Les frontières de l'Ouest

Maison Aiglemont

-Seigneur ! Une missive pour vous, venant de Roche-Hiver

Le seigneur de Ventirale se leva de son thrône pour prendre à pleine main le message du château de Roche-Hiver.

-le roi Alvar libérera ma fille que si nous participons au siège de Bellevis, froissant le message il hurlait le nom de son conseillé pour le faire venir.

-Je suis là seigneur en quoi puis-je vous servir ?

-Ah Alwin vous en mettez du temps.

-Excusez-moi disons que j'avais une Obligation.

Le roi Audoïn fît un geste de la main et indiquait de son doigt un coffret posé sur une armoire. Alwin se dépêcha de le prendre et de l'apporter dans les mains D'Audoïn. Le roi en sortait un encrier, une plume et un rouleau de papier.

-Vous écrivez au Château de Roche-Hiver mon seigneur ?

-Non, nous ne sommes pas encore engagés dans le siège de Bellevis, je n'ai rien contre la maison Herbert, je vais leur écrire. J'imagine qu'ils sont déjà au courant grâce à leurs espions dissimulé dans toutes les terres de l'Ouest, qu'une attaque les visent.

Le conseillé ne comprenant pas demandait plus de précisions au roi.

-Mais qu'allez-vous leur dire ?

-Que nous sommes avec eux, nous accompagnerons l'armée d'Alvar ,mais que nous nous retournerons contre eux en passant à l'intérieur du château par l'arrière.

-Mais seigneur et votre fille ? Vous allez trahir de plus la confiance d'Alvar et il n'hesitera pas à faire pression sur vous.

Le roi lança le pigeon porteur du message et ronchonna ces paroles.

- Ils ne lui feront rien, s'il tuait ma fille qui ne connait pas le danger qui plane sur elle, Harry ainsi que sa famille de la maison Bellfroid s'occuprait de lui.

-Il est vrai que vous les avez fiancés Harry et votre fille pour former une alliance entre vos châtelleries.

-Et je pense que si nous pouvons vivre en parfaite harmonie avec les autres seigneurs le monde irrait mieux.

Le roi reposait la boite et se réinstallait dans son thrône de pierre. Il pensait chaque jour à sa fille et à la mission qu'il lui confia, trouver un accord chez chaque seigneurs pour pouvoir vivre en paix. Une longue paix, durable sur plusieurs générations. Audoïn était de bonne foi et croyait dure comme fer qu'il pouvait réunir les royaumes en un pour le bien de tous.

-Je pense que si nous arrêtons la maison Broulier lors du siège de Bellevis, la maison Herbert se joindra à nous, nous ferons pression sur Alvar et nous pourrons enfin créer un territoire unis.

-Ce serait magnifique mon seigneur, exprimait le conseiller, mais faites attention, un tel projet se finit souvent avec une dague entre les omoplates.

Audoïn était au courant qu'une paix durable ne plairait pas à tout le monde ,mais il nourrissait son espoir depuis la mort de sa femme qui oeuvrait à garder de bonnes relations entre les différents seigneurs de l'Ouest.

Il prit son verre d'hydromel posé sur l'accoudoir de son thrône et bu

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Hydromel : boisson fermentée, exclusivement  faite d'eau et de miel.