Chapitre 18

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« Mais je te dis non...

-Fais un effort, s'il te plait !


Alexy croise les bras devant sa poitrine.


-Faire un effort ?, pouffé-je. Tu veux que je me force à embrasser Castiel ? Et pourquoi au juste ?


Il pose son torchon sur l'épaule avant de s'assoir à califourchon sur une chaise face à moi. Il prend un air extrêmement sérieux. Je souris en le regardant étrangement : quel spécimen. 


-Parce que je veux être là le jour où tu te rendras compte que c'est l'homme de ta vie, fait-il avec les yeux brillants et la bouche en cœur.


Quoi ?! Je rigole un peu, surprise. Il plisse les yeux dans ma direction m'ordonnant ainsi de ne pas rire. Il a l'air sérieux en plus...


-C'est pas l'homme de ma vie...

-C'est ce que se disait Philou au début.


Je soupire exagérément. Depuis que j'ai parlé de l'histoire de la photo à Alexy (qui ne voulait pas dire grand chose), il m'harcèle presque pour que je saute dans les bras de Castiel.  Il dit voir des "regards qui ne trompent personne et des sourires qui en dévoilent tant » : je le cite. Un grand romantique cet Alex.


-Arrête de faire le rapprochement constant entre moi et Philou. Tu te fais du mal mon Alex. En te mettant à la place de Castiel tu revis ta passion d'adolescence. Je vais être clair mon chat :  il ne m'aime pas. Tu te vois trop en Castiel...

-Mais je...

-Non !, m'exclamé-je en attrapant ses lèvres pour les bloquer. Plus de « Castiel et toi formez un beau couple » ou « quelle alchimie sexuelle », compris ?


Le garçon hoche la tête d'un air déterminé. Je libère sa bouche en lui souriant.


-Mais vous allez tellement bien ensemble !, s'écrie-t-il avant de déguerpir en vitesse. »


Ça m'arrache un petit rire. Mais je reste mal à l'aise face à toutes ces choses qui font rire et rêver Alexy. ça reste assez étrange et nouveau pour moi : je vois Castiel comme ce qu'il est, c'est-à-dire un homme. Ce qui ne m'arrivait plus depuis longtemps.


♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪♪ 


« Je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime ! Je t'aiiiiiiiiiiiiiiiiimeuh. Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma ! »


J'ai la bouteille de vodka vide en guise de micro et je sautille partout dans le salon. Mes amies me suivent dans mes excentricités. L'alcool aidant. Je me sens si heureuse, si libre, si épanouie.


« Mya ton mec te cherche, vient me dire une jolie fille aux cheveux roux.

-Lequel ?, plaisanté-je.

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