Harry Potter et les voyageurs du temps

chapitre 10 révélations

Lily Evans observait les protagonistes d'un oeil méfiant.
- Nous sommes du bureau des Aurors. Dit Hermione.
- Vraiment ? Répondit Lily.
- Et depuis quand des Aurors se cachent dans un passage secrèt avec des élèves ?
Harry soupira, incapable de trouver une réponse adéquat.
- On est en mission secrète, dit Hermione.
- Et bien je pense que ça intéressera le professeur Dumbledore. Ajouta Lily
- Non, Evans, attends, intervint James.
Il lui raconta son entrevue avec le directeur.
- Et donc, conclut Lily, il vous a donné un parchemin vierge ?
- Pas vierge, non. S'écria Hermione d'une voix triomphante.
En, effet, des lettres apparurent tout à coup sur le parchemin. Tous se penchèrent au dessus pour le lire, y compris Lily.
" au 12 coups de minuit, carabosse et patatras, la flame et le bus, s'envole, au fil du temps et la clé de voute se perd, le père et le fils emmêlés par la lumiere se retrouveront.
- C'est du charabia, S'exclama Ron.
- C'est pas vrai ! Ça veut rien dire. S'écria Peter
- Dumbledore a perdu la tête ? S'interrogea Remus.
- Alors là ! S'exclama James, je comprends pas.
- C'est une blague ! S'ecria Harry
- Je vous avais bien dit que le vieux prof avait perdu la boule. Conclut Sirius.
Hermione et Lily s'écrièrent en même temp
- C'est une énigme codée.
Elles se regardèrent en souriant. Inconscientes du regard surprit que leur adressaient leurs camarades.
- la bibliothèque. Dirent elles d'une même voix.
Ron, Sirius et James éclatèrent de rire.
- Ce sont les mêmes.
- Super, rala Sirius, un autre rat de bibliothèque.
- Je suis sûre qu'elles sont de la même famille. S'exclama Ron.
Hermione leva les yeux au ciel.
- Bon, il vaut mieux que j'y aille avec toi, dit Lily, mademoiselle Dragonnaux , la bibliothècaire, ne sera pas surprise de me voir, elle me connait bien.
- c'est sûr. S'esclafa Sirius, c'est tout juste si elle n'y dort pas.
- la ferme Black.
- Pareille pour Hermione. S'écria Ron.
- La ferme Ron.
Ils éclatèrent de rire.
- C'est l'heure du cours de métamorphose, il faut y aller, fit remarquer Remus.
- Je reste là. Dit James.
- Sûrement pas. S'interposa Lily, tu as suffisemment raté de cours ce trimestre, et je te rappelle que tu es préfet, Potter.
Il soupira.
- Ok, Evans, je viens.
- Oulà, James, depuis quand tu es si docile avec mademoiselle Rabat-joie ? Demanda Sirius.
- La ferme Sirius.
- Tu ferais bien d'en faire autant Black.
Il rit.
- Le jour ou j'obeirais à une fille, c'est que je serais bon pour Sainte Mangouste. S'esclafa Le jeune sorcier.
- Tu es bon pour Sainte Mangouste depuis ta naissance. Répliqua James.
Sirius se jeta sur lui, ils roulèrent au sol, dans une lutte fraternelle.
Lily leva les yeux au ciel.
Elle leva sa baguette, qui crépita, et la pointa sur les jeunes gens. Un éclair jaillit, et heurta les lutteurs. Ils poussèrent un cri de douleur.
- Bon, les sales gosses, vous venez ?
- T'es cinglée Evans. Si t'étais pas une fille...Menaça Sirius en se frottant la jambe.
Elle sourit.
- aucune chance que tu me battes un jour, Black, que je sois une fille ou non.
- mouais, on verra ça Evans.
Ils s'éloignérent.

Harry les regarda partir, ému.
- Ils sont géniaux non ?
Hermione lui sourit.
- Oui, tu as raison, et j'aime bien ta mère.
- Tu parles, s'esclafa Ron, c'est ta soeur jumelle.
Hermione haussa les épaules.

L'heure passa très vite.
Le petit groupe rejoignit les voyageurs.
Ils se rendirent à la bibliothèque par petit groupe pour ne pas attirer l'attention.
Si Lily, Remus et Hermione passèrent sans difficulté, le cerbère de la bibliothèque, il n'en fut pas de même pour Sirius et james.
Interdits à vie dans la salle, pour cause de tapages et chahuts incompatibles avec la tranquillité du lieu, les deux jeunes sorciers se virent refuser l'accès. Il fallut tout l'art de la persuasion et le charme des deux jeunes hommes, ainsi que leur promesse de bien se conduire, pour qu'elle daigne les laisser passer.

Ils s'installèrent le plus loin possible de l'entrée, à l'écart des autres étudiants.
Les filles avait étalé le parchemin, et cherchaient dans les rayons, les livres qui leur permettraient de déchiffrer le code. Les garçons, fascinés et impatients les regardaient faire.
Il n'était pas dans la nature de James et Sirius de demeurer calme et silencieux trop longtemps. Aussi, au bout de vingt minutes, ce qui était un exploit, ils se jetèrent dans un combat à coup de boulettes de papier. Ils se les jetaient à la tête à l'aide de leur baguettes.
Ron somnolait dans un coin, Remus faisait ses devoirs, et Peter lisait un roman, en se prenant pour le héros de l'histoire. Quand à Harry, il tentait de faire face au torrent d'émotions qui le traversait. Avoir ses parents près de lui, pouvoir leur parler, les toucher, et ne pas pouvoir leur dire qui il était s'avérait être une torture. Avoir en face de lui le traitre qui les avait conduits à leur perte, était tout aussi dur. Chaque fois que son regard se posait sur Peter, une rage sans borne s'emparait de harry. Sa main se crispait sur sa baguette, à faire blanchir ses articulations. Il devait se faire violence pour ne pas la brandir.