Augustine, ou Gus pour les intimes, va se lancer dans un voyage qui lui apportera beaucoup plus que ce qu'elle n'aurait jamais imaginé.
De l'amitié, de l'amour, des rires, des pleures. Gus n'est certainement pas prête pour cette année qui s'annonce...
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« - Maman, stop, s'il te plaît...», je dis en regardant autour de moi assez gêné que ma mère soit entrain de vider ma valise devant tout le monde dans l'aéroport pour être sûre que je n'ai rien oublié.
« - Tu n'as pas pris assez de culottes, Augustine. Je savais que j'aurais dû vérifier cette valise avant de sortir de la maison ! »
« - Maman, tu peux arrêter là... Des culottes, j'en achèterai là-bas tu sais. »
« - Et déjà commencer à faire des dépenses inutiles? », elle me répond en fronçant ses sourcils et en sortant ce son bien africain de sa bouche.
Mon père arrive au même moment en frottant ses mains sur son jeans bleu foncé.
« - Ouh lala, une de ces files énorme au toilette. Je n'avais jamais vu ça.... Bah alors, Gus. Pourquoi la moitié de ta valise est sur le sol? »
« - Demande à ta femme. », je réponds en haussant les épaules.
Il se retourne alors vers ma mère qui commence à remettre mes affaires à leur place. Ils se parlent en Swahili du coup, je ne comprends pas trop ce qu'ils se disent et puis de toute manière je viens de recevoir un message de ma grande sœur qui me souhaite pour la énième fois un bon voyage et me dit de faire très attention. 'Fin bref, le blabla quoi.
« - Bon Gus, il va bientôt être temps d'y aller, hein. »
Je hoche la tête en attrapant ma valise - que ma mère venait de refermer - de la main gauche.
« - Nous, on va devoir te laisser maintenant parce qu'on doit aller chez tantine Paula pour le mariage de sa fille mais dès que tu arrives à Oslo, tu nous sonnes ! », me dit ma mère en me regardant droit dans les yeux et en me caressant les cheveux.
« - Oui, maman. », je réponds avec une voix plus bébé, tu meurs.
Elle me sert de toutes ses forces dans ses bras, suivit de mon père. Et c'est à ce moment-là que je me rend vraiment compte que je ne vais pas les revoir avant 1 an.
« - Je vous aime, les gars. », je dis les larmes aux yeux.
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« - Bonjour, vous parlez français ou anglais? », je demande dans un Norvégien bateau.
« - Un peu anglais», me répond le taximan Norvégien.
« - Je dois aller là » je dis alors en continuant à parler Norvégien et en lui tendant un bout de papier avec l'adresse de mon oncle dessus, « s'il vous plaît. »
Il ne me répond plus et se contente de conduire. Ça me frustre un peu parce que moi j'adore piapiater. Je sors alors mon téléphone de mon sac à dos et m'apprête à écouter un peu de musique quand je remarque que ma batterie est à plat. Je sors comme un gémissement de frustration et jette mon téléphone dans le fond de mon sac.
