Voilà une nuit de plus au cours de laquelle je ne dors pas. Une nuit de plus où je souffre, une nuit de plus où je réfléchis en profondeur à ma vie sentimentale se résumant à un échec extrême.
J'aimerai te dire tellement de choses mais je sais d'avance que je n'en aurai jamais le cran, tout comme je n'ai pas eu le cran d'agir comme une copine envers toi, j'ai plus agi comme une amie. Pourquoi ? Je l'ignore, j'imagine que j'ai agis de la sorte car je pensais qu'en agissant comme j'en avais envie, tu me fuirais car je ne suis pas quelqu'un de facile à comprendre.
J'aurai aimé te dire que j'aimerai te voir plus souvent tant tu me manquais mais je te demandais de te voir, à chaque fois, telle une amie. J'aurai aimé te dire que ça me dérangeait qu'on ne se voit pas comme prévu. J'aurai aimé te serrer plus fort encore dans mes bras. J'aurai aimé t'embrassé encore et encore jusqu'à en perdre le souffle. J'aurai aimé te prendre dans mes bras. J'aurai aimé te retenir lorsque tu devais partir. J'aurai aimé te dire à quel point ça me dérangeait que tu ailles boire un verre avec une autre fille car je me disais que celle-ci avait réellement de la chance de passer du temps avec toi, du temps que je perdais. J'aurai aimé te dire à quel point je t'aime.
J'ignore pourquoi j'ai agis comme une amie, du moins, j'ignore les réelles raisons de cela. Tout ce que je sais, c'est que je me sens extrêmement triste à l'idée de t'avoir perdue. Tu m'as dit que toi et moi, ce n'était pas possible car tu n'arrivais pas à t'attacher et je ne peux m'empêcher de penser que si j'avais agi comme je le voulais, tu te serais attachée et nous serions en train de vivre de belles choses.
Ce message que tu m'as envoyé pour m'expliquer les choses m'a fait tellement de mal, j'ai ressenti une sensation douloureuse. C'était comme si on me rentrait des aiguilles dans le cœur jusqu'à ce que j'en perde le souffle, une mort lente et douloureuse. J'avais envie de pleurer mais j'ai réussi à garder la face devant ma famille. Je n'ai presque rien mangé tellement que j'étais triste. Une fois que je me sentais enfin "libre" de pleurer librement, je suis allée dans ma chambre, j'ai enfilé mon pyjama et je suis restée dans mon lit. J'ai essayé de faire de la musique car c'est une chose qui me calme habituellement, mais au fur et à mesure que je jouais des notes, les larmes ne cessaient de couler tant la musique me permet de me libérer. J'ai vite cesser de jouer du piano dans le but de me calmer. C'est ainsi que je me suis retrouvée à 19h00, dans mon lit, à fixer le plafond pendant près d'une heure dans l'unique but de réfléchir et de cesser de pleurer.
Je t'aime, je sais que cela n'est pas réciproque, je sais que c'est trop tard. Tout ce qu'il me reste, c'est des images de toi, des souvenirs. Malgré que nous n'avons pas été ensemble pendant longtemps, je tenais à te dire que j'ai vécu ce peu de temps du fond de mon cœur malgré que je le cachais par mon comportement.
Très honnêtement, je n'arrive plus à arrêter de pleurer. Si tu me voyais, tu n'y croirais pas, je suis dans mon lit, il est 01h46 du matin et j'écris ce texte dans le but de me libérer. J'avais le choix entre ça et me mutiler. Dans un moment de lucidité, j'ai allumé mon ordinateur et j'ai commencé à taper des lignes. Si j'avais été dans un moment d'inconscience, j'aurai recommencé. Je me sens tellement mal, j'aimerai oublier ce qu'il s'est passé, oublier que mon cœur, un jour, t'a aimé. J'aimerai juste oublier de souffrir et de pleurer, pour une fois.
Je me sens bête, triste, faible. J'ai besoin de te sentir près de moi, j'ai besoin d'entendre ta voix, j'ai besoin de t'avoir dans mes bras, j'ai besoin de sentir ta peau contre la mienne, j'ai besoin de sentir ton odeur, j'ai besoin de te parler, j'ai besoin de toi, tout simplement.
Bref, je t'aime, c'est trop tard, je le sais, je m'excuse, je ne m'excuse pas, je t'aime, on est amie, je t'aime, ça me fait mal, je pleure, je t'aime, je pleure parce que je t'aime.
J'espère sincèrement que le destin m'a fait une blague car ça me fait beaucoup trop de mal.
Cependant, avec toute cette histoire, j'ai toutefois compris certaines choses : Mon mal-être me permet de vider mon cœur. Je dois arrêter de m'attacher si vite. Dois-je arrêter de suivre mon cœur ? Je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que mon cœur saigne quand tu es loin de moi. Je t'aime, c'est tout.
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Une fille trop mal pour en parler
Non-FictionSi vous vous sentez triste et insignifiant, lisez ceci, histoire de vous dire qu'il y a pire.