Je veux juste t'aimer - Tome 2 (Fanfiction IE] - [Terminé]

Je veux juste t'aimer - Chapitre 14

- Des papiers à remplir ? 

- Hum, le docteur m'a dit qu'il fallait que je m'en charge pour pouvoir transférer Nathan dans la partie psychiatrique. Après ça, on devrait pouvoir retrouver la paix...enfin je l'espère. 

Axel le serra dans ses bras et embrassa dans le cou avec affection. 

- On va y arriver Mark, on va obtenir notre vie tranquille. 

Mark ferma les yeux et laissa dodeliner sa tête contre le corps de son petit ami, il était si bien là, contre lui. Le téléphone sonna alors, une sonnerie stridente qui vrilla les oreilles de Mark. Il eu le réflexe de mettre ses mains pour protéger son ouïe et ce fut Axel qui décrocha. 

- Allô ?

"Monsieur Evans?" 

- Non désolé, c'est son petit ami. 

"Ah le vrai cette fois ci?" 

Le blond haussa les sourcils, ne comprenant pas trop de quoi il parlait. Mark tendit alors la main et Axel lui donna le téléphone, content de s'en débarrasser. 

- Docteur Sylvain ? voulut vérifier le brun en portant l'appareil à son oreille.

"Oui c'est bien moi, pourriez vous vite venir à l'hôpital ? Nous rencontrons des problèmes avec monsieur Swift. Il tente de nouveau de mettre fin à ses jours et vous réclame en hurlant" 

Mark sentit de nouveau revenir ce poids sur ses épaules, il se voûta légèrement et sa respiration se bloqua dans sa poitrine. 

- J'arrive tout de suite. 

Il raccrocha et laissa tomber le téléphone sur le lit, Axel le serra dans ses bras et l'embrassa doucement sur les lèvres. 

- Je vais venir avec toi cette fois, je ne te laisserais plus seul avec Nathan. 

- Merci Axel, murmura Mark.

- Allez, habillons nous et allons y. Plus vite ça sera fait et mieux ça sera. 

Mark hocha la tête et se leva à contrecœur, quittant la chaude étreinte du blond. Il enfila ses vêtements et, avec Axel, ils quittèrent la maison pour se diriger vers le grand bâtiment blanc, se tenant la main. 

Arrivé à l'accueil de l'hôpital, ils furent accueillis par le docteur Sylvain qui leur serra la main et les emmena en direction de la chambre de Nathan. En arrivant devant ils purent entendre des cris et des exclamations paniqués. 

- Nos infirmières font ce qu'elles peuvent mais ça devient compliqué, il risque de se blesser à force. 

- Je m'en occupe, assura Mark qui poussa la porte et entra. Axel tu m'attends la ? Si Nathan te voit il va encore plus péter un câble.

- Mais, commença à protester le blond. 

- S'il te plait Axel, demanda le brun en souriant. 

Le blond crisa des dents et resta à l'extérieur, laissant Mark rentrer seul dans la chambre.

Quand il pénétra dans la chambre il fut surpris et un peu effrayé devant la scène qui s'offrait à lui. Nathan était au bord de la fenêtre, prêt à sauter à n'importe quel moment. Des infirmières tentaient de le retenir avec désespoir, mais il n'avait de cesse de les repousser et de vouloir sauter.

- Nathan, l'appela alors Mark, ne fais pas ça s'il te plait. 

Le bleu tourna alors la tête et un vaste sourire apparut sur son visage. 

- Mark ! J'ai cru que tu ne viendrais jamais ! Je me suis inquiété pour rien ! 

Il descendit de la fenêtre et se précipita vers Mark en sautillant. Le brun le saisit par les épaules, l'arrêtant dans son élan. 

- Nathan, ça suffit maintenant. Je ne peux pas continuer ainsi, et toi non plus. Tu vas aller dans un endroit chaleureux où tu seras heureux, mais ça sera sans moi. 

Le visage de Nathan se déforma, son sourire disparu, laissant place à une tristesse sans nom. Il saisit alors Mark par le col.

- Je ne peux pas être heureux si tu n'es pas avec moi Mark ! J'en suis incapable ! Je suis beaucoup plus apte à te rendre heureux qu'Axel ! 

- Nathan, ça suffit, fit froidement Mark, tout s'arrête maintenant. 

Le bleuté avait le visage déformé par la douleur et la détresse, il tomba à genoux, comme brisé. Mark ne ressentait plus rien à le voir dans cet état, il lui avait tellement causé de tort. 

- Au revoir Nathan. 

Mark fit demi tour et sortit de la chambre, retrouvant Axel qui était limite en train de se ronger les doigts d'inquiétude.

- Tout c'est bien passé ? demanda-t-il immédiatement. 

- Oui, j'ai essayé de lui faire comprendre que c'était fini. Docteur, allons remplir les papiers s'il vous plait. 

- Très bien. 

Ils allèrent dans le bureau et le docteur Sylvain sortit un dossier plutôt conséquent qu'il donna à Mark. 

- Voila, vous pouvez le remplir sur place, ça sera plus rapide. Allez vous installer dans la salle d'attente. 

Mark soupira devant la montagne de papiers, mais il n'eu pas vraiment d'autres choix que de s'exécuter. Ils allèrent donc s'asseoir et il tenta de remplir ce qu'il pouvait. 

- Tu vas t'en sortir ? rigola un peu le blond, tu n'es pas habitué à réfléchir autant mon pauvre petit Mark. 

- Bien sur que je vais y arriver ! protesta Mark, je sais quand même remplir des papiers. 

Le blond soupira et le laissa faire, lui disant quand même qu'il était disponible s'il avait besoin d'aide. 

- Je vais me chercher un café ? Tu en veux un ? demanda Axel après plusieurs longue minutes.

- Oui je veux bien s'il te plait. 

Axel se leva et se dirigea vers la machine à café situé de l'autre côté de la salle, Mark sourit et se remit dans ses papiers ennuyants. 

Quand il termina de parapher le dernier papier il s'étira en lâchant un soupir de soulagement, il avait enfin fini.

- Ça aura été un dur labeur dit donc, remarqua Axel. 

- Oui en effet, confirma Mark en mettant tout les papiers ensembles, mais c'est ce que l'on appelle une bonne chose de faites. 

Ils se levèrent pour aller apporter les papiers au docteur Sylvain. Ils entendirent alors des cris et des pas précipités.

- Que se passe-t-il ? s'étonna Axel. 

Nathan surgit alors de l'escalier, il tenait un couteau à la main. Son visage était déchiré par la folie et le désespoir. Ses yeux se posèrent sur Mark et il se mit à courir dans sa direction, la lame en avant.

- Si je ne peux pas t'avoir, personne ne t'auras ! s'écria-t-il. 

Mark ne pu pas réagir, il était paralysé par la peur et l'incompréhension. Il vit alors la lame s'enfoncer dans la chair et le sang gicler par terre, lui arrachant un terrible hurlement.