Il n'a rien fait pour...

Chapitre 15

Je me lève attrape mon sac et transplane devant sa maison, devant sa porte, devant chez lui…

Je lâche mon sac, qui tombe piteusement sur le sol, éclaboussant mes pieds en venant s’écraser dans une flaque.

J’approche une main tremblante de la porte en bois qui se dresse devant moi. Je renifle, prend mon courage à deux mains et frappe à la porte.

J’entends des pas arriver juste avant que le tonnerre ne gronde. Cela me fait un peu peur et je me met légèrement à trembler.

La porte coulisse et laisse apparaître le sorcier de mes tourments, qui s’exclame, surprit :

-Hermione ? Que fais-tu là ? Par ce temps et…

Il se stoppe, ses yeux bleus s’étaient posés sur mon sac et il comprend alors ma piètre situation.

Je me sens un peu honteuse de m’être faite jetée puis de me présenter à l’improviste chez lui.

Mais après tout, c’est un peu de sa faute, non ? Alors j’ai bien le droit d’en profiter !

Il me propose d’entrer mais moi je me jette à son cou et l’embrasse comme si ma vie en dépend.

Au début il reste figé, donc j’accentue le baiser pour en profiter avant qu’il ne me repousse. Mais après quelques instants, il répond et l’intensifie de lui-même en posant ses mains sur mes hanches.

Folle de bonheur, je me colle à lui, mon corps réclamant la chaleur du sien.

Il ferme la porte et me plaque contre le mur. Merlin, ce qu’il embrasse bien !

Entre deux baisers, j’essaye vaguement d’expliquer mon comportement. Pour me laisser parler, il s’occupe de mon cou, encore humide, mais cela me déconcentre plus qu’autre chose.

-Je… Drago je suis tombée amoureuse de toi… Et…

Je laisse échapper un gémissement, qui le fait sourire, avant de poursuivre, avec peine :

-Quand tu… Tu es parti je me suis sentie… Triste, vide… Ronald a compris et m’a jetée. Mais… Oh merlin !

-Chut, Chaton. Tu m’expliqueras en détail demain. Apprécie ! 

J’obéis et plonge sur ses fines lèvres qui me font envie depuis longtemps, trop longtemps ! Je commence à lui déboutonner sa chemise quand soudain, il me soulève et me porte jusqu’au canapé où il se met au-dessus de moi, essayant d’enlever mon pantalon.

Mission difficile étant donné qu’il est trempé.

Il s’applique à la tâche tandis que je m’occupe de ses cheveux, que je rêvais de toucher. Je passe mes mains dedans avec sensualité.

Il réussit à m’enlever mon jean puis je déboutonne sa chemise, qui retrouve mon pantalon, sur le sol.

Nous nous débarrassons des autres vêtements et je me sens soudain toute gênée.

Je suis nue devant lui et je doute…

Et s’il n’aimait pas mon corps ? Et si je n’avais pas les bonnes formes ?

Lui peut avoir toutes les vélanes de la Terre, alors…

Il a dû sentir que je me suis crispée, car il me rassure :

-Tu es parfaite, ne doute pas de toi Hermione.

Je lui souris, reconnaissante de sa compréhension.

Je me détends de nouveau et, comme pour me le prouver, il commence à embrasser mon sein gauche. Ne laissant pas le second en reste, puisqu’il le malaxe de sa main.