La mer morte

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-Le prisonnier à t'il parlé ? Demandait Matel toisant toute sa cour.

-Le...Le prisonnier garde toujours le silence reine Matel.

Frappant de son poing le rebord de son trône, elle présentait clairement son mécontentement auprès des personnes face à elle, déjà terrifié par sa colère destructrice.

-Ma reine, s'exprima une personne approchant du trône. Cet un homme si bien vêtu apportait nuls doutes sur son appartenance à une haute classe sociale. Je pense qu'il serait mieux d'attendre et de le briser psychologiquement plutôt que physiquement, aux risques de l'approcher du visage de Dame Irielis de beaucoup trop prêt.

Prise de pitié, Matel demanda au bourreau en charge du prisonnier, de lui laisser un repis de trois jours. Le bourreau manifesta son mécontentement en expliquant à la reine que le prisonnier pourrait avec un peu de repos, reprendre la force de lutter face à sa torture.
Matel, le fixant d'un regard aussi noir que les yeux qu'un homme pouvait le faire, lui brisa tout ces arguments le laissant nu d'une parole sans aucuns sens. Celle-ci d'un geste de la main fit disparaître le bourreau. Passant les portes puis descendant les escaliers, le martyriseur déplaça son énorme ventre vers la salle où était enfermé le prisonnier.

Entendant du bruit, le prisonnier, fatigué par tant de souffrance, tenta de se débattre mais ce fût ridicule avec le peu de force qu'il lui restait. Le bourreau entra portant un masque avec un visage souriant  presque compatissant sur face droite et un autre, rouge de colère sur la face gauche. Munit non de divers accessoires de torture qu'il apportait d'habitude, il amenait une clef celle de la liberté. L'attaché comprit la signification de la clef, Ce qu'il ne savait pas c'est où celle-ci  allait l'emmener.

Délivrant les poignées et les jambes du malmené, il esquissait une grimace que seul l'intérieur du masque pouvait contempler.
Parlant dans un language inconnu, le bourreau ne comprit aucun sens des paroles du prisonnier.

Lui indiquant de ces trois doigts les jours de liberté dans sa petite prison qui n'était que la pièce où il se trouvait. Le bourreau  quitta la pièce refermant le vérou de la porte.

Entrant dans la salle du trône, un messager informa la reine de son rendez vous avec la chambre des retours mariniers. Ce groupe fût battit pour récolter les nombreux rapports de toute la flotte des Bellfroid. En effet, peu de temps avant l'attaque de son fils, la reine fût informé d'une trouvaille incroyable qui allait révolutionner la maison Bellfroid. Cette trouvaille venait directement des îles  non loin des  terres de l'Est, accessible par la mer.

Se rendant directement dans la cours du château sans perdre de temps, intrigué par cette nouvelle découverte, Matel ne fit pas attention à son frère Ulrich Gorlrick   qui tentait désespérément de lui parler.

-Hey Matel, Matel tu m'entend, posa t'il ses grosses paluches qui lui servait de mains sur les épaules de la reine.

-Ho, excuse moi Ulrich je suis assez pressé. Lui répondit la jeune femme.

-Surtout tourmenté je constate, un problème ?  Lui demanda son frère.

-Non le moins du monde mon cher, j'attend le rapport d'un de mes marins sur une de ces découvertes. Repondit la reine se frottant les mains entre elles.

Regardant autour de lui, Ulrich constatait qu'il n'avait aucune activités et donc l'idée d'accompagner sa soeur lui paru la chose la plus intéressante de la journée. Matel hésitante, accepta au bout de cinq  bonnes minutes de négociation.

Entrant dans  un transport cloisonné et transporté par quatre hommes fort, matel prit une place proche d'une petite fenêtre qui en coulissant un petit carré  fait de bois, permettait le fermeture de la fenêtre.  Ulrich en revanche, se mis en face de sa soeur, son poid fit basculer le transport. Les hommes tenant les longues barre soutenant le moyens de locomotion ne pouvait supporter un tel poid si mal réparti. Ulrich voulait se retirer du véhicule et continuer à suivre à pied. Ce fût  impensable pour Matel. Elle ordonna un autre moyen de locomotion, avec des roues. Ce fût chose faite.

Les frontières de l'OuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant