L'amour de l'océan / Ereri-riren

CHAPITRE 46 : C'est vous, la tête en fleurs, qu'on croirait sans souci,

Pdv Eren

Après avoir fait un détour chez hanji pour qu'Armin puisse s'habiller et que nous récupérions nos chaussures, nous avons pris la route en direction du boulot de Sacha. Pendant que je conduisais, Armin passait des coups de file à tous nos camarades pour leur donner rendez vous.

Au début ils étaient plutôt réticent à gâcher leurs dimanche pour venir nous aider. Mais quand Armin leur a dit et je cite : "le couple d'Eren est en danger !" Ils ont tous rappliqué en quatrième vitesse.

Certains pour m'aider comme Armin et Connie. D'autres pour ce foutre de ma gueule comme Jean. Parce que, selon lui, je suis un gamin irrécupérable et psychologiquement instable totalement incapable de gérer des situations compliqués...

Tête de cheval !

Et puis mon couple n'est pas en danger d'abord ! Enfin pas trop... Je crois...

Nous arrivons assez rapidement à notre destination. Sacha est déjà là. Normal elle bosse le dimanche matin dans ce petit restaurant en bord de mer. Il y a aussi Connie. Normal, il adore traîner avec notre amie serveuse. Ça doit bien faire trois ans qu'il lui fait des avances. Mais l'autre grande cruche ne se rend compte de rien...

Il y a aussi Reiner et Bertolth dans un coin en train de se becotter. Comme ci j'avais besoin que l'on me rappel la mauvaise position dans laquelle je me trouve avec Livaï. Donc au final, oui, mon couple est en quelque sorte menacé par ce con de blond aux gros sourcils. Franchement merci les gars...

Armin et moi nous rapprochons deux pour les couper dans leurs "ébats".

-Mais fais pas chier Jeager ! Sexclame Reiner alors que je retire Bertolth de son étreinte pour avoir la place de passer.

J'ai choisi la chaise du fond donc j'irais sur la chaise du fond. Oui je suis chiant et je l'assume. Et puis, c'est comme ça que Livaï m'aime alors je ne changerais rien à mon comportement.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Armin nous a dit que c'était de la plus haute urgence. Intervient Connie avant qu'il n'y ai une bagarre qui se déclenche.

-On attend les autres et je pourrais tout te dire. Je répond calmement, bien que mon timbre de voix ne trompe mon énervement.

Oui, mine de rien ma colère contre Erwin remonte petit à petit. En même temps, quoi de plus normal après ce que ce bâtard à fait. Je n'étais pas là personnellement mais je peux très bien imaginer la douleur de Livaï quand ce con l'a mis sur ses jambes. Quelle personne sensé ferait elle ça ? C'est comme jetter un chien du toit et lui demander de voler.

Y a rien à espérer de cette méthode...

Nous attendons quelques dix minutes avant que Jean débarque bras dessus bras dessous avec un parfait inconnu qui se prénomme Marco. Apparemment ils sont en couple. C'était donc pour ça que Jean c'est ouvertement foutu de ma gueule. Parceque lui il a quelqu'un au moment où je risque de perdre mon amant.

Il en a du culot cet enfoiré. Il rigolera moins quand il saura ce qu'il s'est vraiment passé. Jean est peu être un sale con mais il ne rigole pas quand il s'agit de violence. Au fond, c'est un vrai chamallow.

Mis à part ça, Marco c'est trouvé être quelqu'un de très sympathique. Quelqu'un que je vais pouvoir martyriser juste pour emmerdé l'autre tête de cheval.

Arrive ensuite Annie, accompagné de deux filles que je ne connais pas. Une grande brune nommé Ymir et une petite blonde appelé Historia.

Et devinez quoi ?

Non vous ne voyer pas ?

Un indice ?

Ça commence par un c. On est généralement deux. Et c'est ce que je risque de ne plus être d'un moment à l'autre.