C.,
Ce n'est pas dans mes habitudes d'étaler ma colère mais à ce point-là, je n'ai pas vraiment d'autres options.
Si j'écris ici, c'est parce que je sais que je ne t'enverrai pas ça, non pas parce que je n'en ai pas la force, mais parce que tu ne le mérites tout simplement pas.
Alors déjà, je pensais que notre histoire durerait plus longtemps que ça mais tu en as décidé autrement.
A la base, ça se passait bien entre nous mais déjà je te reproche certaines choses : Pendant tes vacances, tu m'envoyais tous les jours des messages dans lesquels tu me disais que tu étais saoul, tu allais en boîte, tu as dansé avec une autre fille en collé-serré. et tu n'as pas arrêté de fumer des joins de toutes les vacances. Lorsque tu es rentré, j'ai eu un moment où ça n'allait vraiment pas. Evidemment, une enième dispute avec ma mère, à la seule différence que là, elle m'a clairement traitée de salope. Tu n'étais pas là. Lors de tes jours de congés, tu préférais aller chez ta sœur pour fumer au lieu de me voir, après ça, tu oses me reprocher de ne pas trouver du temps pour toi, mais moi, contrairement à toi, je vais à l'école donc, je n'ai pas tout mon temps de libre.
Parlons maintenant de la rupture.
A la base, on avait passée une chouette journée : friterie, bowling et barbecue. A peine arrivé chez toi le soir-même, tu m'envois un message qui dit clairement que tu ne sais plus si tu veux continuer, tu ne sais plus rien en gros. Déjà qu'il y a peu, tu avais des doutes, ça n'a rien arrangé. Je décide de prendre les devants, je déboule chez toi pour que tu t'expliques car parler par messages, c'est trop facile. En face, au moment où je te demande si tu es sûr de ce que tu fais, tu me répond que tu ne sais pas. Mais à partir du moment où tu tentes de prendre une décision pareilles, il faut absolument que tu sois sûr. Alors déjà, quand tu m'as dit "Je ne veux pas ressembler à mon père et je sais que je vais te faire souffrir", je peux comprendre que tu ne veux pas ressembler à ton père car autant se le dire, ton père est un connard mais au cas où, en te foutant de ma gueule comme tu l'as fait, tu ressemble à ton père, justement. Mais te dire que tu vas me faire souffrir, c'est déjà pas normal à la base et puis, tu ne peux pas le savoir à l'avance sauf si tu le prévois, et ça, ça fait de toi un réel enculé. On se remet à discuter et puis, je me relève pour la deuxième fois : "Tu es sûr ?" Et là, un tout petit oui de la tête. Je n'ai rien fait à part te dire "Okay, à l'aise" et reprendre la route direction chez moi.
A moi, tu m'as dit tout ça et pourquoi tu as dis à la copine de ton frère que tu ne te sentais pas bien dans la relation. Si tu ne te sentais pas bien, il fallait déjà me le dire face à face et pas essayer de faire le mec fort.
Plus tard, t'ayant toujours dans mes amis snap qu'est ce que je vois ? Une photo datant de 4 mois de toi et ton ex... Bon, tu aurais du me dire directement que tu aimais encore ton ex au lieu de me dire que tu m'aimais.
C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que notre pseudo-relation était fausse.
Heureusement que ça s'est fini. A la base, je t'aurais souhaiter tout le bonheur du monde mais en vue de tout ce que tu m'as fait, je te souhaite le malheur que tu mérites. Je ne sais pas mentir comme tu le fais en ce qui concerne les sentiments.
Ne reviens plus jamais me parler. Je te hais.
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Une fille trop mal pour en parler
Non-FictionSi vous vous sentez triste et insignifiant, lisez ceci, histoire de vous dire qu'il y a pire.