Chapitre 8

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« Castiel... merci. Tu... tu m'as sauvé. Je... Je ne sais pas ce qu'il m'aurait fait si tu n'avais pas été là.


-Il t'aurait violé si je n'étais pas arrivé au bon moment, fait-il encore énervé.


Je me remets à pleurer. Je suis tellement mal. Les hommes ne sont que des salauds.


-Je t'aime Castiel tu es le seul homme au monde qui soit bon avec moi.


-Bien sûr que non Mya, il y en a pleins de biens... mais malheureusement il y en a encore plus qui sont mauvais. Et tu n'as pour l'instant pas eu la chance de tomber sur un homme bien.


-Arrête le van.


Mon meilleur ami me regarde avec les sourcils froncés. Avec mes yeux encore rouges, je lui supplie du regard de le faire. Il ralentit un peu et se gare dans un renfoncement qui mène à une maison où le portail est fermé.


-Qu'est-ce que tu as ?


Je me détache, m'avance vers lui et pose délicatement ma main sur sa joue. Je pose mes lèvres sur sa joue. Puis je déplace mes lèvres pour essayer d'aller sur les siennes mais il me repousse doucement. Je m'éloigne et il me regarde avec un air gêné. Je reste penché au-dessus de lui en lui caressant la joue.


-En fait, je me fais avoir par tous les hommes sauf par toi... tu es peut être la personne avec qui je devrais finir.


Je retente de poser mes lèvres sur les siennes en me penchant un peu plus sur lui.


-Je t'aime Castiel, continué-je.


-Arrête Mya... tu n'es pas dans ton état normal. Repose-toi.


Il me repousse encore avec une certaine délicatesse qui ne lui ressemble pas. Son visage semble exprimer une profonde souffrance.


-Mais non, je suis tout à fait lucide... Je t'aime Cast'. A quoi ça sert de lutter ?


Je commence à retirer mon pull. Il met sa main sur la mienne pour me stopper dans mon mouvement.


-Non Mya non... s'il te plait.


-Je te jure que je suis lucide. Je t'aime.


Je me penche de nouveau vers lui en posant ma main sur sa cuisse et de mon autre main je remonte sous son t-shirt sur sa peau. Mais il me repousse un peu plus. Cette fois , il me replace sur mon siège avant de remettre ma ceinture de sécurité.


-Tu me remercieras. »


Il redémarre le van. Je me remets à pleurer. Castiel ne veut pas de moi... le seul qui ne m'a jamais fait de mal ne veut pas de moi.

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