Une garde froide

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  La salle n'était qu'éclairé que par des bougies, Alvar, assis à son bureau ce retrouvait face à son fils Eoguel. Les murs étaient tapissés d'étendards au symbole de la Maison, un ours sur ces deux pattes. Ce symbole était né d'une légende venue tout droit du nord. Celle d'un chevalier errant qui mourut de la patte d'un ours dans les forets de la région. Le prince tenait difficilement le regard contre celui de son père, baissant la tête, il savait qu'il était dominé par Alvar.  

-Fils ton comportement n'est pas justifiable tu le sais ça ? Annonça le père.

-Oui père je le sais et le comprend.

-Bien dans ces cas là je pense que tu ne seras pas contre, vu que tu es leur chef d'armée, de passer un mois dans leurs rangs à faire de la garde.

Eoguel prit d'étonnement et de rage il se leva et tapa de ces mains sur la table qui les séparait.

-Vous vous moquez de moi ? Je suis Eoguel Broulier, votre fils... Et non un simple garde de pacotille qu'on remplace comme ç....

Alvar frappa Eoguel, celui-ci percuta violemment l'armoire qui se trouvait derrière lui, puis il s'écroula au sol. La lèvre saignante, il se relevait avec difficulté.

-Tu part beaucoup trop loin Eoguel ! toi qui serait prêt à changer toute une stratégie pour sauver seulement trois hommes... Tu iras faire la garde auprès d'Edwin et vous partirez sur nos îles, nous avons besoin de leur donner des matières premières.

-je ....

-s'en est fini Eoguel prépart tes affaires tu partira d'ici deux jours, j'ai déjà prévenue Edwin

Claquant la porte, Eoguel s'en allait vers ces quartiers. Il savait que son père ne changerait pas d'avis,  et il devinait bien que l'ordre de son père était à faire sur le champs. Le prince détestait son père, bien trop directif, froid avec sa famille mais au coeur chaud pour son armée. Que dirait il quand il se rendra compte de sa bêtise d'avoir envoyé son propre enfant sur nos îles d'origine. Hypoglace et Norsoeur sont deux îles dont la vie là bas y est difficile, le manques de matières premières, de vivres, a obligé le peuple du nord  à les quitter laissant pour seul habitants les vieillards, les mallades ne pouvant pas faire la traversée ainsi que le peu de personnes attachés à ces origines.

En direction du Sud Brain de la maison Hottmère, se trouvait comme à son habitude devant son bureau remplissant divers papiers.

Parfois il lançait quelques regards au portrait de son père comme si celui-ci pouvait être de bon conseils lors des nombreuses signature que Brain effectuait lors de sa journée. Le roi, concentré sur son travail fût gêné par le bruit des nombreux coups sur la porte. On frappait.

-Oui ? Demandait Brain.

-Seigneur je vous apporte une information d'une de nos tours de surveillance.

-Vous pouvez enter.

Suite à l'ordre un homme vêtu de beaux  vêtements en tissus et d'un magnifique chapeau décoré d'une magnifique plume aussi longue qu'une dague, pénétrait dans les appartements du roi.

-Mon seigneur voici le message, dit il tendant le papier enroulée au mains du roi.

Brain prit le message puis le deroulait sans prendre le risque de l'abîmer. Généralement les messages livré par oiseau avait beaucoup voyagé et certains parvenait à son destinataire en piteux état.

"Seigneur, nous avons constaté qu'un bon nombre de chariots en direction de divers royaume ont été pillés. Nous pensons que des troupes de voleurs sont présent en Mideart."

L'etrange homme était encore face au roi comme si il attendait une présentation de ce qu'il y avait sur le message. Il ne dût pas attendre très longtemps avant de l'avoir.

-Ceci explique pourquoi nous avons une perte significative sur nos échanges, si cela continue ainsi nous allons perdre notre champ de commerce avec les seigneurs des autres contrées. Des voleurs sont present sur nos terres et je ne pense pas qu'ils viennent de chez nous. Nous sommes un peuple riche et prospère, non pour moi ils viennent d'autres terres.

-Seigneur pourquoi ne pas doubler les patrouilles sur nos terres ? Proposait l'homme au chapeau comme si cela était la meilleur idée de sa vie.

-Nous sommes un royaume riche, mais garder nos terres sous garde reviens cher, très cher. Ils sont apparut comme ça, sans crier gare, pour moi il s'agit d'un groupe menée par un chef qui vendrait sûrement leurs marchandises à une guilde marchande.

-Que pouvons nous faire seigneur ? Demanda le messager.

-Rappellez Antoine de Guillroi et attribuez lui la tache de retrouver et de ramener devant moi ce fameux chef.

-Antoine De Guillroi est un chevalier errant vous pensez qu'il acceptera ?

Approchant de la bibliothèque Brain disposait des rouleaux de papier dans ses armoires. Il rappella au messager les principes d'un chevalier errant.

-Vous savez Antoine De Guillroi  possède de l'honneur. Après une  blessure à la jambe lors d'un combat pour protéger son seigneur à des heures tardives dans la cour de son chateau. Il comprit que sa place n'était non pas auprès de son seigneur mais du plus de seigneurs de Mideart. Pour lui, garder la paix dans cette région est primordiale pour la défense des opprimés. Et puis, disons qu'il m'en doit une.




-Tiens j'ai les oreilles qui cornent, dit le guerrier se relevant péniblement du tronc de l'arbre sur lequel il était adossé. Tu peut rejoindre des tes parents maintenant, tu n'a plus à craindre ces voleurs d'enfants maintenant que leurs corps sont suspendus au bout d'une corde.

-Merci monsieur.

La fillette de 8 ans s'en allait pour rejoindre ces parents pendant qu'Antoine De Guillroi chevauchait son cheval en direction de la plus proche taverne.

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Chevalier errant: "Qu'il joute ou qu'il guerroie, lechevalier errant n'a d'autres attaches que celles de son cœur, d'autre code que celui de l'honneur. Il loue ses services aux nobles causes et prend la défense des opprimés." George R.R Martin

Avoir les oreilles qui cornent : Apparue à la moitié du XVe siècle. Elle a peu à peu évolué jusqu'à prendre sa forme actuelle " avoir les oreilles qui siffles ", désignant une sensation qui serait ressentie par une personne lorsque l'on parle d'elle en son absence.

Les frontières de l'OuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant