3~ Juin.

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   -   Je ne t'ai pas demander, Alors ça va à l'école ?

   -   Oui papa, ça va.

   -   Et à la maison ? Ta mère va bien ?

   -   Hum Hum ouais ça va.

   -   Elle a arrêter de faire ses crises de colère ?

   -   Euuuuuuh a peu près.

   -   Bien.

Ce qui était bien avec mon père c'est que il n'arrivait pas à voir quand je mentais. J'étais vraiment heureux d'être ici. Ce week-end avait été génial. Mais il fallait repartir.

   -   Bon Nagisa-Kun, tu vas devoir retourner chez toi. Ton prof va venir ?

   -   Oui normalement il devrait bientôt être là.

   -   Bonjour !, claironna une voix familière.

   -   Koro-Sensei, encore merci d'avoir amener Nagisa.

   -   Mais c'est normal.

Koro-Sensei, habillé grossièrement en humain, allait me ramener. Après avoir fait les adieux à mon père, je fus un peu nostalgique. Je ne voulais pas retourner chez ma mère. Dans la voiture de Koro-Sensei (il ne pouvait pas voler puisqu'il était censé être secret) je me mis à regarder dehors en mode triste (Nda : je suis sûr que vous voyez très bien ce que je veux dire ! Faites pas IECH ! xD ). Et dire que tout allait déjà recommencer...

   -   C'était bien chez ton père Nagisa ?

Koro-Sensei m'avait sortit de la rêverie. En repensant à tout ce que j'avais fais ce week-end, un sourire apparu sur mes lèvres, un sourire pas forcé.

   -   Oui c'était génial.

   -   Je suis content pour toi. Pourquoi t'es parents ont divorcé ?

   -   Oh, je crois qu'ils ne se supportaient plus.

   -   Et toi, tu en penses quoi ?

   -   Moi ? Euh... En tout cas ils arrêtent de se disputer maintenant qu'ils ne vivent plus ensembles je pense que c'était juste nécessaire.

   -   Tu es très intéressant Nagisa-Kun.

   -   Ah... euh..

   -   Je vois que tu positive mais que tu reste négatif en même temps.

   -   Si vous le dites...

   -   Niahahaha

Notre prof était vraiment... spécial. Et dire qu'il allait falloir le tuer. D'ailleurs personne n'avait réussi à le toucher depuis la dernière fois. Comme si il avait lu dans mes pensées il remarqua.

- D'ailleurs Nagisa, je ne t'ai jamais vraiment félicité pour m'avoir touché au début de l'année.

- Merci monsieur, dis-je en sentant la chaleur me monter au visage.

- Je ne t'ai pas vu tirer, c'était très impressionnant.

- Merci beaucoup.

- Ta mère serait fière de toi si elle savait...

Non, ma mère n'était jamais fière de moi. En réalité j'avais l'impression que je ne faisais jamais les bonnes choses. De toute façon si je n'étais pas sa « petite fille modèle » elle n'était pas satisfaite. Mais je n'étais ni une fille, ni modèle. Et à force de vouloir lui faire plaisir, elle a gâcher ma vie. Tout le monde a commencer a se moquer de moi. Même si je ne le montre pas, quand Karma m'appelle « na-Chan » cela me blesse. Comme si la mère m'avait enfoncer son couteau dans la poitrine et que maintenant mon cœur était vulnérable à toutes les attaques. Je n'en pouvais plus des disputes incessantes, des robes horribles, de ma chambre rose, de l'interdiction de sortie et de mes crises d'angoisse. De mes nombreuses nuit d'insomnies. Tout cela me rendait malade, et je sais qu'il ne faut pas s'apitoyer sur son sort mais... moi tout ce que j'attends, c'est de l'aide.

Le sourire d'un assassin. (Assassination Classroom)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant