Chapitre 17, une bonne nouvelle pour certains...

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On était retourné en cours, monsieur Faraize stoppant aussitôt sa leçon quand il nous vit.
-Alors, où est-elle ? nous demanda-t-il.
-Elle s'est enfuie, lui appris-je. On a essayé de lui parler mais ça n'a rien donné. Elle ne veut pas se confier.
-Je ne comprends pas. Pourquoi je lui ai fait autant peur ?
-Vous la connaissez ?
-Non, c'était la première fois que je la voyais.
-C'est étrange, fis-je en allant m'assoir.
Je repensai à ce qui c'était passé. Yamiko avait eu peur quand il lui avait parlé, puis après en le voyant. Elle nous tenait tête mais face à lui, c'était l'inverse. Ce qui me perturbait le plus, c'était le « Tomodachi ». On aurait dit un prénom plutôt que le mot ami en japonais. Pourtant, elle était seule. « Maintenant que j'y pense, elle serrait son sac. Est-ce qu'il y a un rapport ? ». Je me sentis perdue. Je n'avais pas assez d'éléments pour comprendre. J'espérai en apprendre plus demain. Ce n'était pas mon style de me mêler de la vie des autres mais en tant que sous-déléguée, je me devais d'aider mes camardes. De plus, ça allait vite poser problème dans la classe si elle faisait ça chaque jour.

La récréation se fit. Ken me sauta dessus, tout heureux.
-Mi-chaaan ! Je n'ai pas eu le temps de te saluer ce matin ! Tu vas bien ?! Il s'est passé quoi avec la nouvelle ?
-Oh... Coucou Ken..., le saluai-je tristement.
Je sentis une boule dans mon estomac. Dire que j'étais en train de lui cacher une vérité blessante. Je me sentais immonde, mais en même temps pas encore prête pour lui dire.
-Ça va, lui mentis-je. Et toi ? Pour la nouvelle, je ne dirais rien. Elle n'aimerait surement pas être un sujet de conversation.
-Tu as surement raison, admit-il. Moi, je vais toujours bien quand je suis avec toi !
Je vis Nath le regardait avec une mine triste. Il devait avoir de la peine pour le jeune homme. Je me relevai de ma chaise un peu sèchement.
-On sort ? demandai-je.
-Avec plaisir ! s'excita Ken.
-Rosa, Lysandre, Iris, Nath, vous venez ? demandai-je aux autres.
Ils acceptèrent et on sortit. Je fis exprès de marcher lentement pour que Ken soit devant, avec Iris. Je m'approchai de mon copain, lui chuchotant à l'oreille.
-J'aimerais annoncer la nouvelle à nos amis. Tu pourrais emmener Ken ailleurs s'il te plait ? Je sens que si Rosa l'apprend plus tard, elle va m'enguirlander.
-Je vois, pas de problème, chuchota-t-il aussi. Je m'en occupe.
-Merci.
Je m'éloignai de lui pour me rapprocher de Rosa.
-Tu vas bien ? la questionnai-je.
-Bien et toi ?
-Ça va...
-Un problème ?
-Hey Ken ! l'appela Nath. J'aimerais te montrer quelque chose au CDI, tu voudrais bien me suivre ?
-Pour quoi faire ? Je voulais passer la récré avec Mi-chaaan !
-Tu passeras la pause déjeuner avec elle. J'aimerais qu'on se rapproche un peu, toi et moi. J'aimerais te montrer ce que j'aime et tu pourrais faire de même.
-Bon ok...
Il semblait un peu déçu mais accepta. Ils revinrent sur leurs pas pour aller au fond du couloir. J'avais attendu qu'ils finissent de parler pour répondre à Rosa.
-Depuis quand Nath propose ça ? demanda cette dernière, surprise, qui avait aussi écouté.
-Depuis que j'ai un truc à vous annoncer, leur appris-je.
Lysandre et Iris qui étaient devant se stoppèrent. On venait de rentrer dans la cours. Ils se tournèrent vers moi, curieux. Rosa s'excita aussitôt.
-Oh, qu'est-ce que c'est ?!
-Et bien..., commençai-je, toute rouge. Euh...
Je me touchai le bout des doigts, toute gênée.
-Ooooh ! lança Rosa avec de grands yeux. Je suis sûre que je viens de deviner juste, sinon tu n'aurais pas fait partir Ken !
-Laisse-moi dire, ne me presse pas... Je me gêne facilement...
Je soufflai un grand coup avant de répondre.
-Voilà, Nath et moi... On... On... On est en couple.
J'étais rouge comme une tomate, mais je l'avais dit !
-HIIIIIIIIIII, cria mon amie, tout excitée en me sautant dessus. JE LE SAVAIS !!! HIIIIIIII !
-Rosa ! lui lançai-je, mal à l'aise. Sois plus discrète !
-Depuis le temps que je te dis que tu l'aimes, non d'un chien ! Tu es têtue toi ! Mais enfin, hiii !
-Oh et bien..., fit Iris, rouge mais souriante. Je ne m'y attendais pas. Je vous voyais comme des frères et sœurs. Mais au final, vous êtes aussi mignon ensemble. Félicitation.
-Merci Iris, lui souris-je.
-Félicitation, Miyuki, me lança Lysandre, sincère. Je savais que j'avais bien fait de te dire non. Tu étais faite pour lui.
-Hein ?! cria Rosa, surprise. Tu lui as foutu un râteau ?!
-Pas vraiment, je lui ai dit que je ne l'aimais pas comme ça, quand j'ai remarqué ses sentiments. Je l'ai devancée pour ne pas la blesser. Et j'ai bien fait.
-J'y crois pas ! lança son amie, dégoutée. J'aurais pu l'avoir en belle-sœur ! Pourquoi elle ne t'intéressait pas ?
-Car c'est comme ça. C'est une bonne amie, mais je ne la voyais pas comme plus. De toute façon, j'avais bien compris que Nathaniel l'aimait, donc j'ai espéré secrètement qu'elle le remarque et aille vers lui, se confia-t-il en souriant.
-Je suis de plus en plus surprise, nous apprit Iris. Je n'ai rien remarqué du début jusqu'à maintenant. Tu es discrète quand tu aimes quelqu'un Miyuki.
-Non, c'est juste que tu ne remarques rien, la taquina Rosa. Moi, je le voyais bien ! Et donc ? fit-elle en se tournant vers moi. Depuis quand ça dure ?
-Depuis hier..., rougis-je.
-Oh, seulement. Attend, depuis hier ?! Vous vous êtes donc vu ce week-end ! Raconte-moi tout ! Comment ça s'est passé ? Qui a avoué à qui en premier ? Vous vous êtes déjà embrassés ?!
-Moooo ! Rosa, calme-toi ! la suppliai-je, vraiment gênée. Je te dirais plus tard. Là, ça fait trop !
-Rhoo, t'es pas drôle. Et donc, pourquoi tu avais l'air de pas aller bien avant ?
-Car je me sens mal pour Ken. Je n'ose pas lui dire, je ne veux pas le faire pleurer.
-Mais tôt ou tard, il le saura, me rappela Lysandre. Plus tu le cacheras et plus ça lui fera mal.
-Oui mais... Je comptais lui dire dans quelques jours, quand j'aurais le courage, et lui dire à ce moment-là qu'on vienne de se mettre ensemble. Car récemment, il m'a demandé si Nath me plaisait et je lui ai dit non. Si je lui dis aujourd'hui que je l'aime, il va penser que je lui ai menti alors que c'est tout nouveau.
-Mais si c'est vrai, il va te croire, me rassura Iris.
-Je n'en suis pas sûre. Et puis... Je ne veux vraiment pas le voir pleurer à cause de moi... Je ne le supporterai pas.
-Mais il vaut mieux qu'il pleure maintenant que plus tard, m'expliqua Rosa.
-Je sais... Mais je n'ai pas la force de lui dire...
-On peut aller le lui annoncer ensemble si tu veux, me proposa-t-elle.
-Non, je dois le faire seule. Pff, soupirai-je.
-Regarde, ça te ronge cette histoire. Tu ne peux même pas profiter d'être en couple avec de telles pensées.
-Oui, tu as raison... J'essaierai demain. Si j'y arrive.
-Tu y arriveras surement, m'encouragea Lysandre. Il faut aller droit au but, comme je l'ai fait avec toi. Ça évite bien des problèmes.
-Si seulement je pouvais être comme toi. Jamais je ne lui aurais laisser espérer. Quelle idiote je suis...
De fines larmes coulèrent sur mes joues. Je m'en voulais vraiment de mettre Ken dans cette situation. Rosa vint me prendre dans ses bras, pour me rassurer. La sonnerie retentit. On dû rentrer.

Quand midi arriva, on alla tous ensemble manger. J'étais assise entre Nath et Ken, Lysandre en face de moi, entouré d'Iris et de Rosa. Pendant que je mangeais, je sentis mon chéri me caresser la jambe avec la sienne. Je me mis à rougir, en fixant mon assiette.
-Un problème Miyuki ? me demanda Iris, qui comme toujours, ne comprenait rien.
-Oh oui, très bien...
Je me tournai vers Nath.
-Tu as montré quoi à Ken ?
-Oh et bien, mes romans policiers préférés. Et lui, il m'a fait goûter ses petits princes. C'est plutôt bon.
-Je vois, lui souris-je, semi-triste.
On parla un peu de la nouvelle durant le repas. On se demandait tous pourquoi une telle réaction.
-On comprendra surement bien vite, leur lançai-je. Elle finira bien par se confier. C'était son premier jour et seulement la quatrième fois qu'on se parlait, elle et moi. C'est encore un peu tôt pour parler de ses problèmes.
-Tu as raison, approuva Lysandre. J'espère que ce n'est pas trop grave.
-Je pense qu'elle n'a pas vécu des trucs joyeux, lança soudain Nath. Bref, j'ai fini de manger. Je vais aller voir ma sœur.
-Ah et pourquoi ? demanda Rosa. Tu ne veux pas rester avec Miyu ?
-On se voit assez, je peux bien aller parler à ma sœur.
-Tu la vois chez toi.
-Rosa, l'appela-t-il plus sèchement.
-Ok ok, j'ai rien dit. Va la voir.
Il s'en alla aussitôt. Il avait la mine sombre. Allait-il lui demander pour la lettre ? J'eu soudain envie de me confier sur lui.
-Dites, vous savez, je crois que Nath me cache quelque chose d'important. Vous auriez une idée de ce que c'est ?
-Ah bon ? fit Iris, étonnée.
-Je n'en sais rien du tout moi, j'ai rien remarqué, me répondit Rosa.
-Je pense que c'est en rapport avec ses études, lança Lysandre.
-Ses études ? fis-je, surprise.
« Je ne vois pas le rapport entre les punitions et les études. », pensai-je, perplexe.
-Oui, souviens-toi, je t'avais dit qu'il travaillait beaucoup pour quelqu'un. Ça doit avoir un rapport je suppose.
-Oh non, je ne pense pas. Je ne crois pas qu'il aimerait que je vous en parle si vous ne savez rien. Mais il m'inquiète... J'ai beau lui demander, il veut rien dire pour éviter de m'inquiéter, alors que c'est en ne me disant rien qu'il m'inquiète.
-Ce n'est peut-être pas si grave que ça, proposa Ken.
-Si c'était le cas, il me l'aurait dit... Je ne comprends pas qu'il me cache des choses alors qu'on est en...
-Il te le dira quand il se sentira prêt ! me coupa Rosa de justesse, m'évitant un lapsus. Parfois, on a besoin de temps pour dire les choses, me lança-t-elle avec un clin d'œil.
-Tu as surement raison. Je vais attendre.

                                                                 👔🐱👔🐱👔🐱👔🐱👔

Je vis ma sœur assise avec ses amies en train de discuter pendant qu'elles mangeassent.
-Ambre, je dois te parler, lui appris-je en me mettant à côté de leur table.
-Et pourquoi ? me demanda-t-elle agressivement. Tu vois pas que je mange ?
-Grouille toi alors. Je dois te parler, c'est important.
-T'as pas à me donner d'ordre.
-Ambre, si tu ne te grouilles pas, je te dénonce à papa pour vendredi.
-Quoi vendredi ? fit-elle, moins confiante. De quoi tu parles ?
-Tu sais très bien. Grouille de finir et viens avec moi.
-Nathaniel, laisse Ambre tranquille ! me demanda Li, fâchée. Elle n'a rien fait de mal !
-Toi, je ne l'ouvrirais pas si j'étais toi. Je sais que vous êtes dans le coup.
-De quel coup tu parles ? demanda Charlotte. On n'a rien fait depuis le seau de peinture. On a compris la leçon. Surtout qu'Ambre a tout prit pour nous.
-Oui et justement, vous avez fait en sorte qu'il n'y ait aucune preuve cette fois de vous. Que personne ne soit au courant pour témoigner. Je sais très bien que c'est vous la lettre.
-Tu veux que ce soit nous, c'est tout, se défendit-elle. Mais s'il s'est passé quelque chose, ça doit être quelqu'un d'autre.
-Personne ne déteste Miyu à part vous trois.
-Qu'est-ce que tu en sais ? me demanda Li. Tu crois que tout le monde aime les princesses comme elle qui se croient parfaites ?
-Je suis sûr que les gens l'aiment plus que vous trois réunis.
-Bon, tu commences à me taper sur le système, Nath, me lança ma sœur en se levant. C'est bon, j'ai fini. Allons parler ailleurs et laisse mes amies tranquilles.
-Bien, fis-je, satisfait.
On alla dans le CDI pour parler tranquillement. Je m'assis et elle fit de même.
-Bon, tu vas continuer encore longtemps à croire que j'ai fait quelque chose vendredi ?
-Oui. Avoue-le s'il te plait. Je ne dirais rien à papa, j'ai menti avant.
-Alors à quoi ça te sert de me demander ça ?
-Car je veux vraiment que tu arrêtes. Depuis hier, Miyuki est ma petite copine donc je ne tolérai plus ce genre de connerie.
Ambre écarquilla les yeux, choquée et dégoutée.
-Non... ! C'est pas vrai ?! Tu mens !
-Non, c'est la vérité.
-Je refuse que tu sois en couple !
-Tu ne décides pas pour moi, Ambre.
-Je ne te partage pas !
-Si tu étais moins insupportable avec moi, je te comprendrais mais tu me traites comme de la merde. Alors tu n'as vraiment pas ton mot à dire.
-Je te traite peut-être mal mais tu restes mon jumeau... Pourquoi cette débile a fini par t'aimer ?!
-Car je lui corresponds ? Tu devrais te réjouir de mon bonheur. Depuis le temps que je l'aime et l'attends.
-Oui, je sais, tu me l'as déjà dit.
-Et ça ne t'a pas empêché de lui faire du mal...
-Je ne l'aime pas, c'est comme ça ! Mais putain... Je ne la veux pas en belle-sœur !
-Bah, tu n'as pas le choix.
-Mais pourquoi elle Nath ?! Pourquoi mon ennemie ? Pourquoi une Asiate ? Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que tu l'aimes ! Tes gosses vont parler sa langue après ! Et manger avec des baguettes ! C'est une honte pour la famille ! Papa et maman ne voudront jamais d'une Asiate !
-Arrête de faire genre que t'es raciste alors que tu as Li comme amie.
-Mais en ami ça passe, pas en belle-sœur ! Tes gosses vont avoir les yeux fermés !
-Tu exagères, tu as bien vu qu'ils sont quasi identiques aux nôtres. En plus, elle s'habille bien. Je croyais que tu aimais la mode.
-Tu confonds tout. La mode, ce n'est pas de se déguiser en princesse ou en Asiate. Elle a de très mauvais goûts.
-Je pense que tu es juste jalouse d'elle.
-Moi, jalouse de cette saleté ?!
-Elle sait faire tellement de chose que toi, tu n'arrives pas, la narguai-je. En plus, elle protège les gens qu'elle aime, pas comme toi.
-Bon ça suffit ! lâcha-t-elle en se relevant, tapant la table de ses deux mains. J'ai assez entendu parler d'elle ! Je refuse que tu la fasses passer pour la fille parfaite et moi l'imparfaite ! Tu verras, un jour ou l'autre, elle te causera des problèmes !
-C'est toi qui m'en causes pour le moment. Donc, maintenant, tu arrêtes ton cirque sinon je montre à tout le monde ta boite de la honte.
-Quoi ?! Tu n'oserais pas !
-Je l'ai déjà prise et cachée, mentis-je. Quand j'ai vu pour vendredi, j'ai préféré la prendre, au cas où c'était toi, pour te menacer. Je ferai tout ce qui est possible pour que tu laisses Miyuki tranquille !
-Sale frère ! me cracha-t-elle.
-Donc tu avoues que c'était toi ? Si tu me mens, je la montre !
-Ok, t'as gagné ! Oui, c'était moi ! J'ai eu l'idée d'utiliser sa phobie pour la vaincre ! Charlotte n'a pas peur des insectes donc elle s'est portée garante pour tester une des phobies possibles. C'était elle, l'araignée mardi dernier. On a vu que ça avait marché et on a même apprit que c'était les bébêtes en général. Ensuite, Charlotte a eu tout le temps pour récolter les bêtes pour les mettre dans la cave vendredi. Li et moi, on ne pouvait pas le faire.
-Et tu lui as dit où étaient mes clés ?
-Oui...
-Et la lettre ?
-C'était Li. Elle sait faire différentes écritures.
-Bien, merci d'avoir avoué. Tu te rends compte dans quel état Miyu était ?!
-C'était le but ! Je devais me venger !
-Tu l'as eu ta vengeance alors maintenant tu arrêtes !
-Tss, j'ai pas le choix. Tu as ma boite...
-Si je te disais de plus rien faire, c'était aussi pour t'éviter des ennuis. Je ne veux pas que papa se charge de toi. Je ne me le pardonnerai pas.
-Je vois pas quelle punition il pourrait me donner !
-Vaut mieux pas savoir. Oh et sinon, d'un côté, merci. C'est grâce à la lettre que Miyu a compris qu'elle m'aimait. Merci sœurette, lançai-je avant de partir.

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Le reste de la journée se passa sans rien de bien spécial. Nath avait pour une fois décidé de partir directement après les cours. Ça m'avait fait bizarre mais il me confia qu'il devait trouver quelque chose avant Ambre, et donc qu'il devait partir en premier. J'avais donc décidé de rentrer aussi tout de suite.

Après mes cours de kung-fu et le souper, j'allais dans mon lit, pensive. Je ne me sentais toujours pas prête pour demain, pour annoncer à Ken la nouvelle. Je me sentis triste. De plus, le cas de Nath m'inquiétait. J'avais beau me dire que j'allais laisser tomber, ce n'était pas possible. Il fallait que je l'aide. Je l'aimais après tout. J'eu soudain une idée.
-Mais oui ! Je n'ai cas aller voir comment ça se passe chez lui ! Je trouverai bien un indice ! Je vais lui demander de m'inviter à souper. Et ainsi, je pourrais peut-être enfin l'aider !
Convaincue que c'était une bonne idée, je m'endormis, un peu plus légère.

Amour sucré Les cinq sucrettesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant