L'amour de l'océan / Ereri-riren

CHAPITRE 57 : Et je serai face à la mer

Pdv Eren

Aussitôt dit, aussitôt fait...

Dès le lendemain matin, Hanji, tout excitée de recevoir du monde, nous avait tiré, que dis-je nous avait trainé au sol, enfin surtout moi, du lit à quatre heures du matin. Vous vous rendez compte ? QUATRE HEURES DU MATIN !!! Même pour aller à l'école je ne me lève pas aussitôt ! Il faut être complétement fou pour se lever à une heure aussi matinal. Même le soleil il dort encore...

C'est donc avec très grande réticence que je suis sorti du lit tout courbaturé, et la tête dans le cul, ne comprenant pas un traitre mot de ce qu'essayait de me raconter la folle. Et je pense que Livaï n'apprécie pas vraiment non plus ce traitement de faveur aux grognements qu'ils laisse filer furtivement d'entre ses lèvres...

Bien évidemment ce n'était pas de se lever tôt le problème. Son corps ne supportait tout simplement pas d'avoir si peu de temps pour se reposer et se remettre des émotions de la veille. C'est donc après un tendre massage et un étirements tout en douceur de ses jambes réalisé par mes soins, que les choses sérieuses commencèrent...

Hanji nous conduisit au super marché le plus proche de chez elle. Nous sommes arrivés à six heures sur le parking. On est un dimanche. Le magasin ouvre à 9h30. Autant dire que nous avons du temps à perdre... Nous parlons un peu. Rigolons aussi. 

Mais surtout, je n'ai jamais vu Livaï aussi heureux. Il sourit. Il rigole. Il raconte des bêtises. Cela me fait vraiment du bien de le voir aussi détendu.

Le temps passe. Le magasin n'ouvre toujours pas. Et tandis qu'Hanji et Livaï continuent de parler de tout et de rien, je commence sérieusement à en avoir marre d'attendre. J'aurais put me rendormir. Mais comment y parvenir avec une Hanji sauvage qui passe son temps à sauter et courrir partout ?

Le magasin ouvre enfin ses portes et nous sommes les premiers client de la journée. J'aurais été à la place des employé, j'aurais râlé de voir des gens se pointer dès l'ouverture... Notre trio progresse rapidement entre les rayons, faisant le plein de viande. Hanji surtout. Moi je m'occupe de pousser Livaï. Et ce dernier donne les directives à sa tarée d'amie.

Je remarque que Livaï me regarde du coin de l'oeil. Une expression que je n'avais encore jamais vu sur son visage. Il a une idée derrière la tête. Il me fait des cachotteries. Encore un mensonge ? Une tromperie ? Non. Pas avec ce regard la. Plus comme ci il préparait quelque chose pour me surprendre...

Toujours en me posant de nombreuses questions, nous finissons les courses à onze heures pétante. Puis nous rentrons chez Hanji pour finir de tout préparer. Je me demande encore à quoi cela servait de me réveiller si tôt pour préparer juste un barbecue... Et encore plus pourquoi attendre l'ouverture du magasin presque trois heures avant sur le parking...

Enfin, Livaï et Hanji, eux, on l'air de bien s'amuser... Tout le reste de la matinée et pendant une bonne partie de l'après midi, la jeune femme nettoya sa maison de fond en comble, sous les directives de Livaï, bien sûr.

Moi en attendant, je reste sur mon téléphone à regarder les actualités dans le monde du surf. Apparemment personne n'a encore ébruité la vérité concernant Livaï. Et heureusement. Je sais que Livaï veut le faire lui même, alors il ne faut pas qu'un de mes abrutis d'amis le fasse sous peine d'être de corvée balais pour les cinquante prochaines années.

L'après-midi passe super vite. Mais aussi super lentement. J'ai trop hâte de retrouver mes potes. Mais surtout, j'ai hâte que Livaï finisse par me dire pourquoi il me lance ses regards aussi suspicieux...

Je serais bien allé lui demander si Mikasa ne le collait pas trop...

C'est à peu près vers dix-neuf heures que tout le monde arrive enfin, tous aussi excité les uns que les autres.