CHAPITRE 48 : Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,

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Pdv Livaï

La nuit est passée lentement... Trop lentement...

Je n'ai fait qu'attendre Eren. Parfois craignant pour lui. L'instant d'après rageant contre lui. Où à t'il bien put aller pendant tout ce temps ?

Il était parti la veille au matin et était resté injoignable toute la journée. La nuit était passée. Et ce matin, de nouveau, il ne répond pas à mes appels...

Il est sept heures du matin et j'attends encore son retour. La peur me rongeant un peu plus à chaque seconde. Ce gamin va finir par me faire avoir une attaque si ça continue...

J'ai attendu, seul, que le temps passe et qu'Eren rentre enfin...

Le salon est resté vide pendant un long moment. Hanji, elle, a dormit comme une pierre jusqua neuf heure trente avec la certitude que Eren n'allait pas tarder à revenir et que rien ne lui était arrivé.

Je le sais pourtant que c'est un casse cou. Qu'il a une facilité déconcertante à se mettre dans des situations impossible. Desquelles il parvient à s'en sortir indemne. Et pourtant je continue encore à craindre qu'il lui arrive quoi que ce soit...

Et c'est fondé ! Avec ce qu'il s'est passé au Portugal j'ai des raisons d'être effrayé !!!

Si je le pouvais je ferais les cents pas. Si bien qu'il y aurait déjà un trou dans le sol...

Évidemment j'ai déjà tenté de l'appeler. Et devinait quoi ? Il possède un forfait 50 giga, SMS et appel illimités mais on ne peut jamais le joindre...

Le stress et l'angoisse me ronge les entrailles comme jamais auparavant. Bien sûr, Hanji a tenté de me rassurer à plusieurs reprises, me disant que tout allait bien se passer. Qu'Eren allait rentrer d'ici quelques minutes maintenant. Mais ma peur de le perdre était bien trop grande. Si bien que je la renvoyait bouler avec des paroles que je n'aurais jamais prononcé en temps normal...

J'étais encore le regard fixe sur l'horloge, il était environ onze heure... quand la porte d'entrée s'ouvrit.

Mon coeur fit un bon dans ma poitrine, comme ci il venait de recommencer à battre. Plein d'espoir, je dirigeait mon fauteuil roulant vers la porte d'entrée, d'où me provenait des éclats de voix.

Je reconnu bien évidemment celle d'Eren. Éternellement accompagnée de son ami blond à tête de champignon. Et bien que terriblement heureux de le savoir sain et sauf, mais surtout de nouveau avec moi, je me force à prendre un air de colère.

Me laisser une journée entière sans aucunes nouvelles, sans même me prévenir de ce qu'il comptait faire... Pendant de longues heures je me suis imaginer ce qu'Eren pouvait faire de pire à Erwin. Même jusqu'à aller le menacer avec un couteau sur la gorge. Car Eren, je n'en doute pas, pourrait en être parfaitement capable.

J'arrive dans l'entrée ou les deux amis sont encore en grande conversation, rigolant de je ne sais quoi. Je ne parviens qu'à saisir que quelques morceaux de phrases du genre :

-Non mais t'as vu sa tête ?

-Une vrai poule mouillé...

-Et tout le monde qui jouait son rôle à la perfection !

-Sûr qu'il nous emmerdera plus...

Tout cela ne fait que renforcer mon inquiétude sur ce qu'Eren aurait put faire à Erwin.

Les deux adolescents se rendent enfin compte de ma présence et leurs expressions changent du tout au tout. Il ne reste plus rien de leurs sourires joviales et des yeux rieurs, transformé en une expression de culpabilité.

L'amour de l'océan / Ereri-rirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant