Chapitre 27 :

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Point de vue Izuku :

- Soit tu es un génie, soit tu es incroyablement stupide de me dire cette annonce de but en blanc. Je vais pencher pour la deuxième option. Dans tous les cas tu es très perspicace, je ne pensais pas que tu découvrirais mon attache à Enji rapidement. Enfin pour moi tu aurais dû déjà être mort depuis un moment.

Bon au moins il ne nie pas les faits. Mon coeur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine.
J'aurais pu m'en tenir au plan mais après tout, c'est après moi qu'ils en ont, il n'est pas nécessaire de mettre en danger autant de personne.

- Je pensais que tu aurais été plus du genre à prévenir les autorités et avoir de la chance tu aurais eu affaire à des personnes qui travaillent pour nous. Ou à monter un plan ridicule visant à nous faire tomber. J'ai même pensé que le pauvre imbécile que j'ai reçu ce matin en rendez-vous était une de tes connaissances Izuku. Le pauvre était tellement en galère que s'en était risible ou pathétique, ici aussi je vais pencher pour la deuxième option.

Surtout faire attention si je mens.

- Comme tu peux le voir, je viens seul et de ma propre initiative, personne ne le sait. Autant être honnête maintenant que nous n'avons plus aucun secret l'un pour l'autre.

Je n'en reviens pas, j'arrive à lui parler avec assurance alors que la peur me mange les entrailles.

- Bon j'imagine que tu as envie de rencontrer ton "beau-père" maintenant ?

Je tique au mot beau-père, cette personne ne fera jamais partie de ma famille.

Il a rendu ma mère folle Izu, elle a fini sa vie en hôpital psychiatrique.
Mes frères, Fuyumi et moi sommes issus d'un mariage forcé, je pense même qu'il a dû la violer plus d'une fois. Elle était terrorisé par lui. J'ai maudis mon existence pendant longtemps, le fait de partager mon ADN avec ce fumier, le fait de lui ressembler... Je la dégoûtais Izu...

- Puisqu'on en est à poser la grande question, oui j'aimerai le voir, après tout je ne suis pas venu vers toi pour boire le thé.
- C'est bien de vouloir jouer l'impertinent avec moi, sachant que c'est ton dernier jour sur cette Terre. J'espère que tu as fait tes adieux à ce qui te sert de... partenaire de vie.

Il est tellement plus mais oui je l'ai fait, sauf que lui ne le sait pas.

Tu m'as sauvé, je vivais tel un robot, tu m'as appris ce qu'était l'amour...
Shouto... Je suis désolé.

- Tu sais Midoriya, il t'en veut beaucoup, non seulement tu participe  à mettre celui qu'il considère comme son fils, son numéro 2 en prison pour le restant de ses jours mais en plus tu as perverti son plus jeune enfant. Tu savais qu'il avait énormément d'espoir en lui avant qu'il s'enfuit pour avoir une vie respectable.

C'est l'hôpital qui se fout de la charité. Pourquoi je me met à rire comme un idiot.
T'es un pervers Izu. Il me le dit tellement souvent qu'il n'a peut-être pas si tort finalement. Mais je sais que ce qui l'embête c'est que je sois un homme et pourtant j'en ai absolument rien à foutre.

- Je préfère largement avoir perverti Shouto par l'amour que par la violence, la maltraitance, le meurtre, le viol, le chantage, le kidnapping, la peur, mais tout est une question de point de vue qui me fait bien rire comme tu peux le voir. Avec un peu de chance, en m'approchant assez près de ce Enji, je vais pouvoir le contaminer de ma perversion. Sinon on va encore discuter longtemps de ma vie sentimentale ou on passe aux choses sérieuses ?
- Mais c'est que tu es pressé de mourir. Soit. Donne moi ton téléphone portable.

Todoroki x Midoriya [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant