Une triste semaine

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Vous avez déjà ressenti que le ciel vous tombait sur la tête ? Vous avez déjà connu cette avalanche de problème qui continue à n'en plus finir ? Je l'ai vécu il y a peu... Je l'ai vécu lors de la dernière semaine de cours avant les vacances de Carnaval. 

Tout a commencé samedi soir, nous nous préparions à sortir chez ma meilleure amie, L. On se maquillait, on riait, tout se passait pour le mieux, je n'aurai jamais cru que cette soirée qui commençait si bien aurait pu tourner aussi dramatiquement. De plus, je n'aurai jamais cru qu'à cause d'une petite soirée, ma semaine aurait viré au cauchemar. 

Ce samedi-là, nous étions sorties avec ma sœur, son amie et ma meilleure amie. On arrive devant la boîte une heure avant l'ouverture, pour accéder à cet endroit, il vaut mieux être dans les premiers pour nous assurer une place. Nous parlions de choses et d'autres, nous regardions les passants nocturnes et nous riions toutes ensembles. Lors de l'ouverture, nous nous sommes précipitées à l'intérieur pour avoir des verres avant d'aller nous installer dans les fauteuils. 

Lorsque la soirée fut lancée et qu'un attroupement de personnes arrivèrent, ma sœur et son amie sont allées dans une autre partie de la boîte pour s'entendre parler pendant que moi et ma meilleure amie buvions notre second verre. Quelques beaux garçons sont arrivés près de nous, je suis de nature sociale et amicale, j'ai donc entamé la conversation pendant que ma meilleure amie tenait le rôle de la fille inaccessible, jambes croisées suivi d'un regard dévisageant, vous voyez, ce regard qui vous scrute de haut en bas. 

Au milieu de la soirée, je me suis laissée payer un verre par un garçon qui est devenu très vite une "connaissance", j'accorde peut-être trop vite ma confiance aux gens. Dans ce verre, j'ignore ce qu'ils ont rajouté, tout ce que je sais, c'est qu'après l'avoir bu, je me suis sentie planer, légère, libre. Lorsque je suis revenue à moi-même, j'étais entourée de 3 garçons que j'ai rapidement quitté afin de retrouver mes esprits.

Ma meilleure amie avait vu un garçon dans la boîte mais je l'avais également vu. Ce garçon est allé lui parler pour faire son numéro de séducteur mais elle l'a recalé directement. Voyant à quel point elle était hautaine, il s'est "rabattu" vers moi. On a discuté, on a ri et quelques moments plus tard, on s'embrassait, cependant, ce baiser échangé fut court car c'était l'heure pour nous de partir. En repartant, ma meilleure amie ne me regardait plus, elle était fâchée contre moi, ce que je pouvais comprendre car j'ai mal agis, je n'aurai pas apprécié non plus qu'elle me le fasse. Nous rentrons au sein de nos habitations respectives lorsque je prends conscience de l'acte irréversible que j'ai commis. Cette nuit-là, je l'ai passée à pleurer.

Le lendemain, alors que j'étais en pleine négociation avec une cliente, cette dernière m'informe que mon employée (ma meilleure amie) a changé ses prix et que cette client désirait bénéficier du même tarif. J'ai envoyé un message à ma meilleure amie pour la remercier ironiquement de foutre en l'air mon business et, pour finir, nous nous sommes appelée afin de mettre les choses "à plat". Au cours de cette conversation téléphonique, je me suis excusée dans les règles de l'art car il est compréhensible que j'ai agis telle une égoïste et une traîtresse. Ma meilleure amie m'avait dit qu'on gèrerait la situation comme des adultes mais je ne me serais jamais attendue à un tel retournement de veste. 

Le lundi, le mardi et le mercredi se passèrent extrêmement mal, je me suis retrouvée, seule face au monde, totalement seule. Nos "amies" ne me parlaient pas, elles me regardaient et me souriait faussement lorsque je parlais. J'ai rapidement compris qu'il fallait que je garde le silence pour rester dans les bonnes grâces du "groupe". En cours, je ne comprend pas tout, avant, je posais des questions à mes amies mais au début de la semaine, personne ne me répondait, tout le monde me détestait et je le ressentais très bien. Ce fut les 3 pires jours de cette année. 

Une fille trop mal pour en parlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant