Heey vous allez bien voici la suite bonne lecture.
Ps: prenez la peine de relire la fin du précédent chapitre pour que se soit logique.
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Faites que ce sang soit le sien, ai-je pensé, faites qu' il est reçu une blessure ou une griffure au cour d une bagarre!
Mais cela n'y ressemblait pas. Celà avait tout l air du sang d un autre.
- Tu l'as tué? Lui ai-je demandé dans un soufle.
Je m attendait a ce qu'il s éclipse au son de ma voix mais il est resté figé dans une immobilité de statue . Ses yeux n étaient plus tourné vers la viande sue je tenais à la main mais rivé sur mon visage.
- On ne parle plus que de ça au journal télévisé lui ai-je annoncé comme si il pouvait me comprendre il appellent ça un acte《barbare》. Il disent que les coupables sont des animaux sauvages. C'est toi qui as fait ça?
Il a scruté encore une minute entiere mon visage,sans bouger ni cligner les paupières. Puis, pour la première fois en six ans, il a fermé les yeux, d'un geste par essence contraire à tout instinct et atvisme lupin. Lui qui m'avait toujours regardée fixement, sans jamais ciller, se tenait maintenant devant moi dans une attitude de tristesse incroyablement humaine, les yeux clos, tête et queue basses.
Je n'avais jamais rien vu d'aussi affligeant.
Je me suis rapprocher avec une lenteur infinie, sans une pensée pour ses babines teintées d'ecarlate ou les crocs qu'elles dissimulaient, ne craignant que de l'effaroucher et de le voire prendre la fuite. Il a réagi en remuant légèrement les oreilles, mais il est demeuré sur place. Je me suis accroupie et j'ai laissé tomber la viande dans la neige à mes côtés. Il a tressailli. J'étais maintenant assez près pour percevoir la senteur fauve de son poil et la chaleur de son haleine.
J'ai alors accompli le geste dont je rêvais depuis toujours - j'ai posé tout doucement la main sur l epaisse fourrure de son collier et, lorsqu'il s'est abstenue de réagir , j'y ai plongé les deux mains. La couche externe de son pelage, plus rêche qu'elle n'en avait l'air, dissimulait un duvet fin et soyeux. Il a émis un grognement étouffé et il a plaqué sa tête contre moi, sans rouvrir les yeux . je l'ai serré dans mes bras comme s'il ne s'agissait, malgré l'odeur âpre et sauvage qui émanait de lui que d'un banal chien domestique.
Un instant, j'ai oublié complètement où j'étais - que j'étais. Rien de tout cela n'avait plus aucune importance.
Puis j'ai perçu un mouvement a la périphérie de mon champ de vision : là-bas,sous le couvert des arbres, presque invisible dans le jour déclinant, la louve blanche branquait sur nous le regard de ses yeux brulants.
J'ai senti frissonner contre moi et j'ai soudain compris compris que mon loup s'était mis à grogner. La louve s'est approchée téméraire . Il s'est tortillé dans mes bras pour lui faire face, et j'ai sursauté en entendant ses mâchoires claquer avec hostilité.
La louve blanche s'est abstenue de répondre,ce qui m'a paru plus inquiétant encore. Elle qui aurait dû gronder s'est contentée de nous dévisager tour à tour , et son corps tout entier exprimait la haine .
Grognant toujours a voix basse, presque inaudible, mon loup s'est pressé plus fort contre moi, et , me forçant à reculer pas à pas , m'a reconduire ainsi jusqu'à la terrasse ; mes pieds ont trouvé les marches, j'ai atteint la porte coulissante. Il est resté en bas , attendant que je sois rentrée et j'aie refermé la porte derrière moi.
Dès que j'ai été à l'intérieur, la louve blanche s'est précipitée sur le morceau de viande et s'en est emparée .
Mon loup était plus proche d'elle que moi et représentait donc la menace la plus sérieuse, mais c'est pourtant moi que les yeux de la louve sont venus chercher, derrière la vitre de la porte. Elle a soutenu longtemps mon regard avant de se glisser entre les arbres et de se fondre comme un spectre dans la futaie.
Mon loup a hésité un instant a la lisière du bois. Il m'observait toujours , ses pupilles étincelant à la lumière de la veilleuse du porche.
J'ai pressé la paume de ma main contre le vert glacé.
La distance qui nous séparait ne m'avais jamais paru aussi infrachissable.

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MON LOUP
Manusia SerigalaKirane, 17 ans , vit dans une petite ville du minnesota , aux abords d une foret. Attaqué par une horde de loup six ans auparavant, elle a survécu grâce à l un d eux. Les années ont passé, et un lien mystérieux s est créé entre la jeune fille et l...