CHAPITRE 7 : Rendre un peu de fraîcheur à tant de fleurs fanées,

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Pdv Livaï

Quand j’ai ouvert au gamin, mon cœur c’est arrêté de battre. Il était tellement mignon avec ses grands yeux vert et ses joues légèrement rougies par le froid. À ce moment là, je ne pouvais plus le rejeter. J’avais envi de me confier à lui, je sentais que je pouvais lui faire confiance. Mais c’est quoi cette attitude là ? C’est pas mon genre ça !! Reprend toi mon vieux.

J’ai constaté qu’il avait également une valise et un gros sac sur le dos. Sûrement son matériel.
Pour le moment, il est parti déposer ses bagages dans sa chambre pour trois jours. Moi, je l’attend, assis sur le canapé à ma place habituelle.

Je me demande ce que Erwin à en tête. Pourquoi faire de moi l’entraîneur de ce gamin ? D’accord j’ai été un surfeur. Un des meilleurs. Bon ok, le meilleur de ma génération.  Mais maintenant je ne suis plus rien. Juste une épave que tous le monde à oublié. Et c’est très bien comme ça.

Dès que j’ai recommancé à marcher, je suis souvent sorti me promener dehors avec Hanji. C’était surtout elle qui me forçait à la suivre plus qu’autre chose mais bon. Passons. Là où je veux en venir c’est que les passants se retournait toujours sur mon passage. Certain me regardaient juste comme ça, d’autre se parlaient entre eux et disaient des trucs du genre «celui là il a plus de vie » ou « Comment peut il continuer à vivre ainsi ».

Faut dire qu’au début, je marchais en me tordant dans tous les sens et à 0,5km/h. Alors forcément,  ça laisse couler les suppositions.

Mais ce qui me faisait le plus mal c’était les regards de pitié que l’on me lançait à chaque fois. Tous me regardait avec cette lueure disant « je suis désolé ». Et c’est ce qui m'insupportait le plus. Je ne veux pas de pitié. Je suis un homme comme un autre et je ne veux pas bénéficier d’un avantage ou d’un traitement de faveur particulier du fait de mon handicap.

Des bruits de pas dans les escaliers me ramènent à la réalité. Je regarde Eren sans rien dire. Il ne m’a pas encore vu et je peux le détailler.

Il est grand. Plus grand que moi – no comments. Il a également l’aire musclé. Ses cheveux bruns en bataille semble voler sous la caresse délicate d’une brise. Son nez est légèrement retroussé tandis que ses lèvres sont pulpeuses et d'un rouge écarlate. Mais le top du top, se sont ses yeux émeraudes qui vous clouent sur place.

Même moi, qui suis sans doute l’homme le plus froid et antisociale du monde, je me retrouve totalement démuni face à son regard.

Le gamin se retourne vers moi et sourit en constatant que j’étais dans la pièce. Mon dieu. Ce sourire me fait craquer. Non ! Je ne peux pas me laisser aveugler par mes sentiments. J’ai juré qu’après Farlen et Isabelle, plus personne ne pourrait atteindre mon cœur. Il en est hors de question.

Eren s’assoit dans le fauteuil face à moi et me sourit toujours aussi niaisement.  Je reste impassible.

-Bonjour, tant-il en me tendant la main. Eren Jeager.

Je regarde sa main un instant puis fini par répondre d’un ton froid.

-T’as des trous de mémoires ? On c’est déjà vu hier.

-Oui, mais là on est sensé faire de plus amples connaissance non ?

-Non.

-Oh aller !!

-Non.

-Tes pas drôle.

-Non.

Il me regarde un instant avec indignation. J’ai décidé d’être chiant alors je le serais jusqu’au bout. Mais apparemment, cela ne décourage pas le gamin pour autant.

L'amour de l'océan / Ereri-rirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant