Chapitre 26, confrontation !

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Note de l'auteur :
Salut les gens, je sais que ça fait loooongtemps que j'ai pas avancé cette histoire là, mais faut savoir que dans ce chapitre, ça va parler d'enfant battus, et donc je me devais de bien me renseigner sur la loi française. Autant dans les chapitres d'avant, je pouvais écrire sans trop être à côté de la plaque, autant à partir de maintenant, je me devais de bien connaître le fonctionnement. C'est pourquoi j'ai pris du temps pour sortir la suite, car faute de temps et d'idée pour trouver les infos, j'ai préféré me concentrer sur mes autres histoires où je n'avais pas ce problème. A présent que j'ai toutes les infos qui me manquaient, je vais pouvoir reprendre plus souvent les suites. Et avant d'écrire le chapitre 27, je vais corriger les anciens chapitres, car en une année, j'ai un peu modifié certaines parties de mon scénario pour le rendre meilleur, bien sûr. Ce qui fait que certains petits passages seront changés, ainsi que les fautes d'orthographes qui m'ont piqué les yeux à la relecture. Je ne sais pas ce qui s'est passé pour que j'en rate autant x)
Bref, je vous laisse avec un petit résumé pour que vous ne soyez pas perdu ^^ Bonne lecture :)


Résumé : Miyuki est la première sucrette à être entrée à Sweet Amoris. Amie un peu de tout le monde, elle va avoir le coup de foudre pour Lysandre avant de finalement tombé amoureuse de Nath, ce qui va déchirer le cœur de Ken. Sortant à présent ensemble, elle a mené son enquête et découvert grâce à une vidéo qu'elle a filmé en laissant son téléphone dans le salon de Nath que ce dernier se faisait battre par son père. Ayant donné la vidéo à la police, Miyuki attend dans le stress la suite des événements. Nemesis Yamiko, la deuxième sucrette, qui arrive peu de temps après elle, au fort caractère, va, malgré qu'elle ne l'aime pas et qu'elle a pour habitude de ne pas se mêler des affaires des autres, la consoler quand elle la verra en état de choc le lendemain à l'école. Le début du chapitre se passe dans les toilettes après les confidences de Miyuki.



-Yamiko-chan ? l'appelai-je, ne comprenant pas.
C'était moi qui devais être dans cet état, pas elle. Elle semblait être bouleversée. Je m'approchai d'elle, posant Tomodachi contre son visage. Aussitôt, elle le prit, le serrant fort contre sa poitrine. Elle pleura, fort, très fort. Je ne comprenais plus rien. Avec elle, j'étais toujours perdue.
-Yamiko...chan ? répétai-je, tentant d'attirer son attention.
En vain, elle semblait dans sa bulle, là où je n'existais pas. Je décidai de lui faire un câlin. Peut-être allait-elle me rejeter, mais tant pis. Je ne pouvais pas la laisser comme ça alors qu'elle venait de m'aider avant. Contre toute attente, elle ne me fit pas partir. Elle semblait accepter. Je caressai doucement sa tête, le regard dans le vide. Ça ne semblait pas être notre journée à toutes les deux. « Elle a divulgué tant de petites informations avant, mais je n'arrive pas à faire de lien. Elle aussi vit avec un lourd secret ? Sa peluche, la seule en qui elle a confiance ? Donc sa famille n'est pas prise en compte ? Ce pourrait-il... que ce que vit Nath lui ait rappelé quelque chose de douloureux ? », réfléchis-je. Je secouai la tête. Non, je ne pouvais rien trouver avec si peu. Tant qu'elle ne se confierait pas, je ne pourrais pas la comprendre et encore moins l'aider. Je souris tristement, elle que j'essayais tant de comprendre depuis le début, et d'apporter mon aide, finissait par m'aider. Je ne l'aurais jamais cru. « Je savais qu'elle avait un bon cœur au fond. Elle le cache bien. Dommage qu'il ait fallut qu'il m'arrive ça pour le voir. », pensai-je. Je secouai la tête en sentant les larmes couler à nouveau. « Non, ça suffit ! J'ai assez pleuré ! Je ne mérite pas ça alors que j'ai aidé mon petit ami ! Je dois être forte maintenant, et attendre. Dans tous les cas, je suis la gentille de l'histoire ! Et ce salopard de père le méchant ! », tentai-je de me convaincre.
-Miyuki ? entendis-je qu'on m'appelait.
-Oui ? fis-je en baissant la tête vers la jeune fille.
-Tu... as bien fait... pour Nath.
« Woaw, elle l'appelle par son prénom lui aussi ! », pensai-je, surprise.
-Tu le penses aussi ? souris-je, rassurée.
-Oui... Il... n'aurait jamais pu s'en sortir tout seul. Il savait pas, je pense, que c'était pas normal. Je pense qu'il va pas t'aimer au début, car il devait sûrement vénérer son père, aveuglé par la naïveté et l'amour. Mais bientôt, il réalisera que c'est mieux ainsi. Et il te remerciera. Prépare-toi juste à être haï un certain temps. Moi aussi, j'ai haï quelqu'un, très fort, avant de comprendre que c'était pas lui le méchant. Il faut juste du temps.
-Merci Yamiko-chan, tu as sûrement raison.
Je la serrai un peu plus fort contre moi, voulant croire en ses paroles. Je sentis qu'elle tentait toujours de se confier, mais par petit bout. Ou alors étaient-ce des lapsus ?
-Tu... Tu sais, commençai-je. Tu peux aussi te confier à moi, je ne dirais jamais rien à personne, comme toi.
-Je ne peux pas... Tu es quelqu'un de gentille, trop peut-être. Tu risquerais de mêler ton grain de sel pour m'aider. Et c'est tout ce que je veux pas. Si je me tais, c'est pour le protéger.
-Protéger qui ?
-Mystère...
Elle soupira.
-Je crois que je vais te laisser. Parler de tout ça me fait assez mal. J'ai... des flash-back, que j'aimerais zapper. J'ai beau paraître forte, je ne le suis pas tant que ça... Je... suis impuissante face à eux...
Elle se releva, toute frêle. Elle était toujours pâle. Elle me regarda avec ses yeux rouges intenses.
-Merci... pour le câlin. A plus...
Elle quitta les toilettes. Je la regardai, attristée. Elle me faisait beaucoup de peine. J'ignorai ce qu'elle avait vécu, mais ça semblait tellement la détruire, et à présent, je savais qu'elle vivait souvent des flash-backs. Sûrement était-ce ça qui c'était passé lors de son premier jour, avec monsieur Faraize.
-Sûrement ne les aurais-je jamais, parlai-je à voix haute en me relevant. Elle semble bien décidée à enterrer le secret avec elle dans sa tombe.
Je me regardai dans le miroir. J'étais toute rouge, le nez coulant, les yeux humides, des tâches de vaisseaux sanguins explosés sous ma peau. Je me passai vite de l'eau sur le visage. Ça allait un peu mieux, mais on voyait que je n'avais pas le moral. Je soufflai un grand coup. Il allait me falloir du courage pour affronter cette semaine.

Plusieurs jours étaient passés. Yamiko me fuyait comme la peste. Sûrement qu'elle voulait oublier cette histoire qui la touchait plus qu'elle ne le devrait. Mes amis, eux, ne me lâchaient plus. Ils avaient été dans tout leur état quand j'étais revenue des toilettes à la pause du midi. Ils tentaient de me changer les idées, me rassurer. Rosa me noyait de câlin. J'avais trouvé ça si touchant. Ils étaient les meilleurs. Et grâce à eux, petit à petit, j'avais réussi à aller mieux, jusqu'à aujourd'hui...

Nous étions jeudi. J'étais avec ma bande d'ami vers la salle de classe A. J'étais toujours stressée pour Nath, bien que mes amis arrivaient à me faire sourire par moment, savoir qu'il allait avoir son quatrième jour d'absence m'angoissait. Pourquoi il ne revenait pas ? Il était pris dans l'enquête ? En train de témoigner ? Ou alors il devait suivre une procédure le faisant arrêter temporairement l'école ? Ou bien il n'avait toujours pas digéré et séchait donc... J'aurais peut-être dû me renseigner finalement au poste de police, savoir comment allait se dérouler la suite.
Je soupirai. Iris s'en inquiéta aussitôt.
-Miyu, vraiment, tu devrais arrêter d'y penser. Ça va vraiment nuire à ta santé.
-Oui je suis d'accord, renchérit Rosa. Ok, c'est quelque chose de grave et tu ne peux pas nous le dire, mais là, ça commence à être grave pour toi ! On voit bien que tu manges quasi rien le midi...
-Désolée..., soupirai-je. Je... J'essaie mais... J'arrive pas... Je veux juste que Nath revienne et que... Et que je sache où s'en est et s'il... me haït ou non...
-Te haïr ? parla Lysandre. C'est un mot bien fort. Tu n'as rien fait de mal. Il ne peut pas te haïr.
-Détrompe-toi, il aurait beaucoup de raison de le faire... Et je le comprends... D'une certaine manière.
Je tournai la tête, dans l'espoir d'apercevoir Nath mais ce fut Ken que je vis. Il me regardait. Il semblait aller mal. Je me demandais si c'était toujours à cause de mon couple ou si je lui faisais de la peine. En tout cas, il n'osa pas venir vers moi quand il vit que je l'avais remarqué. Il partit même en fond du couloir. Pourquoi avais-je l'impression d'avoir tout détruit ce que j'avais ?Heureusement que j'avais encore ma bande, sinon je commencerais à croire que j'étais destinée à briser toutes mes relations. J'entendis soudain des cris de surprise et un fort " Nath attends ! ". Mon cœur râta un battement. Il était là ! Je me mis à le chercher des yeux et pâlis aussitôt. Je le voyais limite venir en courant dans le couloir, une rage profonde dans les yeux. Il me vit enfin, se stoppa et me dévisagea en grimaçant de colère. Il pleurait à chaudes larmes. Ambre était à ses trousses.
-Nath, je t'en supplie, ne fais pas ça ! lui cria-t-elle, paniquée.
« Ne pas faire quoi ? », me demandai-je, très inquiète. Il était bien furieux, comme je m'y étais attendue. Par contre, j'aurais espéré que ça ne se fît pas en public, mais bon, il ne semblait pas en état de prendre la peine de me faire aller en salle des délégué. Tout le monde nous regardait, étonné de le voir dans cet état. Mon groupe d'ami semblait assez inquiet de cette confrontation. Rosa vint aussitôt me prendre dans ses bras depuis le côté, comme pour me protéger. Lysandre se mit un peu en face de moi, lui aussi désirant prendre ma défense. Mon copain ne parlait toujours pas. Il semblait perdu à me contempler avec haine. Sa sœur vint lui prendre le bras, le suppliant de se calmer. Je rêvais ou elle prenait ma défense depuis tout à l'heure ?
-JE NE ME CALMERAI PAS ! cria-t-il si fort qu'on devait l'entendre à l'autre bout du couloir.
Ambre recula, tremblante face à tant de colère. Mon dieu, je ne l'avais jamais vu ainsi ! Les larmes coulaient déjà sur mon visage. J'avais tant imaginé de ces retrouvailles, où dans tous mes scenarii, Nathou m'en voulait. Je le savais, et Yamiko m'avait prévenue. Malgré tout, même en me préparant mentalement, là maintenant, je me sentis misérable et vulnérable. J'avais l'impression d'être une traîtresse. De l'avoir poignardé dans le dos.
-Miyuki ! me cria-t-il, furax. Comment as-tu pu oser ?!
J'entendis le désespoir dans sa voix. Je n'arrivai même pas à lui répondre, tellement l'angoisse m'envahissait. Je me mis à trembler de peur. Mon amie me serra encore plus fort, le regardant avec un regard noir. Bien sûr, elle ne savait rien donc elle devait le voir comme le méchant de l'histoire.
-Réponds ! lança-t-il. Comment as-tu pu me faire ça ?! Alors que tu m'aimes putain !
Si certains, dont Melody, l'ignoraient encore, là, tout le monde le savait. D'ailleurs, cette dernière qui n'avait rien râté de la scène de ménage, s'avança vers nous, choquée.
-Co... Comment ? demanda-t-elle. Ne... Ne me dites pas que vous êtes ensemble ! commença-t-elle à paniquer.
-Melody, tu crois vraiment que c'est le moment de me parler de ça ?! la gronda-t-il en la fusillant du regard. Ça ne te regarde pas ! Mêle-toi de tes oignons merde ! Je ne suis pas ton petit ami que je sache ! Ni même ton ami ! Tu n'es rien à mes yeux !
Face à ses paroles, Melo se mit à pleurer et partit en courant. Je n'avais jamais vu Nathou parlait aussi mal à quelqu'un. Il était vraiment hors de lui ! En fait, je ne le reconnaissais plus. Je n'osais toujours pas lui répondre, bien trop terrifiée par cette facette de Nathaniel que je n'avais jamais vu. Il s'approcha de moi et posa son regard dans le mien, que je fuis aussitôt. Lysandre s'interposa immédiatement.
-Dégage toi putain ! lui ordonna-t-il. C'est entre elle et moi !
-Nathaniel, tu n'es pas dans ton état normal, tenta-t-il de le résonner. Je préfère t'éviter une erreur.
-Une erreur de quoi ? Tu penses peut-être que je vais la battre hein ?! Tu me prends pour mon père ?! lui cria-t-il en l'attrapant par sa veste.
Mon ami fut choqué par ses propos, au point de ne pas réagir quand il le tint. Nath le regardait avec rage.
-Vas-y, dis le fond de ta pensé, monsieur je juge personne !
-Nath, voyons, je... Je ne pensais pas ça..., tenta-t-il de le rassurer.
-Ah oui, c'est ça, mon cul ! Pourquoi tu la protèges d'abord ? Je croyais que tu l'aimais pas !
-C'est mon amie je te rappelle.
-Ouais, ton amie... Je t'en voudrais toujours pour les larmes que tu m'as fait verser ! A cause de toi, j'étais malheureux ! Et putain... Je me rends compte que maintenant, je suis encore plus malheureux... J'aurais préféré que tu l'aimes ! Car au moins, elle n'aurait pas RUINÉ MA VIE !
Je mis mes mains sur ma bouche, choquée. « Mais qu'est-ce qu'il raconte... ? Il a perdu la tête ! Ce n'est plus mon Nathou ! Je l'ai détruit ! », pensai-je, estomaquée.
-Pousse-toi maintenant ! lança-t-il en le poussant violemment sur le côté.
Il s'approcha un peu plus de moi. A ce moment, je crus voir son père, ce qui m'effraya.
-Réponds putain ! m'ordonna-t-il, la voix tremblante, remplie de colère et de douleur. Pourquoi tu as détruit ma vie ?! Ma famille ?! Je t'avais dit quoi ? Que je la voulais unie ! Je te croyais bilingue mais faut croire que tu comprends rien quand on te parle !
-Nathaniel ! lui cria Rosa. Tu lui parles autrement ! C'est ta petite amie je te rappelle !
-Non, plus maintenant !
J'écarquillai les yeux, peinant à réaliser ses mots.
-Pardon ?! lança mon amie. Tu te fous de ma gueule ?!
-Oh non ! J'ai jamais été aussi sérieux !Je ne peux pas sortir avec une telle...
Il sembla se retenir de m'insulter.
-Avec une telle personne ! Qui a osé me trahir !
-Nath ! cria sa sœur. Arrête ce cirque ! Tu n'as toujours pas digéré c'est tout ! Je sais que tu ne le penses pas ! Je sais que tu comprendras plus tard qu'elle nous a sauvé. Qu'elle t'a sauvé ! T'aurais pu crever un jour merde ! pleura-t-elle.
-Et moi je te le répète, t'aurais pu continuer de vivre normalement et dignement. Notre famille aurait pu rester unie, soudée, normal. Maintenant quoi ? murmura-t-il presque. Papa va se faire virer. On ne verra quasi plus maman et on sera comme seul au monde, dans un endroit qui n'est pas à nous, entouré d'inconnus... Tu trouves ça bien toi ?! lui cria-t-il en se retournant vers elle.
-Oui ! Même si on a tout perdu, je t'ai toujours toi et c'est le principal ! Pourquoi je voudrais vivre avec des gens aussi immondes capable de te blesser ?! Oui, c'est la honte de vivre dans un foyer, oui on se fait remarquer avec notre look de bourgeois et alors ? Tu ne risques plus rien ! Tu es en sécurité, grâce à elle ! Remercie-la bordel !
Grâce à leur conversation, je compris enfin la situation dans laquelle Nath était. Je n'aurais jamais pensé à cette extrémité. Normal qu'il m'en voulait et me détestait. J'avais vraiment ruiné sa famille. Mais Ambre avait raison, je l'avais sauvé. Il devait le comprendre !
-Nath, ta sœur a raison ! osai-je enfin parler. Je t'ai sauvé, je t'ai protégé ! Parce que je refusais que tu souffres ! osai-je enfin le regarder dans les yeux. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps quand j'ai vu la vidéo ! J'avais pensé à ça, mais je voulais tellement me tromper ! Je suis toujours choquée de la façon... dont..., me remis-je à pleurer. Nath voyons ! Tu n'as pas vu la vidéo ? Tu ne réalises pas à quel point c'est immoral de te faire ça ?! Nath... Tes cris de douleur, j'en rêve tous les soirs ! Comment veux-tu que je n'agisse pas ? Je ne suis pas une mauvaise copine justement ! Une personne qui t'aime fera tout pour ton bonheur, au point que tu la détestes ! Je me fiche que tu me haïsses pendant des jours, tant que tu te rends compte que c'était le meilleur pour toi ! Nath, je t'interdis de me quitter ! Je refuse que tu prennes une décision aussi débile dans ce genre de moment ! Après tout ce que tu as fait pour que je t'aime ! Tous tes efforts ! Tu veux que ce soit ruiné à cause de ton père ? Tu veux qu'il pourrisse tout de ta vie ? Nath, tu n'as plus de sommeil, de temps libre, de bonheur ! Tu es enfin libre et tu voudrais me perdre ?! Tu es quelqu'un de très intelligent, alors réfléchis bien avant de me quitter ! m'énervai-je.
Nath semblait analyser ce que je disais. Je ne savais pas si je l'avais convaincu. J'avais très peur en tout cas. Il se mit soudain à rire de manière nerveuse.
-Ah ah... Tu crois vraiment que je vais te pardonner après ces belles paroles ? Que je vais accepter ? Miyuki, espèce d'idiote ! Depuis que les flics et les éducateurs ont débarqué chez moi en sachant la vérité, tout c'est fini ! Tu m'as brisé ! Je me suis senti si trahi par la personne que j'aime le plus ! Est-ce que tu arrives à te mettre à ma place et à imaginer ma douleur ? Qui étais-tu pour croire ce qui était le mieux pour moi ?! Heeein ?! Toi et ta foutue gentillesse de merde ! Tu t'es prise pour un perso de film hein ?! Tu pensais faire une happy ending ? Ba tu te trompes ! J'ai même plus envie de vivre ! Je ne fais que dormir, je mange même plus, et ça à cause de toi ! JE TE HAIS ! lança-t-il en s'approchant violemment de moi.
Je crus qu'il allait me frapper alors je fermai les yeux, terrifiée. Puis j'entendis un violent bruit et une chute. En ouvrant les yeux, je le vis parterre et Yamiko-chan à côté de moi, essoufflée. Que venait-il de se passer ? Elle le regardait avec de la haine.
-Toi... TOI ! lui cria-t-elle en se jetant sur lui pour lui taper l'épaule frénétiquement. Comment as-tu osé essayer de la taper ?! Alors que tu sais toi-même ce que ça fait ?! Tu cherches à devenir comme ton père ?! Espèce de con ! Tu as eu la chance ultime de te faire sortir de là et tu veux la taper ?! Tu dis avoir une vie de merde avec si peu ?! T'as même pas vécu un quart de ce que j'ai eu ! Et tu oses vouloir la taper ?! Même moi qui était vénère contre lui, je ne l'ai jamais tapé à aucun moment ! Je l'ai détesté oui, mais j'étais jeune ! Espèce de con, t'es au lycée ! Comment tu peux pas comprendre la chance que t'as ? Comment tu ne peux pas réaliser que ton père était un fils de pute ?! T'as le syndrome de Stockholm ou quoi ?! Remercie-laaaaaaa ! lui cria-t-elle en le secouant avec force.
Toute haine finit par enfin disparaître dans ses yeux pour laisser place au désespoir. Il trembla et se mit à pleurer fort. Yamiko-chan se redressa et se tourna vers moi.
-Désolée, je t'avais dit de base que je me mêle pas des affaires des autres mais là... Je devais te protéger. Personne ne devrait connaître la douleur des coups, personne... Et surtout pas toi princesse, me sourit-elle tristement. Pas les personnes qui ont un si grand cœur.
Elle s'en alla ensuite. Je la regardai elle, puis Nath, choquée. Il se passait trop de chose en peu de temps. Je venais de me faire défendre par Ambre et Yamiko-chan et j'avais frôlé de me faire taper par mon copain... Le monde à l'envers. Nathou se releva lentement, tremblant. J'avais bien vu que la jeune fille ne l'avait pas vraiment tapé par terre. Elle l'avait fait à la manga, sûrement pour ne pas appliquer ce qu'elle détestait tant. Bien qu'elle semblait quand même l'avoir tapé pour qu'il se retrouvât à terre, mais on dirait que c'était pour la bonne cause.
-Miyu..., murmura-t-il faiblement. Je... Oh mon dieu... Qu'est-ce que j'ai faillit faire ? réalisa-t-il en se mettant sur les genoux, pleurant fort. J'ai... J'ai... J'ai faillit être comme mon père... Moi qui le déteste tellement...J'ai faillit lui ressembler... Je m'en veux... ! sanglota-t-il, les mains contre son visage.
Je quittai les bras de Rosa pour m'approcher aussitôt de lui, m'agenouillant et le prenant dans mes bras. Il pleura fort dans mon épaule. Je lui caressai le dos gentiment, essayant de le rassurer. Je savais qu'il allait s'en vouloir, et j'avais bien compris qu'il n'était plus lui avant. Yamiko-chan avait réussi à être le déclic. Qui l'aurait cru ?

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 14, 2020 ⏰

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