Chapitre 2

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Luke me prend dans ses bras, me sent les cheveux, caresse mon ventre nu à la peau dorée.


« Je t'aime Mya. Je t'aime comme un fou. »

Je souris de bonheur tout en succombant au plaisir de ses caresses. Mes doigts dessinent lentement les veines de ses bras qui sont légèrement dilatées par l'effort.

« Je t'aime aussi.

-Dès que je quitte ma femme, on prend un appartement tous les deux. Au début ça sera un peu difficile, mais ça va aller. Tu continueras tes études de psychologie comme avant. Et puis on aura enfin une chambre à nous, un lit à nous. Plus besoin de payer quinze euros pour se voir ou pour faire l'amour. Ça sera notre chez nous. On irait manger chez tes parents le samedi midi puis chez les miens le dimanche midi. Comme un vieux couple marié.

-Continue, fais-je en fermant les yeux tout en passant mes doigts dans ses cheveux maintenant, sa tête s'étant déplacer sur mon ventre pour y déposer des baisers.

-Ensuite quand on aura un peu plus d'argent, tu ouvriras ton propre cabinet dans la rue où on habitera. On aura acheté une maison avec un grand jardin. Tiens, on prendra même un chien au pelage marron. On l'appellera Chocolat, comme la coutume nous y oblige.

-Je veux un chat moi.

-Va pour le chat, on en aura même cinq. »


Je rigole avec légèreté. Le coeur si repu de son amour que j'en souris sans m'en empêcher. Quelle niaiserie... Mais ça fait tellement de bien. Mon amant dépose des baisers de mon nombril jusqu'à mes lèvres pour se retrouver à ma hauteur. Je caresse sa joue alors qu'il dépose de délicats baisers partout sur mon cou. Il pose son visage tout contre ma clavicule et murmure dans un souffle qui effleure ma chair avec volupté.


« On se promènera dans la rue et on se tiendra par la main sans craindre d'être vu par qui que ce soit . Tous les passants me jalouseront car je serai au bras de la plus belle fille de la ville.

-Et tout le monde me jalousera parce que je serai la fille la plus heureuse de la ville.

-Je ne suis pas le plus beau garçon de la ville ?, ricane-t-il en me mordant légèrement la peau du cou.

-Non, désolée. Tu es peut être dans le top cent, qui sait."


Il se met à me chatouiller. Je rigole, je le supplie d'arrêter, ce qu'il fait au bout d'un moment. Nous restons, pendant le temps qu'il nous reste à passer ensemble, enlacés, sans parler. Seul nos souffles comblent le silence. 

 Quand le temps est venu, je me rhabille, je prends ma veste en jean et après avoir embrassé une dernière fois mon amant devant ma voiture, je pars. Ce soir va être consacré à ma dissertation de psychologie. Après avoir vu Castiel.



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Je bois une gorgée de ma bière assise avec mes jambes recroquevillées  à côté d'un Castiel renfrogné. Une musique légère passe dans l'air, diffusée par son enceinte. Une chanson détonnant avec la tension qui s'émane de nos deux corps. 

« Il va quitter sa femme, lancé-je avec une petite voix.

Castiel ne me dit rien, je le regarde alors.

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