chapitre 7 les maraudeurs

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- On est toujours à la même époque ? Demanda Ron
- Non, repondit Harry, on a remonté d'un an seulement.
Hermione fronça les sourcils.
- Comment tu le sais ?
Harry lui montra un jeune garçon qui lisait la gazette du sorcier, la date y était inscrite, 8 octobre 1974.
A ce moment là, un adolescent surgit en haut des escaliers, en criant, poursuivit par une escadrille d'avion en papier, brun, les cheveux en bataille, il descendit les escaliers quatre à quatre.
- Cours plus vite James. Cria un autre garçon dont les cheveux noirs, descendaient jusqu'aux épaules.
- Tu perds rien pour attendre Sirius.
Arrivé en bas, il se retourna et hurla.
- t'es complètement cinglée Evans.
Aussitôt l'escadrille se rassembla et plongea en piqué sur l'adolescent, qui trébucha et s'étala de tout son long sur les dalles de pierre du hall. Les avions se jetèrent sur lui. Il parvint à sortir sa baguette et jeta une incantation. Les avions tombèrent sur le sol.
- c'est tout ce que tu sais faire, Evans ?
A ce moment là, sirius cria.
- Fais gaffe James.
Il leva la tête à temps pour voir une fiole d'encre en suspension au dessus de sa tête.
- T'osera quand même pas ? Demanda le garçon vaguement inquiet.
Elle parut hésiter et il soupira, soulagé, à ce moment là, la fiole se renversa sur le jeune sorcier.
- Ah c'est comme ça, tu veux la guerre Evans ? Tu vas l'avoir.
James se releva, au moment ou le professeur Mcgonagal arrivait dans le hall.
En voyant le garçon dégoulinant d'encre, elle secoua la tête.
- Par Merlin, Potter ! Qu'avez vous encore fait ?
- Rien professeur, je vous assure que ce n'est pas moi.
- Bon, allez vous débarbouiller et vous changer, vous allez encore être en retard à votre cours de potion.
- Oui professeur.
- Et emmenez Black avec vous, je ne supporte pas son air réjouit.
James s'esclafa et rejoignit son ami en haut des escaliers.
- Et bein, s'étonna Ron, difficile à croire qu'ils vont finir par se marier ensemble ces deux là. Et ta mère, Harry. Wouah, quel caractère.
Harry sourit.
- Elle ne te rappelle pas quelqu'un ? Demanda t'il à son ami.
- Si, repondit il, à Hermione. Tu es sûre que vous êtes pas parentes, toutes les deux ?
Hermione soupira.
- Oui Ron, j'en suis sûre. D'ailleurs qu'est ce qui te fait dire ça ?
- Bein, je sais pas, les avions en papier ? Après tout vous avez toutes les deux des parents moldus.
- par Merlin, Ron, tu sais combien il y a de moldus, rien qu'à Londre ?
- Bon, on devrait peut être chercher Hagrid.
- Non. Harry, attends, on ne peux pas continuer comme ça, à passer d'une époque à une autre, sans savoir où et pourquoi, il nous faut plus de renseignements.
- Mais où veux tu qu'on les trouve ?
- Je sais pas, si seulement on avait des dates plus précises.
- Ok, coupa Ron, mais on devrait aller discuter ailleurs.
En effet, Rusard, le concierge, bien plus jeune, arrivait à pas furtifs.
Les jeunes gens s'éloignèrent discrètement.
Arrivés dans la salle sur demande, ils reprirent leur conversation.
- Si seulement on savait précisément quand Mérope Gaunt a fabriqué son fichu philtre. Grogna Ron
- Il n'y a que Dumbledore qui le sache, et je doute qu'il nous le dise. Soupira Hermione.
Harry se redressa soudain.
- tu as raison, par Merlin Hermione, tu es géniale.
- Ah ? oui, merci, mais...
- La pensine. S'écria Harry, la pensine de Dumbledore.
Hermione fronça les sourcils.
- Mais Harry, il faudrait les pensées du professeur pour que ça marche. Lui rappela Hermione.
- On peut quand même essayer.
- Tu veux entrer dans le bureau de Dumbledore ? On va se faire prendre. Geignit Ron.
- C'est pas une bonne idée Harry. Déconseilla Hermione
- Tu en as une autre, peut être ?
- Non, mais...
- Alors, on doit essayer. Conclut Harry.
- Mais on ne sait même pas de quel souvenir on a besoin, ni même s'il est dans la pensine. Remarqua Hermione.
- Oui, mais on ne le saura pas tant qu'on aura pas essayé.
Hermione leva les yeux au ciel.
- Et bien sûr tu ne m'écoutes pas, je me demande vraiment pourquoi je suis venue, depuis notre départ, tu n'en fait qu'à ta tête.
- Non, Hermione, tu te trompes, c'est juste que...
- Quoi Harry ? Demanda t'elle d'un ton ou perçait l'irritation.
- Il faut qu'on réussisse. Et je, nous, n'y arriverons pas sans toi.
Elle se radoucit.
- Mais je ne te servirais à rien si tu n'écoutes pas mes mises en garde.
- Tu as raison, je le sais. Mais tu as une autre idée ?
- Tu sais bien que non. Avoua t'elle.
- Dans ce cas..
- Et comment on va entrer dans le bureau de Dumbledore ? Demanda Ron, la bouche pleine de chocogrenouilles.
- On pourrait demander de l'aide. Hasarda Harry
Hermione fronça les sourcils.
- Et à qui as tu l'intention de demander de l'aide, dans ce passé ou nous ne connaissons personne ? Demanda t'elle, soupçonneuse.
- tu vas pas aimer. Reconnut il.
Hermione s'attendait au pire, elle ne fut pas déçue.
Harry prit une profonde aspiration, avant de lâcher son intention, comme on lache une bombe.
- À mon père.
Ron qui buvait une gorgée de bierre au beurre, offerte par les elfes de maison, lors de leur visite aux cuisines, manqua s'étouffer et recracha sa gorgée sur Hermione.
- Je le savais. Harry, tu es devenu complètement fou.
- Hermione a raison, annona Ron entre deux toux.
- C'est la seule solution. Ils connaissent le chateau par coeur, ils y font les quatre cent coups, ils sont allés dans le bureau de Dumbledore des centaines de fois. Ca ne surprendra personne s'ils y retournent.
- Et qu'est ce que tu leur diras ? Demanda t'elle, d'une voix vibrante de colère. Salut, je suis ton fils, je remonte le temps pour empêcher un sorcier fou de te tuer ?
- Bien sûr que non. Cria à son tour Harry. Je ne sais pas encore ce que je vais leur dire, et à vrai dire je comptais sur toi pour ça.
- Ah ! D'accord, donc c'est à ça que je sers, maintenant, à raconter des histoires pour que tu puisses agir comme bon te semble ?
- Laisse tomber Harry, intervint Ron, quand elle est comme ça, ça sert à rien de discuter.
Hermione se retourna vers Ron.
- Et toi bien sûr, tu prends son parti.
Ron leva les yeux au ciel.
- Tu vois, qu'est ce que je disais. Repliqua t'il.
Furieuse, Hermione brandit sa baguette. Les garçon reculèrent, surpris. Hermione fit un mouvement de baguette, et les papiers de friandises épars, que Ron avait négligemment laissé tomber autour de lui, se rassemblèrent pour ne former qu'une boule qui heurta Ron à la tête.
- Aie. Tu es folle. Tu vois Harry, je te l'avais bien dit qu'elle ressemblait à ta mère.
Hors d'elle, Hermione s'éloigna et s'assit en tailleur, dans le coin le plus reculé de la pièce. Harry fit mine de la rejoindre.
- Attends Harry. Intervint Ron. Laisse lui le temps de se calmer.
Harry hésita, puis se dirigea vers la jeune fille. Ron haussa les épaules.
- J't'aurais prévenu.
- Hermione, appela doucement Harry.
- Va t'en Harry, laisse moi.
Il s'assit près d'elle.
- On a traversé trop de choses ensemble pour que je te laisse pleurer toute seule dans ton coin.
Comme elle ne répondait pas il prit cela pour un encouragement.
- Qu'est ce qu'il y a Hermione ? Je t'ai jamais vu comme ça.
Elle soupira.
- J'ai peur Harry, je suis terrifiée.
- Moi aussi.
- Non. Tu ne comprends pas. Quand on est parti à la chasse aux horcruxes, j'étais terrifiée, aussi, mais je savais qu'on n'avait pas le choix, que c'était la seule solution pour éliminer voldemort, on a vécu une année terrible, on a frôlé la mort plus d'une fois, mais jamais je n'ai douté du bien fondé de notre action. Même après que bellatrix lestrange m'ai fait subir un endoloris. Et on a gagné. Voldemort est mort, on était libre et heureux, on avait l'avenir devant nous, alors, oui, on a perdu des amis, et oui, c'est dur, mais la vie continue, on aurait surmonter tout ça. Je me voyais déjà, mariée et mère, avec une belle carrière, et au lieu de ça, me voilà embarqué dans une nouvelle quête à l'issue incertaine, qui risque de compromettre cet avenir, d'effacer tout le bénéfice de cette longue année de souffrance, et tout ça pourquoi ? Je ne suis pas sûr qu'on ai eu raison de se lancer la dedans, et surtout, sans avoir pris le temps d'y réfléchir, de peser le pour et le contre, de se renseigner d'avantage. On est parti sur un coup de tête, à l'aveuglette, et ça, tu vois, ça me fait peur.
- Je sais que tu aimes tout planifier à l'avance, répondit Harry, mais là, c'etait impossible, puisque personne ne l'a fait avant nous.
- Si. Dumbledore l'a fait, et il a échoué, qui nous sommes pour croire qu'on peut faire mieux que le plus grand sorcier de tous les temps ?
- Dumbledore était un grand sorcier, Hermione, mais il n' était pas infaillible, il a commis des erreurs, et il était tout seul, nous, nous sommes une équipe. Et il n'a pas vaincu Voldemort, nous si.
Il l'a prit dans ses bras.
- On va y arriver Hermione, si on reste uni, on y arrivera.
Elle posa sa tête contre son épaule, il lui prit la main.
- Et moi ? Demanda Ron.
Hermione et Harry se sourirent, et elle tendit les bras vers lui. Il s'assit près d'elle et la serra dans ses bras. Harry s'éloigna afin de leur laisser un peu d'intimité.

Ce n'est que bien plus tard, qu'ils discutèrent de la stratégie qu'ils allaient devoir mettre en place.

Le lendemain matin, après une rapide visite aux cuisines, ils se rendirent sur le terrain de quidish.
L'équipe de Griffondor s'entrainait pour le prochain match qui devait les opposer à la maison Serpentard.
Harry était fasciné par la vélocité et la dextérité de son père. James était fait pour voler. Il échappait aux cognards, avec une maitrise parfaite de son balai, les souafles rentraient dans les buts avec une facilité déconcertante.

Après l'entrainement, tandis que James, Sirius et Peter Pettigrow se dirigeaient vers le château, Harry les arrêta.
- Potter ? Demanda Harry. Cela lui faisait drôle d'appeler son père par son nom, mais celui ci etait à présent plus jeune que lui.
- Oui ? Qu'est ce que tu me veux, toi, j'te connais pas, dans quelle maison tu es ?
- En fait aucune. Avoua Harry. Je ne suis pas un élève de Poudlard.
Sirius fronça les sourcils.
- Alors t'es qui ? Et qu'est ce que tu nous veux ?
- Je voudrais vous parler, à tous les... quatre.
Harry avait eu du mal à inclure Peter, dans le groupe, mais il n'avait pas eu le choix, il ne devait pas leur mettre la puce à l'oreille, même s'il mourrait d'envie de lui mettre son poing dans la figure.
- bein nous, on a rien à te dire, on te connais pas et on se fiche de savoir qui tu es d'ou tu viens et...ce que tu nous veux. Déclara Sirius.
- Potter ? Insista Harry.
James sourit, ce qui le faisait ressembler encore plus à Harry.
- C'est comme il a dit. Répondit il.
Ils allaient s'éloigner lirsque Hermione intervint.
- On a besoin des maraudeurs.
Les trois jeunes gens se regardèrent, interloqués. Personne ne connaissait leur pseudonyme.
- les quoi ? Demanda crânement James, je connais pas, c'est un groupe de Rock ?
Vous savez, la musique moldu.
Hermione leva les yeux au ciel.
- par Merlin, James potter, ou devrais je t'appeler cornedrue ?
James déglutit.
- Comment connaissez vous ce surnom ?
Hermione sourit.
- On en sait beaucoup sur vous, patmol. Queudevert. Et ou se trouve lunard ? Ce n'est pas la pleine lune, il ne se prépare donc pas pour la cabane hurlante.
James s'avança, menacant.
- Qui êtes vous ? Et qu'est ce que vous nous voulez ?
Harry sourit.
- Pour le savoir, il faudra que vous nous retrouviez dans la salle sur demande. Faites le voeux de trouver les visiteurs. Oh, et evitez de parler de nous à qui que ce soit, il serait regrettable que le ministère apprenne que vous êtes des animagus
James hôcha la tête.
- Dénoncez nous, et je vous jure que vous me le paierez cher. Menaça Sirius.
- Vos menaces sont inutiles, monsieur Black. Reprit Hermione. Nous ne sommes pas là pour ça.
- Hum, nous verrons. Gronda James entre ses dents.
Ils s'éloignèrent.
- Bein, ça c'est plutôt bien passé. Constata Ron.
Ils se sourirent. La suite promettait d'être intéressante.


Harry Potter et les voyageurs du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant