Le sourire d'un assassin. (Assassination Classroom)

9~ Decembre.

.

*PDV Karma*

J'étais vraiment inquiet. Comme toute la classe d'ailleurs. Cela faisait presque deux semaines que Nagisa n'avait pas mit un pied à l'école. Koro-Sensei nous avait dit que sa mère avait appeler. Il était malade. Mais je connaissais assez bien Nagisa pour savoir qu'il ne restait jamais malade plus de trois jours. Les vacances commençaient dans 3 jours. Et nous voulions voir Nagisa avec nous dans la classe pendant ces trois jours.

- C'est plus possible, dit Kayano, il me manque je veux le revoir.

- Et si nous allions chez lui ?, proposa Nakamura.

- Oui, je crois que nous avons plus le choix. En tout cas j'espère que sa mère n'y est pour rien.

Koro-Sensei surgit derrière nous.

- Les enfants.

Nous sursautâmes, il allait sûrement nous dire de ne pas aller chez Nagisa. Pourtant il nous demanda :

- Est ce que vous pourrez me dire ce qu'il se passe si c'est grave ?

Nous acquiesçâmes a peine surpris. Nous devions passer à l'action.
Nous étions devant chez lui, Nakamura eu la bonne idée de regarder d'abord à la fenêtre.

J'étais pétrifié. Nagisa était assis sur le canapé la tête vers le bas. Il ne bougeait pas d'un millimètre. Il portait un tee-shirt noir et un pantalon de la même couleur. Ses cheveux bleus étaient à peine relever par un ruban sombre qui le faisait encore plus ressembler à une fille. Il avait des cernes sous les yeux, son teint était pâle, ses joues blanches, ses lèvres presque violettes et ses yeux étaient si sombre et triste que mon cœur se fendit. On aurait dit un mort.

Sa mère apparu avec un sourire bienveillant.

- Nagisa mon chéri, tu ne veux pas manger un peu ?, demanda-t-elle d'un ton conciliant.

Nagisa secoua la tête sans lever les yeux.

- D'accord, je vais chercher Zoélie à la crèche. Je reviens dans une demie-heure. Ça va aller ?

Il hocha la tête toujours aussi... mort. Puis sa mère s'en alla.

- Qu'est ce qu'il a ?, demanda Kayano paniquée.

- Je sais pas mais il va mal. Il est peut être malade pour de bon, répondit la blonde.

Un détail me frappa.

- Nagisa... il ne porte jamais de noir.

Les filles se turent. Elles avaient très bien compris ce que je voulais dire. Nagisa était en deuil, mais de qui ?

- Entrons, décidai-Je.

Nous passions la porte. Nagisa leva la tête sans nous voir à cause du mur qui lui bloquait la vue.

- Maman ?, demanda-t-il d'une voix beaucoup trop faible.

J'arrivai devant Lui.

- C'est nous, dis-je, Nagisa.

- Qu'est ce que vous faites ici ?, demanda-t-Il d'une voix enrouée.

- On voulait savoir pourquoi tu ne venais plus en cours depuis deux semaines, lâcha Kayano avant de continuer plus doucement, Nagisa, est ce que ça va ?

Il baissa la tête replongeant dans sa sorte de transe. Nous étions vraiment inquiet.

   - Ton père est... est..., murmura Nakamura.