CHAPITRE 24 : Et la sève remonte à son front dégarni.

1.7K 167 42
                                    

Pdv Hanji

J'arrive très rapidement chez Erwin. J'ai du griller presque vingt feux rouges. Eren n'a pas était très précis. Tout ce qu'il m'a dit était que Livaï venait de convulser et qu'il refusait d'aller à l'hôpital. J'ai pas cherché plus loin et j'ai sauté dans ma caisse pour les rejoindre au plus vite.

Je défonce la porte d'entrée plus que je ne l'ouvre et je me rend dans le salon. Là, je trouve Eren, debout, faisant face à un Livaï assis dans le canapé, blanc comme un cachet d'aspirine, un verre d'eau dans les mains.

Pdv Livaï

Je ne veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas.

Hanji, va t'en s'il te plaît. Je ne veux pas que tu me vois comme ça. Je ne veux pas que tu me vois aussi misérable. Je ne veux pas que tu vois à quel point je suis tombé si bas.

Toi aussi tu m'a connu au sommet de ma gloire. Toi aussi tu m'admirais. Et maintenant je ne t'inspire rien de plus que de la pitié. Je t'en pri, je t'en suppli, va t'en. Ne me regarde plus. Je ne veux plus que tu me vois m'enfoncer petit à petit.

Je suis lâche. Je fais pitié. Je ne suis plus rien. Alors ne reste pas à côté de moi. Je suis un boulet à ton pied. Je t'empêche d'avancer. Alors ne reste plus auprès de moi. Je ne suis qu'un poids. Une misérable loque sans imortance.

Pdv Hanji

Je regarde Livaï sans faire attention a Eren. Je ne lui adresse même pas la parole. Je me contente de regarder Livaï. Il a la tête baissé, et il refuse de me regarder. Ses mains tremblent, trahissant sa peine, son dégout de lui même.

Je m'assoie à côté de lui, le regarde encore un instant, puis, sans crier gare, je le prend dans mes bras. Je calle sa tête contre mon épaule, et je le sert très fort. Il ne me repousse pas. Je veux qu'il comprenne qu'on est là pour lui, que jamais on ne le jugera, jamais on ne l'abandonnera.

-Livaï, murmurais-je. Je t'en prit, laisse nous t'aider. Tu ne peux pas t'en sortir seul. Tu as besoin que l'on t'aide. Si tu nous repousse, on ne pourra rien faire pour toi, alors je t'en suppli, laisse nous t'aider.

Je commence à sentir Livaï trembler dans mes bras. Il pleur silencieusement. Je sens des petites perles humides mouiller mon épaule.

Je regarde Eren un court instant. Il n'a jamais vu Livaï dans un tel état de faiblesse. Cela se voit sur son visage. Il ne sait pas quoi faire. Moi si. J'ai déjà eu affaire à ce genre de situation. Je reporte mon attention uniquement sur Livaï. Pour le moment il n'y a que lui qui compte.

-Livaï, écoute moi. Tu dois aller à l'hopital...

-Non, gemit-il. Je ne veux pas.

-C'est juste pour qu'il voit comment tu vas. Fais moi confiance. Tu sais que je te dis la vérité, que jamais je ne te mentirais.

Je sens Livaï se crisper. Il déteste les hopitaux. Quoi de plus normal après ce qu'il a vécu. Erwin et moi, on lui avait promis que plus jamais il n'aurait besoin d'y retourner. Et maintenant, je lui demande d'y aller.

-Je resterai avec toi. Je te le promet. Plus jamais je ne te quitterai.

Livaï relève la tête timidement, il me regarde du coin de l'oeil. Il a peur. Il n'a pas confiance. Je le vois bien dans son regard gris. Il est totalement perdu. Ses prunelles sont voilés par une expression d'incompréhension. Dans ses moments là, on dirait un enfant qui a perdu sa mère et qui la cherche avec désespoir.

-Il faut que tu ailles à l'hopital. Dis-je doucement.

Lentement, il hoche la tête par l'affirmative. Je repporte mon attention sur Eren qui regarde toujours Livaï avec peine. Son regard à changé. Avant il le regardait comme une personne normal. Maintenant, on peut y voire une pointe de compassion, de pitié.

Il ne faut pas qu'il le voit... Il ne faut pas que Livaï le remarque, ou sinon, il aura l'impression d'avoir été également trahit par Eren.

Je repousse delicatement Livaï en lui prétextant que je vais lui chercher un pull car il fait froid dehors. J'entraîne Eren à ma suite, et une fois dans la chambre de mon ami, je lui expose la situation.

-Écoute moi Eren.

Le brun me regarde toujours avec ses yeux reflétant la pitié. Il faut que j'arrive a faire disparaitre cette lueure. Pour le bien de Livaï.

-Change moi ca tout de suite, dis-je d'un ton rude.

-Que...?... Quoi ?

-Ton regard. On y lit de la pitié envers Livaï. Je t'interdit de garder cette lueure au fond de tes yeux. Tu as promis à Livaï de ne jamais le regarder autrement que comme un être humain normal. Il a déjà perdu ma confiance ainsi que celle D'Erwin. Il est hors de question que cela soit pareil avec toi. Tu es la seule personne sur qui il puisse se reposer. Alors fait disparaître cette lueure. Imédiatement.

Le gosse me regarde, un peu perdu. Mais je vois qu'il a très bien compris où je voulais en venir. Je ne m'attarde pas plus sur son cas. Je ne veux pas laisser Livaï seul trop longtemps. Cela pourrait mal tourner. Et je sais de quoi je parle...

J'attrape le pull que j'étais venu chercher et je retourne auprès de Livaï, suivit de près par Eren. Peu de temps après, on se retrouve tous les trois dans la voiture. Je conduis tandis que Eren se trouve derrière avec Livaï pour le réconforter.

Très rapidement, on se retrouve à l'hôpital le plus proche et Livaï est immédiatement pris en charge. Pour une fois que les urgences sont rapides... J'attend avec Eren un moment qui nous semble interminable à l'un comme à l'autre. Puis au bout de plus de cinq heures d'attente, un médecin vient enfin nous voir et nous explique le tout.

Livaï a fait une crise de convultion. Là, il ne nous apprend rien de nouveau. Mais cette crise est dut à plusieurs facteurs. Fatigue, stress, douleur... Livaï cachait tout sans rien nous dire. Je me sens mal. J'aurais dû faire plus attention à lui, lui rendre plus souvent visite. Je le savais pourtant.

Je savais qu'il était fragile mentalement. Mais je n'ai pas fais plus attention à lui.

Livaï doit rester en observation à l'hôpital pendant environ quatre jours. Eren se porte volontaire pour rester avec lui tout ce temps. C'est le mieux. Ce gamin est la seule personne en qui Livaï a une pleine confiance. Il vaut donc mieux qu'il reste avec lui.

Je m'en vais donc avec deux certitudes.

La première est que plus jamais je n'abandonnerais Livaï. Plus jamais une semaine ne s'écoulera sans que je lui rende visite.

Et la deuxième, Livaï est Eren sont très proche. Plus que simple elève-entraîneur...

-----------------------------------------------------------

Voili voilou le dernier chapitre en date !!!

OK il se passe pas grand chose mais c'est pas grave. Comme ça je laisse durer le suspens.

Ne m'en voulez pas. Vous apprécierez davantage la suite.

Comme toujours Merci d'avoir lu ce chapitre. Et n'oubliez pas de commenter.

Gros kissous 😙😙😙😙

L'amour de l'océan / Ereri-rirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant