Chapitre 8 le grand defit des Maraudeurs

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Dans la salle sur demande, Ron tournait en rond. Ils avaient attendu toute la journée que les maraudeurs se manifestent, en vain.
- Ils ne viendront pas. Affirma Hermione.
- Ils viendront. Assura Harry.

La porte s'ouvrit, et les quatre garçons entrèrent.
- Bon, dit James, sans ambage, on est là, alors, vous allez répondre à nos questions.
- Que voulez vous savoir ? Demanda Harry.
Le regard de Remus allait de Harry à James.
- Vous êtes parents, tous les deux ? Demanda t'il.
- Quoi ? Qu'est ce que tu racontes remus ? Demanda James.
Harry rougit jusqu'à la racine des cheveux.
- Me dis pas que t'as par remarqué la ressemblance, c'est ton portait craché James.
- N'importe quoi. Je ressemble pas à ce type.
- Mais oui, renchérit Sirius, je me disais bien que sa tête me disait quelque chose.
- Vous avez perdu la tête ou quoi ? Gronda James.
Harry aurait voulu disparaitre sous terre, Hermione avait raison, il n'aurait jamais dû mêler son père à tout ça.
- Mais regarde ! Insistait Sirius, même nez, même tignasse qui doit pas souvent voir un peigne, et vous avez même des lunettes. Ça pourrait être ton frère.
- J'ai pas de frère. Grogna James.
- C'est son cousin. Coupa Hermione, précipitamment.
- Connais pas. Se renfrogna James.
- Comment tu t'appelles ? Demanda James, méfiant.
- Harry, Harry Potter, repondit il dans un souffle.
- Ah, tu vois. Jubila Sirius.
- Oui, bon peut être, je connais pas toute ma famille. Admit James.
- Et si on en venait au fait ? Intervint Hermione que cette discution rendait nerveuse.
Harry se racla la gorge.
- Nous travaillons pour le ministère, nous sommes des aprentis Aurors, nous devons nous introduire dans le bureau du professeur Dumbledore, et nous avons besoin de vous, pour ça.
- Holà ! Ça c'est bon pour se faire renvoyer. Protesta Remus. Pas question.
- Si vous êtes des Aurors, pourquoi vous ne vous adressez pas à Dumblefore directement ? Demanda James, soupçonneux.
- Parce que nous sommes en mission secrète, la divulguer, même à Dumbledore nous ferait renvoyer immédiatement, le bureau des Aurors ne plaisante pas avec ça. Repondit Hermione
- Par contre, vous pouvez nous le dire à nous. Ironisa Sirius.
- Non, mais nous n'avons pas le choix. Reprit calmement la jeune sorcière.
- Nous savons que vous connaissez ce château par coeur, chaque recoin, chaque passage secrèt, nous avons besoin de vous pour entrer dans le bureau du directeur. Expliqua Harry.
- Et pourquoi on prendrait le risque de se faire renvoyer pour des gens qu'on connait pas ? Demanda Peter.
Harry serra les poings. Il haissait ce type.
- Parce que vous n'avez pas le choix, Patmol. Precisa Hermione.
- Comment ça se fait que vous nous connaissez si bien ? Demanda remus.
- Secrèt d'état. Repliqua Ron, un sourire sardonique aux lèvres.
- tout ce que vous voulez, reprit James, c'est rentrer dans le bureau de Dumbledore, et après ?
- Ça, c'est nous que ça regarde.
- Mais si on se fait prendre, vous nous couvrirez ? Demanda Peter.
Harry fit non de la tête, provoquant un tollé de la part des adolescents.
- Vous voulez faire ça quand ? Demanda James.
Les trois autres l'interpelèrent mais il les interrompit d'un geste de la main.
- Alors ?
- Le plus tôt possible.
- On va y réfléchir.
Ils sortirent sur ses mots, laissant les voyageurs du temps circonspets.

Les maraudeurs discutèrent un long moment de leur entrevue.
- Ça va être génial. Se rejouit James.
- T'es pas sérieux ? L'interrompit Remus. On ne sait même pas si cette histoire est vraie, si ça se trouve, ils veulent juste voler Dumbledore pour leur propre compte.
- Remus a raison, renchérit Peter. On a aucune preuve qu'ils sont bien des Aurors.
- Mais on s'en fou. Aurors ou pas, on va s'amuser, c'est tout ce qui compte, ce sera l'un de nos plus beau coup. Repondit James.
- Attends, on ne peut pas se lancer la dedans sans savoir ce qu'ils veulent faire exactement, suppose qu'ils volent un objet appartenant à Dumbledore pour le compte d'un sale type qui s'en servira pour blesser ou tuer quelqu'un, on aura ça sur la conscience. Reprit Remus.
- Les sorciers n'ont pas besoin d'objet pour tuer Remus, repondit Sirius. Ils n'ont qu'à utiliser un sortilège impardonnable.
- Je sais, mais quand même, cette histoire n'est pas claire.
- Et alors ? Nous aussi on fait des choses pas claires. Reprit James. Allez les gars, on va s'amuser.
- Et comment tu comptes t'y prendre ? Demanda Remus, a court d'argument.
- Pour entrer chez Dumbledore, il faut le mot de passe, il le change toutes les semaines, il faut que l'un de nous se fasse punir suffisemment pour que Mcgonagal l'y conduise. Expliqua James, provoquant un tollé de protestation de la part de ses amis.
- Bah, vous connaissez Dumbledore, il vous fera rien, on y est allé assez souvent pour le savoir.
- Justement. Reprit Peter, on y est allé un peu trop souvent.
- Mais pas cette année. Renchérit James, ça ne surprendra personne si on y va.
- Ok, on se fait punir, et après ?
Un sourire machiavélique se peignit sur le visage de James.
- Après, on crée une diversion qui fera sortir Dumbledore, et l'un d'entre nous, fera entrer les aprentis Aurors, ou quoi qu'ils soient.
- Qui va se dévouer pour se faire prendre ? Demanda Peter,vaguement inquiet.
- Moi, dit James. Ça ne surprendra personne. Vous vous chargerez de la diversion, il faut que ce soit spectaculaire.
Ils mirent au point leur stratégie. Tant de choses pouvaient mal tourner, mais James était surexcité. C'était une fantastique aventure de son point de vue, et peu importait les tenants et les aboutissants, il allait s'amuser et au fond, c'était tout ce qui importait.

Harry Potter et les voyageurs du tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant