Chapitre final de chez final

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Tout d'abord je tenais à vous souhaiter un très joyeux noël 🎄🎁
J'ai décidé de vous faire ce petit cadeau d'un chapitre final pour toutes les personnes qui ont été frustrées par la fin.
Si elle a été suffisante pour vous, ne lisez pas ce chapitre ainsi vous gardez votre propre idée de ce qu'il peut se passer suite à la perte de mémoire d'Izuku.
Et pour vous qui aller lire ce chapitre, j'espère que ce petit cadeau vous plaira 😉.

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Point de vue Shoto :

Mon Izu ne retrouve pas la mémoire, depuis sept mois.
Sept mois où je meurs intérieurement à petit feu.

Il a perdu la mémoire, cet idiot pensait pouvoir affronter mon père qui était le chef d'une organisation meurtrière. Ils ont failli me tuer, il ne me reste que des séquelles au niveau du bras, je suis encore en rééducation. Le taré qui me sert de père a détruit l'homme de ma vie, mon mari, celui avec qui je partage ma vie depuis presque onze ans maintenant.

Mon Izu m'a oublié, a oublié notre vie, tout ce qui faisait de moi un homme comblé. Presque onze ans de bonheur.

Mais aujourd'hui, je crois qu'il me déteste,
- J'ai fini d'emballer mes affaires.
- Tu veux vraiment retourner chez ta mère ?
- Oui, je ne me sens pas à ma place ici, vivre dans cette maison ne me plaît pas.
- Izu...

Il lève les yeux au ciel,
- C'est Izuku. De toute façon, j'avais surtout besoin de vêtements, il n'y a rien qui m'appartient ici.

Mon coeur peut-être, qui ne cesse de se briser un peu plus depuis sept mois.
Il n'avait qu'une valise à la main, alors voilà ce qui reste de onze ans de vie à deux. Une valise.

- Bon j'y vais, c'est le moment pour toi de tourner la page, alors mon départ n'est pas forcément une mauvaise chose pour toi.
Je viendrais te voir à l'occasion si tu veux.

A l'occasion... ? J'ai envie de le secouer violemment, de le gifler, d'avoir un pouvoir qui me permet de lui faire souvenir tout ce qu'il a perdu.
J'ai aussi envie de hurler, de pleurer l'homme que j'ai perdu, il est en face de moi physiquement alors pourquoi je devrais en faire le deuil ? C'est pourtant bien ce que je dois faire, le Izu que j'ai connu n'est plus. Celui qui me donnait cette joie de vivre, celui qui me rendait si heureux n'est plus là.
Je me retrouve avec un homme de trente ans qui croit qu'il en a dix-sept, et qui a pleuré toutes les larmes de son corps quand il a compris que Bakugo était en couple et heureux avec un mec qui n'était pas lui. Il a eu le coeur brisé par Bakugo alors qu'à la base c'est Izu qui l'avait quitté pour moi, le monde à l'envers littéralement. Et en plus qui l'a consolé ? Moi pauvre imbécile que je suis.

Je ne peux pas le laisser partir, je ne peux pas lui dire au revoir, lui dire adieu. S'il passe le pas de cette porte, notre amour sera mort à jamais. Pourtant je suis comme figé, je n'arrive pas à bouger, aucun son, aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche.
M'abandonne pas, tu me l'avais promis. Je regarde sur la table, et j'y vois un anneau posé, son alliance.
Ce n'est pas fini, ça ne peut pas se finir ainsi, il est ma joie de vivre, l'air que je respire. Enfin était.

- ATTENDS-MOI JE TE RACCOMPAGNE !!

Sa mémoire peut revenir dans les trente minutes pas vrai ?

- T'es lourd, tu vas me coller aux basques encore longtemps ?

J'ai l'impression d'être un père qui fait face à la crise d'adolescence de son marmot.
Et puis son physique l'aide pas non plus, il ne fait pas du tout son âge.

- T'es maladroit tu pourrais te faire mal.
- Mouais.

Nous reprenons notre route, Izu étant devant moi.
J'ai, je pense à peu près tout fait pour l'aider à recouvrer la mémoire. La lettre qu'il m'avait écrite en pensant qu'il allait mourir, nos alliances, je lui ai montré la vidéo où nous nous faisons tirer dessus. Je l'ai emmené à la mairie où nous nous sommes mariés, au café où nous nous sommes rencontrés, dans le service pédiatrie de l'hôpital lorsqu'il est revenu après avoir quitté Bakugo, l'endroit de notre premier rendez-vous. Notre banc où il s'était déclaré sans que je ne comprenne que c'était de moi qu'il parlait. Les photos, nos chansons, ma soeur, notre restaurant... Tout, tout y est passé.
Sauf le fait qu'on se touche ou qu'on s'embrasse, il ne me laisse pas approcher. Seulement ce moment à l'hôpital où il a touché ma brûlure.

Todoroki x Midoriya [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant