, j'arrête
Ah ouais j'arrête, j'te promets j'arrête

J'ai un seul ciel pour poser mes yeux ivres, moi
J'veux contempler la terre depuis ses rives
Surtout pas mettre le feu à mes vux d'enfant triste
Un jour j'deviendrai un homme heureux et accompli
Dans ma vie même quand l'amour prend d'l'ampleur
C'est souvent les jeudi gris, des papiers en noirs dans l'cur
On chasse le silence en pleine nuit, on essaie et on meurt
On s'lève le visage sale, les yeux marqués par les pleurs

J'arrête, promis j'arrête
D'idéaliser l'obscurité, promis j'arrête
De voir mes pensées noires, noires brûlées, j'arrête
Ah ouais j'arrête, j'te promets j'arrête

(Promis j'arrête - Georgio)

13:24/ Mardi 14 février 2017

Je marche un peu à l'écart du groupe de garçons devant moi. Mo ne s'en inquiète pas et tant mieux, je n'ai pas vraiment envie d'un interrogatoire. Puis le gars baraqué de tout à l'heure ralenti pour arriver à mon niveau. Je veux pas...

Mekra je crois, me fixe tout en marchant. Je rougis jusqu'aux oreilles et vois le Grec me regarder furtivement. Je croise timidement les yeux de l'homme à mes côtés.

"Ra- Oui..
Mekra- T'aimes Sneaz ?
Ra- Pas forcément.. Mais je l'apprécie vraiment beaucoup..
Mekra- C'est sérieux ?
Ra- Évidemment, oui !"

Le grand métisse me sourit et retourne avec ses amis. J'aimerais ne pas me moquer de lui.. Mais je suis en couple et.. On peut dire que c'est mon amant... Et qu'il ne le sait pas vraiment.. J'arrive devant la rame de métro. Moha s'avance vers moi et me prend dans ses bras. Je décide de ne pas trop m'attarder sur celui-ci et fait la bise à tout ses amis. J'embrasse chastement le bout des lèvres de Mo' et descends les escaliers. Une fois dans le métro les paroles du jeune algérien retentissent dans ma tête.

''C'est sérieux ?"

Ça trotte depuis 2 heures. Je ne suis pas dans ce que je fais.

"C'est sérieux ?"

Et ça depuis que je suis rentrée, depuis que Joshua m'a embrassé. Je souffle calmement et remet mes cheveux en place. Il m'embrasse le front et s'installe dans le canapé avec l'ordinateur sur ses genoux.

"Ra- Sinon où t'étais pendant 2 jours ?
Josh- J'te l'ai dit, chez Pierre et Gabin..
Ra- Ah, d'accord."

Je souffle et m'en vais dans la chambre. Pierre et Gabin, qu'est-ce qu'il en passe du temps chez eux.. Plus que chez nous. Une fois que je me suis allongée sur le lit je repense à ces derniers jours. Je pars loin. Pourquoi est-ce que je sais que je vais faire autant de mal autour de moi ? Joshua quand il va apprendre que je le trompe, Moha s'il sait qu'il est mon amant. Et moi.. Moi, quand je vais me rendre compte que je fais n'importe quoi.. Parce que ça fait mal ça.. Je n'ai pas envie de les détruire, pas à cause de mes bêtises.. Pas à cause de moi..
Je laisse glisser quelques larmes salées le long de ma joue, et souris, nostalgique.. Tout ces moments avec Joshua.. Ces 2 ans.. Tout ce temps pour en être arrivés là.. À s'en vouloir mutuellement pour des choses dont on ignore nous même l'existence.. Je me redresse, reste en tailleur sur le lit, le regard divaguant vers l'extérieur.. Parce que dehors, il n'y a que là que je peux exprimer ce que je ressens..

J'enfile mon manteau, mon écharpe et mes chaussures avant de franchir le pas de la porte sans lui adresser la parole..

Dans le parc voisin, les enfants en minorité jouent.. Les adultes, en majorité, fument sur un banc, surveillant du coin de l'il leurs progénitures passant entre mes jambes en criant et riant.. Cette innocence, cette joie de vivre..

Si seulement...

≠ Holà, comò estas las fajitas ? Après de longues semaines d'absence, me revoilà sur ce chapitre ! Je m'excuse de cette absence si longue..

J'espère que ce chapitre vous plaira, ❤ sur vous !≠

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