CHAPITRE 8 : À tant de sentiments qui dorment dans mon sein.

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Pdv Eren

-Eh ben décidément, tu sais vraiment ce que tu veux et t’es pas prêt à abandonner. Me souffla Livaï.

Après qu’il ai prononcé ces quelques mots, je ne put m’empêcher de sourire comme un débile. Et je put voir une ombre de sourire se dessiner sur le visage de Livaï.

Wait.

Attend une minute…

WHAT ??

Alors finalement il sait sourire. Mais c’est génial !

Enfin bref. Passons. Je lui ai promis de lui prouver que je n’étais pas comme les autres personnes. Que jamais je ne le prendrai en pitié. Et je vais tenir cette promesse à partir de ce soir.

-Dites, est ce que je peux vous appelez Livaï et vous tutoyer ? Demandais je timidement.

-Évidemment, je ne vois pas pourquoi tu pose la question. Je ne suis pas si vieux que ça. Me répondit il. 

Le reste de la soirée passa sans que je ne le vois. Nous avons parlé un long moment faisant plus ample connaissance. Enfin, moi je parlais. Livaï n’a pas l’aire d’être très bavard mais ça ne me pose aucun problème. J’aime la manière avec laquelle il hausse les sourcils lorsque je lui raconte des anecdotes sur ma vie avec le surf.

Il est tellement craquant. J’avoue que je ne comprend pas pourquoi il n’a pas trouvé de femme. Malgré son handicap, il est plutôt beau mec et très mystérieux.  Et d’après ce que je sais, les femmes aiment le mystère.

Cette pensée vint m’en amener une  autre.

Pourquoi est ce qu’il vit chez Erwin ?

Mais surtout, pourquoi je doit surveiller qu’il mange correctement ?

Là, j’avoue que je comprend pas du tout. Enfin, je lui poserais la question plus tard mais pour le moment, je ne veux pas ébranler le peu de lien qu’il y a entre nous.

Sinon  il faudrait tout recommencer. Et ça, j’en ai pas trop envie.

Livaï regarde l’heure, me coupant dans mon quasi monologue. Je regarde également l’heure. Déjà 19 heures !! Mais je suis un vrai moulin à parole. Déjà cinq heures que je parle sans m’arrêter.

Pauvre Livaï. Il a dit souffrir en m’écoutant raconter ma vie. Je m’en veux un peu quand même. D’ailleurs il doit le voir.

-Oi, gamin, c’est quoi cette tronches de trois mètres de long ? Me demande t-il sans changer d’expression.

-C’est juste que, j’ai dut t’ennuyer avec mon blabla inutile et stupide. Murmurait je honteux.

Il ouvrit plus grand ses yeux en signe de surprise. Me regarda un instant, puis fini par me répondre.

-Pas du tous. Tu es la première personne qui me parle d’elle sans me juger. Tu m’as parlé comme ci j’étais normal. Même Erwin et Hanji ne m’ont jamais parlé ainsi. Ça m’a fait drôlement plaisir. Et surtout, je peux maintenant confirmer ce que tu as dit plus tôt. Tu n’es pas comme les autres personnes. Et je crois que j’aime bien t’écouter parler.

Cette fois mon visage rayonne tellement je suis heureux de ce qu’il vient de me dire. Personne n’a jamais dit ça avant. Armin et Mikasa faisait  genre "oui on t’écoute". Jean me disait clairement "ta gueule". Reiner, Berthold, Annie, Sacha et Conny en avaient clairement rien à foutre. Livaï était la première personne qui m’avait écouté avec attention et sans jamais me dire de la fermer.

Je retire tous ce que j’ai dit lors de notre premier rencontre. Ce n’est ni un enculé ni un connard. Juste un homme renfermé, discret, mystérieux, et qui est possèdé par ces démons. Et je veux tous faire pour lui redonner le sourire.

L'amour de l'océan / Ereri-rirenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant