Un recueil de nouvelles, tout ce qu'il y a de plus simple... Chacune d'entre elles est indépendante.
Sinon j'y met aussi les sujets d'invention que j'écris pour le lycée, allez, bonne lecture!
Cette grande blonde riait, pour tout. Que ce soit par bonheur, par tristesse, par embarras, par douleur, pour tout. Un rire contagieux, vivant, fort mais doux, mélodieux et chantant parfois.
Ses joues prenaient feu rapidement mais par son calme, elle fermait les yeux et d'un souffle profond, elle l'éteignait. Comme cela, si facilement.
Son cerveau semblait travailler sans cesse et elle se plaignait que ce ne fut pas pour ce qui était nécessaire à son à son avenir; quant à moi, je me réjouissais que ce soit pour inventer des histoires qui me divertissaient. Elle avait commencé à écrire de nombreux livres mais elle n'en avait fini aucun. Elle redoutait le moment où elle allait devoir faire ses adieux à ses personnages tous aussi fous et merveilleux qu'elle. Elle avait un grand cœur, immense, profond, rempli et généreux. Elle ne finissait pas ses histoires, elle en commençait d'autres, elle pouvait faire entrer dans son cœur d'autres êtres, et encore d'autres, et encore encore d'autres.
Ses enfants, ses bébés. Ses œuvres la faisaient tenir, il ne lui suffisait que d'amour et d'imagination et cela resplendissait. Elle souriait sans cesse. Ses yeux reflétaient ses pensées qui se bousculaient les unes aux autres et son seul moyen de les démêler, de les séparer était le papier. Posées sur la feuille, ses idées semblaient claires et elle pouvait me les partager. Son regard était fixé sur moi pendant que les yeux parcouraient les lignes, pendant que je tombais amoureuse de ses phrases. Elle avait les yeux pétillants, inutilement inquiets de ma réaction.
Ce regard me faisait rire aussi, elle était drôle, je me demandais parfois comment tout le sérieux et la précision qu'elle mettait en œuvre dans ses écrits se métamorphosaient en autant d'humour et de divertissement. Elle pouvait se poser dans un coin et écrire pendant des heures comme elle pouvait sauter, bouger dans tous les sens pour exprimer et partager sa joie.
J'étais son amie, et des amis, elle en avait beaucoup, de très bons. Elle les aimait, avec eux, elle se sentait bien et son sourire ainsi que son rire étaient au moins mille fois plus puissants et semblaient se reprendre tels une onde qui se disperse sur la surface de l'eau suite à un caillou jeté.
Sa capacité à changer son comportement m'étonnait et me fascinait aussi. Devant une foule, elle perdait sa folie et la remplaçait par un masque neutre et sérieux qui suscitait mon amusement, la connaissant en dehors de ces situations. Mais malgré cela, elle arrivait à ôter ce masque de temps en temps pour pouvoir laisser s'échapper une perle de son bonheur et de sa joie qui devaient se restreindre dans son être; alors elle souriait au goutte à goutte pour que quand ses émotions reprendraient le dessus, cela ne provoquerait pas une explosion qui détruirait tout ce qu'elle aimait. Tout ce bonheur extraordinaire qu'elle possédait, elle savait le partager à petites doses, elle arrivait à trouver la quantité suffisante à nous donner. Pas trop, ni pas assez, le juste milieu qui nous convenait.
Léane, une personne fascinante, énigmatique, adorable. Je ne le laissais pas de l'étudier et de découvrir un peu plus de sa personne chaque jour. J'avais l'impression d'avancer dans la vie avec elle, peut-être même grâce à elle et j'espérais pouvoir continuer à la découvrir encore longtemps, à recevoir sa joie et son bonheur encore pour quelques années, si cette merveilleuse et extraordinaire personne me le permet.
Dans le cadre d'un sujet d'invention que @Artbstrait et moi avons choisi de faire l'une sur l'autre, bisous ma blondinette 😘😘
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