CHAPITRE 15 : Jeunesse, adieu !.... Le temps a dévoré sa proie ;

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Pdv Eren

Mon esprit émerge doucement. J'ai pas envie de me réveiller. Je sais que je dors. Et ça me donne encore moins envie de me réveiller. Mais quand on sais qu'on dort et qu'on lutte pour pas se réveiller, ben on se réveille. Le cerveau est bizarre des fois.

Je me réveille donc tranquillement et à mon plus grand regret. J'ouvre d'abord un œil pour observer autour de moi. Le soleil passe à travers la fenêtre et chauffe faiblement la pièce. Un petit faisceau laisse une traînée de poussière de lumière.

C'est joli. Quand j'étais petit, je jouais à essayer de manger cette poussière. Je n'y arrivais jamais. C'est pas étonnant d'ailleurs. Quel gamin débile j'étais à cette époque...

Et je crois que je le suis toujours... NO COMMENTS !!!!

J'ouvre ensuite très difficilement le deuxième œil. J'ai envie de rester allongé pendant des heures. Je suis tellement bien dans ce lit tout chaud. Flemme de me lever. Flemme de bouger. Flemme même de réfléchir à l'endroit où je suis.

Oui parce que je suis pas dans ma chambre... attend une minute.... QUOI ?? Je suis pas dans ma chambre ?? Mais je suis où alors ?

Je tente de me redresser mais quelque chose m'en empêche. Je regarde de quoi il s'agit. Un bras... Oh putains, y a un bras dans le lit ! Mais il est à qui se foutu bras ? Je me dévisse le cou pour voir la personne au bout du bras. Je ne peux voir que des cheveux noir corbeaux.

Je suis rassuré. Au moins il y a quelqu'un au bout du membre... mais qu'est ce que je raconte moi ? Encore heureux qu'il y ai quelqu'un au bout du membre. Non mais franchement, quelle idée. Moi, le matin, au réveil, c'est pas joli à voir.

C'est alors que tout me reviens d'un coup, comme une bonne gifle en pleine poire. La crise de Livaï, la piqûre que j'ai dût lui faire et le fait qu'il se soit endormi dans mes bras.

C'est super. Je dort avec un mec trop canon, super sexy sur lequel je craque totalement, froid, un peu cruel, très chiant sur les bords, indifférent de tous et qui...n'est autre...que...mon....

......ENTRAÎNEUR !!!!!!!!

OH PUTAINS DE BORDEL DE MERDE DE CANARD ROSE À POIS VERT ET À MOUSTACHES !!! JE SUIS DANS UN LIT AVEC MON ENTRAÎNEUR. Ou devrais je plutôt dire : JE SUIS DANS LE LIT DE MON ENTRAÎNEUR !!!!!!!

Bon du calme Eren tranquille. Tout va bien, tout va très bien, tout va très très bien, tout va très très très....MAL ! PUTAINS !!! Souffle Eren, souffle... voilà ça va mieux...

Je me calme enfin après presque dix minutes de panique. J'essaie ensuite de m'enfuir sans réveiller Livaï. Oui carrément de m'enfuir. Non mais imaginé si il me retrouve dans son lit ? Adieu ma chance de me perfectionner en surf.

J'ai de la chance, Livaï est totalement exténué par sa crise de la veille. Je me contorsionne dans tous les sens pour pousser son bras de mon torse sans le réveiller. Puis je me lève tous doucement du lit. Je suis maintenant assis sur le bord du lit et m'apprête à me relever.

Je fais attention de ne pas me lever trop vite. Ça pourrait faire rebondir le matelas et je voudrais pas réveiller Livaï. On y va à trois. A la une. A la deux. A la...

-Oi gamin. Tu fou quoi ?

-KYAAAA !!!

Je bondis jusqu'au plafond. Il m'a fait trop peur cet abruti. Je me retourne vers lui, rouge comme une tomate. Non je suis sûr que je suis encore plus rouge qu'une tomate.

Livaï me regarde avec une lueur d'amusement dans le regard. Je me sens stupide. Un vrai gamin. J'ai honte en fait.

-Qu'est-ce que tu fais gamin ? Il est encore tôt.

-En fait, il est déjà une heure de l'après midi.

Livaï se retourne et regarde le réveil. Il ouvre légèrement les yeux en mode « oh shit » puis me regarde de nouveau.

-Pourquoi tu m'as pas réveillé ?

-Ben tu semblais bien dormir alors j'ai pas voulu te déranger.

Non en fait je voulais pas que tu te réveille dans mes bras vu que t'es mon entraîneur et que, du coup, on peut pas vraiment sortir ensemble et surtout que tu voudras jamais sortir avec moi puisque, comme tu le dis si bien, je suis qu'un gamin et que... putains !! Mais calme toi Eren !

Je souffle encore un bon coup. La tension baisse totalement et fini par disparaître avant de remonter en flèche.

Non mais je suis en train de rêver. Dite moi que c'est un rêve. Ce qui m'arrive n'est pas réel. Même si au fond, j'en meurt d'envie.

Livaï c'est redressait du mieux qu'il a put pour s'asseoir et maintenant il tapoté le matelas à côté de lui pour me faire comprendre de venir le rejoindre.

Après une brève hésitation je fini par céder et alla m'asseoir à côté de Livaï. Aussitôt assis, il enroulant ses bras autour de mon torse et posa son menton sur mon épaule.

-Merci pour hier, me chuchota t-il dans l'oreille. Il y en a plein qui aurait perdu tous leurs moyens et qui m'aurait laisse me débrouiller.

-Enfin Livaï, c'est normal de s'entre aider.

Ni l'un ni l'autre nous n'ajoutons rien. Nous savourons ce court instant on nous sommes enlacé tous les deux. Et ce fut à ce moment que j'en ai trouvé le courage. C'était à moment là que je devais savoir et pas à un autre. J'en étais sur.

Alors d'une petite voix je parvint à l'appeler.

-Euh, Livaï ?

-Quoi ?

J'hésite. Mais il faut que je sache. J'en ai besoin. Je le regarde droit dans les yeux et je me lance. Je lâche quatre mots. Qu'être petits mots qui font tous le mystère qui entoure Livaï.

-Comment tu t'es blessé ?...

L'amour de l'océan / Ereri-rirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant