Lundi matin, je me préparai pour l'école, un peu fatiguée. J'avais mal dormi, pensant à Ken. Je n'avais pas réussi à tout de suite trouver le sommeil, trop anxieuse. Je me demandais comment j'allais faire. Si je le lui disais aujourd'hui, il allait m'accuser de lui avoir menti l'autre jour, bien que je fusse sincère et que ce fût récent. De plus, je me voyais mal démarrer ma première journée de couple avec un ami qui en souffrait. Je ne savais même pas comment le lui annoncer. Je savais qu'il le prendrait mal. Je ne voulais pas le voir pleurer. Il ne méritait pas ça. Je soupirai, inquiète. J'allais être obligée de cacher notre relation le temps de trouver le courage de l'affronter. Nath allait surement m'en vouloir.
-J'aurais décidément dû lui faire comprendre qu'il n'avait aucune chance, au lieu de lui laisser espérer ! m'énervai-je contre moi, tout en me brossant devant ma coiffeuse. Je ne suis qu'une idiote !
Je finis vite et me regardai dans le miroir. J'avais mis une robe rose à poche, ce n'était pas ma plus belle pièce mais je n'avais vraiment pas la tête à ça. Je descendis en bas prendre mon petit déjeuner. Pendant le repas, j'entendis la sonnerie de la porte d'entrée. Je me levai et allai voir. C'était Nath, qui m'attendait, tout souriant.
-Bonjour ma jolie, me salua-t-il en m'embrassant tendrement.
Je me sentis aussitôt mieux. Mon cœur s'accéléra, et mes joues virent au rouge.
-Bon... Bonjour Nath...
-Tu vas bien ?
-Maintenant oui et toi ?
-Maintenant ? Que se passe-t-il ? me demanda-t-il, inquiet.
-Oh et bien... C'est par rapport à Ken. Il faut que je le lui annonce... Mais j'ai peur de sa réaction. Je ne veux pas le blesser.
-Je vois. Mais tu dois bien le faire. Il sera vexé s'il l'apprend en nous voyant au lieu de l'entendre de ta bouche.
-Je sais, c'est pourquoi j'aimerais qu'on soit discret au début.
-Ah ?
-Je ne sais pas quand je serais prête à lui dire. On peut juste être discret avec lui le temps de quelques jours ? On peut le dire à nos amis, il n'y a pas de problème. Mais il ne doit pas y avoir de rumeur.
-Je comprends. Si ce n'est que pour quelques jours, ça me va. Je suis un peu timide donc, ça ne me dérange pas de ne pas nous afficher tout de suite.
-Merci Nath pour ta compréhension ! le remerciai-je, soulagée. Tu veux surement rentrer ! Viens, j'ai bientôt fini de manger.
Je me sentis bien mieux qu'avant. Nathaniel était vraiment le garçon qu'il me fallait !
Sur le chemin, on se tint la main un moment en papotant. Dès qu'on arriva près du lycée, on se lâcha tout en continuant de discuter. Quand on fut dans le bâtiment, Nath s'écria soudain.
-Oh, tu ne m'as toujours pas dit pour le sous-sol, Miyu !
-Ah oui, c'est vrai... Eh bien, c'était à cause d'une lettre.
-Une lettre ?
-Oui, attend, tu vas comprendre, fis-je en me dirigeant vers mon casier. Suis-moi.
Je fouillai vite fait et lui tendis la fameuse lettre. Il la lut, puis fronça les sourcils.
-L'heure correspond au moment où tu as été enfermée. Et puis, pourquoi ne pas pouvoir en parler ? Au moins à une amie proche, ça n'aurait pas dérangé. Pourquoi tu ne m'en as pas parlé vendredi quand je suis venu te sauver ?
-Car j'étais gênée... Je pensais dur comme fer que la lettre venait de toi. Alors quand j'ai compris que tu ne savais pas pourquoi j'étais au sous-sol, j'en avais déduis que tu n'étais pas l'auteur de la lettre, et ça m'avait blessée. Car je me disais que je m'étais faite des films. A la base, je ne ressentais rien de plus pour toi comme d'habitude, mais quand j'ai découvert cette lettre vendredi matin, tout a basculé. J'ai voulu croire que c'était quelqu'un d'autre mais je ne cessai de penser que c'était toi. Et quand j'ai compris que ce n'était pas toi, j'étais tellement déçue que j'ai compris que je t'aimais.
-Oh, fit-il. Ça explique mieux pourquoi tu étais comme ça... Mais attend, tu m'avais dit que c'était à cause d'un rêve !
-J'ai menti... Je ne devais pas parler de la lettre donc j'ai dû trouver une excuse pour être gênée auprès de toi. Je sais, c'est mal de mentir, mais je ne pouvais pas le dire.
-Oh..., tu es allée loin dans ton mensonge, quand même, sourit-il, rouge. Tu n'étais pas obligée de dire que je t'avais embrassée.
-Mais je voulais que ce soit crédible.
-Donc tu me voyais écrire cette lettre ? me chuchota-t-il à l'oreille en me caressant la joue.
Je rougis de honte, en frissonnant.
-Ba oui... Tu es tellement timide...
-Je suis peut-être timide, mais je t'ai quand même invité à un rencard, au resto et à la patinoire.
-Oui, mais je ne te savais pas si entreprenant.
-Et bien, tu le sais maintenant. Bon, revenons à cette lettre. Qui a bien pu te l'écrire ? Personne n'est jamais venu donc c'était une lettre piège. Aurais-tu remarqué quelque chose d'inhabituelle au sous-sol ?
-Ba, je ne sais pas trop. Il y avait beaucoup d'araignées et d'insectes. Mais c'est étrange car la fois où Lysandre avait perdu son carnet, je l'avais aidé à chercher au sous-sol et je n'avais rien vu de tel. Ni bocal en verre, ni lucane, ni mille-pattes, ni rat mort.
-Tu as vu tout ça ?! s'étonna-t-il. Mmm, ça doit faire partit du piège, car il est impossible qu'il y ait autant d'animaux dans cette pièce. Je vais aller y jeter un coup d'œil.
-Très bien.
On alla ensemble dans la salle des délégués. Je m'assis pendant qu'il cherchait ses clés.
-Bizarre, fit-il. Il ne me semblait pas que les clés étaient dans cette position... Je n'aime pas ça. J'y vais vite chérie.
Je fronçais les sourcils. Quelqu'un les avait utilisées entre temps ou il était juste parano ? Je commençai à étudier en attendant. Quand il revint, il sembla fâché.
-Il n'y a aucune de tes bestioles, ainsi que le bocal. Et je n'ai trouvé aucun indice ! La personne a dû venir tôt ce matin les retirer, c'est pour ça que les clés ont bougé !
-Calme-toi, Nath, lui demandai-je, inquiète.
-Comment tu veux que je sois calme ?! Quelqu'un t'a fait la peur de ta vie et il ne reste rien ! Si tu m'en avais parlé vendredi, j'aurais fouillé et peut-être trouvé quelque chose. Après, tu avais tes raisons... Mais ça m'énerve ! Je me demande qui a pu faire ça... Je pensais à Castiel au début mais il a le double des clés donc il n'aurait jamais utilisé les miennes. De plus, il ne te déteste pas. La seule personne qui te déteste ici est Ambre. J'aimerais dire que c'est elle, mais elle a la phobie des araignées. Minute..., réfléchit-il. Peut-être que ses amies n'ont en pas peur. Oh, mais oui ! C'est surement ses amies ! Et Ambre sait où je cache les clés en général !
-Mais pourquoi elle le sait ?
-Parce que c'est ma sœur et que je ne lui fais pas trop de secret. Mais si j'avais su !
-Mais on n'a pas de preuve...
-Ce n'est pas ça qui m'énerve le plus. Car je peux lui demander d'avouer, elle finira bien par le faire si je lui promets qu'elle n'aura rien. C'est juste qu'à cause de la promesse que j'ai faite à mon père, on ne peut pas la punir ! Si maintenant elle a trouvé des astuces pour t'emmerder en toute discrétion, ça ne va plus en finir !
Je n'avais jamais vu Nath aussi énervé depuis notre rencontre. Je me levai et le pris par le bras.
-Calme-toi s'il te plait, lui répétai-je gentiment.
-Désolé, fit-il en s'asseyant, me prenant dans ses bras, me faisant m'assoir sur ses genoux. Mais je ne veux pas qu'elle te fasse du mal. Tu ne le mérites pas. Tu as juste osé défendre Ken. Tu ne mérites pas de châtiment. Et ça m'énerve qu'on ne puisse plus la punir. Elle va continuer pépère maintenant.
-Nathaniel, l'appelai-je. Maintenant qu'on est en couple, je veux savoir. C'est quoi ces histoires de punitions ?
-Même en couple, je ne dirais rien.
-Mais pourquoi ?
-Car tu ne peux rien y faire, de toute façon. Ça va juste t'inquiéter pour rien.
-Je suis déjà inquiète ! Regarde comme ça t'angoisse de pas pouvoir la punir !
-Ça m'angoisse moins que la punition.
-Nath ! Dis-moi ce que tu caches !
-Eh bien les amoureux, on se dispute ? demanda une voix amusée dans notre dos.
On sursauta et se retourna. C'était Yamiko. Elle s'était habillée encore plus léger que la dernière fois ! Mini short noir, collant noir s'arrêtant en haut des cuisses, haut court noir, montrant le nombril, avec des fleurs rouges dessus, une jaquette rouge à clou, des mitaines vertes, des bracelets noirs, des chaussures noirs à clou, avec des talons rouges, le même chapeau avec la même décoration que la dernière fois, le même sac et cette fois, des écouteurs rouges dans les oreilles. Elle nous souriait, amusée.
-Yamiko-san, tu serais gentille de frapper avant d'entrer, la sermonnai-je, agacée.
-Oh scuse ! Je fais jamais ça donc j'ai pas l'habitude.
« Mais comment ses parents l'ont élevée ? », me demandai-je, ennuyée. Je me retirai des genoux de Nath pour me mettre en face d'elle. Il fallait que j'aie un peu de tenue, sinon, je me m'étais à son niveau.
-Tu as ce qu'il faut pour ton inscription ?
-Ouaich. J'ai dû prendre dans mes réserves pour trouver la tune. J'économise pour mes tatouages, pas pour l'école.
-Je me contenterai d'un simple oui. Et la photo ?
-Tiens, fit-elle en sortant le contenu de son portefeuille qui était dans son short.
-Merci.
Je vérifiai la somme puis je me retournai vers Nath pour lui donner. Il avait déjà cherché son dossier plus la fiche de cours. Il me le tendit en échange de l'argent. Je lui pris, puis lui donnai à la jeune fille, pendant qu'il rangeait dans une boite.
-Va voir la directrice maintenant s'il te plait. Tu dois le lui donner.
-Ok merci Barbie.
-Je m'appelle Miyuki..., soupirai-je.
Elle rigola et partit aussitôt, en laissant la porte ouverte, bien sûr. Je soufflai en allant la fermer. Nath se leva et vint se mettre derrière moi, m'enlaçant gentiment.
-Elle te fait perdre ton calme, dis donc.
-Oui hélas. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme elle.
Il m'embrassa tendrement dans la nuque.
-Elle n'en vaut pas la peine. Cesse de te tracasser.
-Tu as raison. Dit, tu vas donc me dire ce que tu me caches ?
-Encore sur ça ? soupira-t-il en retournant s'assoir. Il n'y a rien à dire.
-Tu mens, fis-je en me retournant, agacée. Je ne suis pas de confiance pour que tu ne me dises rien ?
-Si je te le dis, tu vas t'inquiéter et t'en mêler.
-Ce n'est pas mon genre.
-Je sais. Mais je sais aussi que tu refuserais qu'il m'arrive ce genre de chose, alors tu y mêlerais ton grain de sel, même si ça serait de manière mature.
-Tu as raison, s'il t'arrive malheur, j'agirai en conséquence. J'aide toujours ceux qui me sont proches.
-Et on l'a bien vu avec Ken. Donc je ne dirais rien. Oublie cette histoire.
Je fronçai les sourcils. Il était têtu. Il fallait que je trouve une manière de savoir ce qu'il me cachait. J'entendis la porte de la salle des délégués s'ouvrit violement. Je sursautai, surprise. Je me retournai et vis Yamiko.
-Vous êtes sérieux dans cette école ?! s'énerva-t-elle. Un trombone ! Non mais sérieux ! Cette stupide vieille me demande un trombone ! Vous pouviez pas me le donner direct ? Vous croyez que j'ai que ça à foutre de venir dans cette salle ?!
-Ohé, tu baisses d'un ton ! m'énervai-je. Si tu étais plus polie, on te l'aurait donné.
-Ah, il faut des obligations pour avoir un putain de trombone ! Désolé princesse de pas avoir eu ton éducation !
-On se calme les filles ! intervint Nath en lui tendant le fameux objet. Tiens le voilà.
-Pff ! lâcha-t-elle en le lui prenant violement. J'espère que c'est la dernière fois que je mets les pieds ici !
Elle fit demi-tour et s'en alla. Je tentai de respirer pour me calmer. Cette fille, je ne l'aimais vraiment pas ! Je partis m'assoir pour continuer de réviser. Nath voulut me câliner mais je lui demandai de me laisser tranquille. Entre lui et Yamiko, je ne savais plus où donner de la tête.
On était déjà en classe pour le premier cours. Seul Yamiko et Castiel manquaient. Décidément, ils se ressemblaient beaucoup. M.Faraize attendait, un peu impatient. Il ne devait surement pas aimer que sa nouvelle élève soit absente. Soudain, elle apparut enfin. Elle regardait son natel pendant qu'elle rentrait.
-Ah, vous voilà enfin ! lui lança le prof, un peu fâché.
Elle sursauta, une mine angoissée sur le visage. Elle releva la tête et vira au blanc. Elle recula, terrifiée en tremblant.
-Non... Non... Pas encore..., lâcha-t-elle, en état de choc.
Elle se mit à crier à plein poumon avant de s'en fuir de la classe. Tout le monde fut étonné de sa réaction. Le prof cligna des yeux, hébété.
-Qu'ai-je dit de mal...?
-Monsieur, je vais aller la voir ! le prévint Nath, qui partit aussitôt.
Je ne l'aimais vraiment pas, mais pour le coup, sa réaction m'avait fait de la peine. Bien que pas justifiée, elle semblait avoir besoin d'aide. Je décidai de mettre mon agacement de côté.
-Monsieur, je vais aussi aller la voir !
Et je partis à la suite de mon copain. Je croisai Castiel dans le couloir.
-Tu aurais vu une fille apeurée en train de courir ? lui demandai-je.
-Ouais, elle est allée dans la cour.
-Merci !
Nath semblait avoir pris la direction inverse. Je courus comme je pus, avec mes chaussures à talon. Une fois dehors, je ne la vis pas. Je repensais ensuite à la fois où j'étais partie me cacher. Je sortis de la cour et la vis contre le mur de l'école. Elle était toute recroquevillée, tremblante. Elle tenait fort contre elle son sac rouge. Elle était en pleurs. Diable, que c'était-il passé pour qu'elle passe de la fille forte et agressive à la fille faible et fragile ? Je m'approchai d'elle, attristée. Je m'agenouillai en face d'elle.
-Yamiko-san ? l'appelai-je.
Elle ne me répondit pas. Elle semblait dans sa bulle. Elle se parlait à elle-même.
-Tomodachi, je ne veux plus revivre ça, plus jamais ! lança-t-elle en japonais.
-Tomodachi ? répétai-je, surprise.
A qui elle parlait ? Je posai ma main sur son épaule. Elle sursauta et me donna une gifle.
-NE ME TOUCHE PAS ! m'ordonna-t-elle toujours en japonais, une profonde rage dans les yeux.
Je me touchai la joue, surprise. J'avais bien mal. Elle me piquait.
-Je voulais juste te rassurer, lui répondis-je dans la même langue.
-Me rassurer de quoi ?! Hein ! Idiote ! C'est pas tes oignons, princesse !
-Ta réaction était pourquoi trop violente pour que je ne m'en mêle pas.
-Oh, je t'ai trouvé Nemesis ! s'écria soudain Nath qui apparut. Heureusement que tu as crié je ne sais quoi.
Il s'approcha de nous.
-Que t'arrive-t-il ?
-Mais vous êtes pas croyable ! lui répondit-elle en français en se redressant. Fichez-moi la paix ! DEGAGEZ ! JE VEUX ÊTRE SEULE !
On se recula. Elle était très intimidante quand elle montait à ce point le ton. On aurait dit qu'elle pouvait nous tuer si on continuait de l'agacer. Nath aperçut une marque rouge sur ma joue.
-Miyu, ça va ?!
-Oh euh... Une simple gifle...
-Comment ?! s'énerva-t-il en dévisageant la jeune fille. Pourquoi tu l'as giflée ?!
Yamiko semblait furieuse mais aussi apeurée.
-Parce qu'il faut une raison pour taper maintenant ?!
-Evidement !
-Pauvre con, l'insulta-t-elle. Je n'ai fait que me défendre !
-Je ne t'avais rien fait, répliquai-je.
-Retouche la encore une fois et je te fais virer de l'école plus d'une semaine, l'intimida mon copain.
-Je m'en fous de l'école t'façon ! lui cracha-t-elle. J'ai jamais aimé cette merde !
-Je me fiche que tu l'aimes ou pas. Je ne veux juste plus que tu retouches à Miyuki.
-Qu'est-ce que ta princesse a de plus que moi pour éviter les coups hein ?! Elle a une famille riche c'est ça ?! Connue ? Vous me dégoutez, petits bourgeois de merde ! A avoir tout ce que vous voulez ! Vous vous pensez en dessus de moi ! Mais je vous niquerai par derrière, vous verrez ! La roue tourne !
-Pour avoir ce que je veux, je travaille, lui appris-je. Ce n'est pas parce que je ressemble à une princesse que j'ai la belle vie.
-Vas-y, dit moi tes tracas du quotidien Barbie !
-Je..., réfléchis-je. J'ai mes inquiétudes envers certaines personnes, fis-je en regardant Nath d'un regard approbateur.
Il détourna le regard, gêné.
-C'est tout ? T'es bien une princesse. Allez je me casse. J'ai assez vu pour aujourd'hui !
-Attend une minute ! l'appelai alors qu'elle commençait à partir. C'est monsieur Faraize qui t'a mise dans cet état ?
-C'est qui ce plouc ? demanda-t-elle en se retournant.
-Si tu avais lu la fiche de cours, tu saurais que c'était le prof que tu as vu avant.
Elle reblanchit aussitôt et trembla.
-Tu le connais ? insistai-je.
-FICHE-MOI LA PAIX ! cria-t-elle avant de partir en courant.
Je la regardai, surprise. C'était quoi son problème avec Monsieur Faraize ?
-Elle va être compliquée à gérer, lança le jeune homme. Je suis dégouté qu'elle t'ait giflée.
-J'avoue que ce n'était pas agréable. Mais ce n'est pas ça qui me dérange le plus. Elle a un problème avec monsieur Faraize. Je ne sais pas qu'est-ce que c'est mais c'est grave en tout cas.
-On devrait peut-être en parler au prof ? Il saura peut-être.
-Il m'avait l'air aussi surpris que nous. Je pense qu'il n'a rien comprit. Mais on peut lui demander. Retournons en cours.
-Miyu, m'attrapa-t-il soudain alors que je partais déjà. Je t'inquiète tant que ça ?
-Bien sûr, baka..., soupirai-je. Tu me caches toujours tout. Tu aurais pu me dire que je te blessai avec Lysandre mais tu l'as gardé pour toi. Et tu recommences. Je sens que c'est très grave en plus.
-Je ne dis rien pour éviter de t'inquiéter...
-C'est raté...
-Miyu...
Il me tira contre lui pour me serrer dans ses bras. Je le regardai, il avait le visage triste.
-Je vais tenter d'arranger les choses de mon côté, avant de t'en parler. Si je peux t'éviter des tracas en plus, je le ferais.
-Mais tu ne comprends pas que c'est en me les cachant que j'ai plus de tracas !
-Non, je suis sûr que j'agis bien.
-Et moi, je te dis que non.
-Chérie... Je ne veux blesser personne dans cette histoire. Je ne veux pas briser ma famille... Je ne veux pas tout gâcher. Reste en dehors de ça s'il te plait.
Il avait la larme à l'œil. Je me sentis toute triste. Je décidai d'abandonner. Il ne me le dirait jamais. Je me collai à lui, écoutant son cœur battre doucement.
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Amour sucré Les cinq sucrettes
FanficDans le lycée Sweet Amoris, nous allons suivre petit à petit les histoires d'amour de cinq sucrettes (filles) , ainsi que leur problèmes. Certaines auront de sombres passés, qui va les handicaper. Les sucrettes vont-elles s'entraider malgré leur car...