Un couteau de provenance inconnue

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Hurlant de douleur, l'assassin encore inconnu était attaché sur une grande table en bois. Torturé avec tout sortes d'objets, ces cris s'entendaient dans toutes les caves du château de Brise-Vent.

Il ne voulait pas parler, la souffrance était-elle qu'il tomba dans le comas un bon nombre de fois.

Matel voulait ces informations, qui en voulait à la vie de son fils.

Harry lui était dans sa chambre avec Elodya, il lui expliquait chaque détails de sa mauvaise expérience.

- franchement si père était encore en vie, ça ne se serait pas passé comme cela ! S'ennervait Harry

-je suis là maintenant ne t'inquiète pas, dit elle passant ces mains sur les cuisses d'harry.

Harry se retirait des douces mains de la prêtresse.

-pas maintenant je me sens pas très bien, lui repondait le prince

Insistant, Elodya tentait de mettre à l'aise Harry, mais sans succès, celui-ci se redressa puis quitta la pièce, laissant pour unique personne, Elodya dans la pièce.

-Mais faite le parler plutot que de le faire hurler ! Ordonnait Matel un bon nombre de fois au tortionnaire.

-Je le ferais ma reine. Lui répondit-il, tout en arrachant un nouveau l'un des ongles de la main.

Matel se dirigeait par la suite vers la salle du trône. Elle ne le disait pas, mais la vu du sang l' horrifiait. Étant plus jeune, son père fût torturé avant que Briak son mari le secourut sauvant au passage la cité d'un terrible massacre. Quatre cents chevaux galopant dans toute la ville. C'était une grande bataille. Son père mourut peu de temps après son sauvetage. Les blessures étaient bien trop importante. Depuis, Matel détestait la torture, mais elle ne pouvait pas ignorer la tentative d'assassinat.

L'hiver était rude sur la région d'Hatkali. Eoguel se trouvait sur les murailles du château à faire l'inspection des troupes. Le froid endormait vite les gardes, certains ne faisant pas attention, perdent des doigts de pieds. D'autres préféraient abandonner son poste pour se réchauffer au côté du feu qui se trouvait juste derrière lui. Eoguel n'aimait pas ça, les gardes trouvaient toute sorte d'excuse qui pour le jeune prince était stupide et inutile.

Il convoqua toute la garde au centre de la cour du château.

Ils étaient nombreux, mais pas assez pour impressionner Eoguel. Il grimpa sur l'estrade puis se dressa face à la foule.

-Vous ! Garde du vent d'hiver, défenseurs de Roche-Hiver, qu'elle est votre serment ? Hurla le prince avec charisme.

" Nous gardes du vent d'hiver, défenseurs de Roche-Hiver et de toutes ces contrées, nous donnons notre vie à servir le roi ainsi que sa descendance, au nom du peuple et de notre serment que nous faisons aujourd'hui "

Après avoir récité au mot prêt leur serment, Eoguel récita quelques passages, soulignant quelques points importants.

-Hmmm Défenseur de Roche-Hiver et de toutes ces contrées... j'espère que vous plaisentez. Je vous retrouve soit endormi, soit en train de vous réchauffer pret du feu voir même auprès de quelque chose d'autre comme une femme.

Certains de la garde rigolèrent quand le prince parlait de la partie sur les gardes qui se réchauffaient auprès des femmes. Il est vrai que ceci n'était pas courant, mais ceux là devait faire partit des personnes ayant déjà pratiqué cette expérience lors de leur tour de garde.

-Vous trouvez ça drôle ? Les reprit Eoguel-Non mon seigneur, s'exclamait un garde terrifié par Eoguel.

-Comment compter vous défendre Roche-Hiver et ces terres avec un tel comportement, vous n'avez aucune excuses.

Parmi la foule un bras ce leva, c'était celui d'un garde complètement apeuré parce qu'il allait dire au prince.

-On à froid seigneur, la garde est très difficile vous savez.

Avoir le courage de répondre à un seigneur était très risqué, mais répondre à son fils était tout aussi dangereux voir même pire car les enfants se croient tout permis et se protège derrière leurs parents. Eoguel n'appréciait pas qu'on conteste ces dires et répliqua aussitôt.

-Vous savez, si j'étais un garde je ne serais pas même venue me plaindre de plus....

Une voix arrêta Eoguel aussi vite qu'il était parti sur son monologue. Des frissons parcouraient le corps du prince.

-Eoguel, tu ne connais pas leur travail, alors en qu'elle droit tu critique leurs manières de faire.

Eoguel se retournait et découvrit le roi sur le balcon se trouvant juste au-dessus de l'estrade où il était situé.

-Père ! S'exclama t'il, laissez moi leur dire leurs problèmes, c'est quand même eux qui nous protège et ils se doivent de faire correctement leur travail !

-mon fils, répondit le père, le respect d'un peuple envers leur gouvernant commence déjà par le respect du gouvernant envers le peuple. Ces hommes donneront surement leurs vies pour sauver la tienne, comprend les et tu les respecteras, tu viendras me voir d'ici une heure dans mes quartiers.

A ces mots le roi rentra dans la salle où il en était sorti puis ferma la porte. Eoguel face à la garde du château et à l'humiliation ce retira marchant rapidement en direction de la plus proche porte en ordonnant d'un ton odieux à sa garde de ce remettre au travail.



Les frontières de l'OuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant