chapitre 1 Nicolas Flamel

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Voici le tome un de mon histoire  en deux tomes, j'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture à tous.

Harry avait l'impression d'evoluer dans une sorte de brouillard. Les images et les sons qui défilaient semblaient lointains, irreels.
Depuis qu'ils avaient quittés le bureau de Dumbledore, il avait l'étrange sentiment de ne pas vraiment être là.
Hermione et Ron avaient rejoint sa famille, ils se tenaient autour du corps sans vie de Fred.
Harry eut un haut le corps en songeant au frère de Ron, les souvenirs heureux du terrier lui revinrent, et les larmes lui monterent aux yeux.

Il régnait au château, une atmosphère étrange, entre l'euphorie de la victoire et la douleur des pertes humaines.
Des draps blancs recouvraient les corps des victimes, le coeur de Harry se serra, il songea à Lupin et Tonks, à leur petit garçon qui ne conaitrait jamais ses parents, comme lui.
Des gens lui serraient la main, lui tapaient sur l'épaule, le remerciaient ou le felicitaient, mais il ne lesvoyaient à peine.
A son entrée dans la grande salle, tout le monde l'avait applaudit, mais il n'avait pas l'impression de le mériter. Il y avait trop de mort, beaucoup trop de mort.
Il eut soudain l'impression d'étouffer. Il fallait qu'il parte de cette salle. Il pensa à la salle commune, mais renonça tres vite. Sans trop savoir comment, il se retrouva devant la salle sur demande, il entra, persuadé que le feu demon l'avait ravagé, il n'en était rien. C'est ce qu'il aimait dans la magie, tout pouvait être réparé, enfin, presque tout.
Il s'installa dans un fauteuil et se prit la tête dans les mains. Si seulement tout ceci n'était jamais arrivé, si Voldemort n'avait jamais existé. On pouvait réaliser tellement de chose avec la magie, pourquoi ne pouvait on pas remonter dans le passé et arreter Jedusor, avant qu'il ne devienne le seigneur des ténèbres ? C'etait pas juste.
De colère. Harry jeta une boîte qui trainait sur le sol et le jeta contre le mur,
- Aie ! Cria la boîte. Ça va pas de me traiter comme ça ? Je t'ai rien fait moi.
Harry sursauta. Il prit la boite et faillit la lâcher.
Un personnage venait d'apparaître sous forme d'holographe. C'etait un homme sans âge, vêtu d'une robe de sorcier, dont le visage n'était pas inconnu à Harry.
- Pardon. Dit celui ci.
- Hum, c'est bon, tu es tout excusé, apres tout, on a tous nos humeurs pas vrai ? Cependant, qu'est ce qui te rends si triste ? Voldemort est mort, tu devrais faire la fête.
- j'ai pas le coeur à ça, il y a eu trop de mort.
- Je vois. La victoire est souvent amère. Au fait, je ne me suis pas présenté, Nicolas Flamel.
Harry équarquilla les yeux
- Vous êtes celui qui a inventé la pierre philosophale ?
- En personne, j'en suis assez fier d'ailleurs.
Harry se renferma sur lui même.
- Je suis désolé.
- et de quoi, par Merlin ?
- Je...vous savez, la pierre, je...c'est ma faute si...vous avez dû la détruire.
- hum, j'ai l'impression que tu passes ton temps à te reprocher des actions qui pourtant ne sont pas de ton fait.
- Je... Peut être.
- Le seul coupable, c'est Voldemort. Ça a toujours lui. Et puis, j'ai eu une longue et heureuse vie, et vois tu, ça n'a pas de prix, mais toutes les bonnes choses ont une fin, sinon, elles n'auraient pas d'intérêt.
- Donc, vous ne m'en voulez pas ?
- T'en vouloir ? Pourquoi ? Tu n'est pas responsable des actes de Voldemort, Harry, tant que tu n'auras pas compris ça, tu ne pourras pas être heureux.
- Mais je ne peux pas être heureux ! Cria t'il.
- Pourquoi ?
- Parce que je n'arrête pas de me dire que tout ça aurait pu être évité. Si quelqu'un avait pu empecher Tom jedusor de devenir Voldemort, rien de tout ça n'aurait eu lieu, mes parents seraient toujours en vie, et Fred, et Lupin, et Sirius et tellement d'autres.
- Bien sûr. Ah si on pouvait voyager dans le temps...
Harry fronça les sourcils.
- C'est ce que je me disais avant que vous apparaissiez.
- Oui, je sais.
- Mais on peut pas...N'est ce pas ?
- Voyager dans le temps ? Bien sûr qu'on peut. Mais c'est très dangereux.
- Vous voulez parler des retourneurs de temps ?
- Quoi, ces babioles ? Non, bien sûr que non. Mais il y a la sphère du temps. Je le sais, c'est moi qui l'ai inventée, avec l'aide de Dumbledore.
- La sphere du temps ? Mais, c'est quoi ? Je veux dire comment ça marche ? Et ou je peux la trouver ? Demanda Harry, subitement en effervescence.
- Oh pas si vite jeune homme. Voyagez dans le temps n'est pas anodin. Vous pouvez faire plus de dégâts que de bien.
- Je sais, j'ai vu "retour dans le futur".
- Quoi ?
- Oh rien, écoutez, je sais que les voyages dans le temps sont dangereux, et que modifier le futur peut être catastrophique, mais je veux juste éliminer voldemort.
- Tu connais l'expression moldue "l'enfer est pavé de bonnes intentions ?
- Oui, je la connais. Mais, je suis pret à prendre le risque.
- Hum, je te trouve bien imprudent.
- Je...heu...je vous promets d'être très prudent.
- Si j'acceptais, ce serait remettre le destin du monde entre tes mains. Et je ne crois pas que tu sois prêt pour ça.
Souviens toi que voldemort a voulu changer le cours de l'histoire, lui aussi, en essayant de te tuer lorsque tu n'etais qu'un bébé, et regarde ou ça l'a mené.
- Je comprends.
- Je n'en doute pas, tu es un garçon intelligent.
- Bon, je crois que je vais y aller.
- Et bien, puisque tu m'as trouvé, je suppose que tu peux me garder. Je peux être de bons conseils, parfois.
Harry sourit.
- Avec plaisir, monsieur Flamel.
- Oh, appelle moi Nicolas.
Harry referma le coffret et sortit. Cette discution improvisée l'avait rasserené.
Il retourna dans la grande salle.
Elle était presque vide, à présent, les médicomages avaient emmenés les corps et les blessés les plus graves, les autres avaient été soignés sur place, et la plupart étaient rentrés chez eux. Les familles etaient venus reprendre leurs enfants.
- Harry ! On te cherche partout. S'ecria Ron
- Oh, euh, j'étais...
- Peu importe. Maman voudrais savoir ou tu vas aller maintenant.
- Euh, je sais pas, j'y ai pas réfléchi, à vrai dire.
Et c'était vrai. Il ne pouvait pas retourner chez les Dursley, il n'avait nulle part ou aller.
- Maman dit que tu peux venir vivre avec nous si tu veux.
- Oh, euh, merci, mais je sais pas si...
- S'il te plait, Harry, dis oui. Ca va pas être très gai à la maison, maintenant, et ça m'aiderait beaucoup que tu sois là.
Harry hocha la tête.
Ron sourit, et l'entraina derrière lui.
- Hermionne est partie voir ses parents en Australie. J'espère qu'elle va pas rester là bas.
Il s'arrêta.
- C'est pas cool de dire ça, hein ?
Harry lui sourit.
- Non, mais je comprends.
Ron lui rendit son sourire.

Ils rejoignirent les parents de ron.
Molly Weasley semblait encore plus petite que d'habitude. Les yeux rouges et gonflés, par le chagrin, elle reniflait bruyemment. Son mari, Arthur, se contenait à grand peine.
- je l'ai trouvé. S'ecria Ron, et il est d'accord.
Harry était mal à l'aise.
- Enfin si vous êtes sûr, je veux pas vous déranger dans un moment pareil.
Molly lui sourit, à travers les larmes qui perlaient encore à ses yeux.
- Allons Harry, comment pourrais tu nous déranger, tu fais partie de la famille. Tu es le bienvenu aussi longtemps que tu le voudras. N'est ce pas Arthur ?
- Bien entendu. Et maintenant nous devrions y aller. Bill et fleur sont déjà partis, ils ont emmené Georges avec eux, Charly aussi est avec eux. Percy est au ministère, il va falloir tout reprendre à zéro, élire un nouveau ministre, et rassembler les Aurors encore en vie. Il y aura beaucoup de travail dans les jours à venir. Mais c'est bien, c'est très bien, c'est une ère nouvelle qui commence. Grace à toi Harry.
- J'etais pas tout seul, Monsieur Weasley, nous avons tous contribué à ce changement.
- Mais tu vas devenir encore plus célèbre, maintenant, le garçon qui a tué Le seigneur des ténèbres, tout le monde voudra t'approcher.
- Je n'ai jamais aimé la célébrité, répondit Harry. J'ai fait ce que je devais faire, c'est tout.
- Ah Harry, tu es vraiment un garçon remarquable. Bien, si tout le monde est prêt, nous pouvons y aller.

Ils transplanerent.

Le terrier était toujours le même, mais l'atmosphère était bien differente, comme s'il avait perdu de sa chaleur humaine.
Fleur avait préparé le repas, elle avait mis la table. Aidée de Bill et Charly, elle avait préparé les chambres.
Georges s'était réfugié dans sa chambre, il s'était muré dans son chagrin, et aucune parole reconfortante n'avait pu le soulager, son frère jumeau, son complice de toujours, n'était plus là, et il avait l'impression d'avoir perdu une partie de lui même.
Il régnait un silence pesant.

Cependant, Molly s'efforçait de prendre sur elle. Elle remercia Fleur pour son aide, et entreprit de mettre tout le monde à l'aise, mais le coeur n'y était pas.
Georges refusa de manger et ne sortit pas de sa chambre.

Les convives tentèrent tant bien que mal de tenir une conversation et de faire honneur au repas, mais sans vraiment y parvenir.
Après le dîner, ils aiderent Molly à débarrasser et à faire la vaisselle.
C'est avec soulagement qu'ils se retrouvèrent dans la chambre de Ron.
Harry ne put s'empêcher de sourire, ici, rien n'avait changé, il avait presque l'impression que rien de grave n'avait eu lieu.
Ils discuterent un long moment, de l'avenir, de leurs projets, ils s'apercurent bien vite qu'ils ne savaient pas ce qui les attendait dans ce monde nouveau.
Ils avaient passé presque un an à chercher les Horcruxes, et à présent, ils ne se voyaient pas reprendre le cours normal de leur vie. Rien ne serait plus comme avant.

Harry sortit le coffret et l'ouvrit.
- Eh bien eh bien, Harry, grogna l'hologramme. Il est bien tard pour discuter.
- Pardon, monsieur Flamel, mais je voulaisvous présenté un ami, mon meilleur ami.
- Wouah ! S'écria Ron. C'est lui, c'est bien lui. Incroyable.
- Je suis incroyable, c'est vrai, enchanté Monsieur Weasley.
- Moi de même. Répondit Ron.
- C'est dingue Harry. Nicolas Flamel, c'est comme si il était là, avec nous. Je veux dire, il comprends et il réponds.
- Hum, je suis là, jeune homme, reprit l'image holographique.
- Oh oui, pardon, Monsieur Flamel,je ne voulais pas vous vexer.
- Il n'y a pas de mal. Et maintenant, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, j'aimerais bien dormir un peu. Harry ? Vous voulez bien ?
- Oui, bien sûr.
Harry ferma le coffret.
Ron lui parla un long moment de sa trouvaille.
Ils finirent par s'endormir, épuisés.















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