CHAPITRE 28

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La vie de notre boucle n'était plus intéressante maintenant. Ce qui nous inquiétait le plus, c'était notre Ombrune.

Cela fait maintenant plus d'une heure que nous sommes dans le bateau et nous arrivons enfin sur la terre ferme. Nous ignorons où nous sommes, dans ces cas là, c'est à Millard qu'il faut demandé.
Notre premier reflex à été de se tourner vers lui.

"Si je regarde bien la carte ... Nous sommes à Aberystwyth ! S'exclama Millard.
_ Où ça ? Demanda Emma
_ Aberystwyth, c'est une ville du Pays de Galles, ce qui fait qu'il faut qu'on s'arrête et qu'on continus à pied."

Nous étions encore en 1940, le 3 septembre 1940 pour être précis. Certes nous étions habillé à la bonne époque, mais les gens n'ont pas l'habitude de voir un groupe de jeunes, dont certains invisibles, volant ou costumé de la tête aux pieds. Nous essayons d'être le plus discret possible même si cela était ... assez difficile.
Personne ne connaissait cette ville, même pas Millard, mais nous avions quand même décidé d'emprunter les chemins les plus discrets pour éviter aux gens d'avoir des soupçons. Nous étions dans une petite ruelle sombre, la seule lumière présente était les mains d'Emma, jointes, qui faisait une petite boule de feu pour permettre à Millard de lire la carte des boucles.

"D'après la carte, une boucle ne se trouve pas très loin, on devrait surement y être dans quelques heures si ont s'y met maintenant, réfléchit Millard.
_ Excusez-moi, qu'est-ce que vous tenez dans votre main ? s'exclama une voix inconnue venant du dessus."

A peine levé la tête, on remarqua une silhouette d'homme penché à sa fenêtre, sans même avoir eu le temps de dire "ouf" plus aucuns enfants particuliers n'était dans cette rue. Nous avions couru le plus vite possible, peu importe où nous allions, le but était de partir le plus loin possible. Une fois assez loin de cet homme, nous avons continué notre chemin en marchant durant quelques heures.

Nous voilà arrivé devant un grand édifice en pierre.

"C'est ici la boucle ? Questionna Bronwyn.
_ Normalement c'est ici !"

La porte était verrouillé.

"Poussez-vous, je m'en occupe ! s'exclama Olive"

La jeune particulière prit sa respiration et s'approcha de la serrure. Elle se mire à souffler doucement mais assez fort pour que le mécanisme se brise en milles morceaux. La porte était maintenant accessible et nous sommes tous rentrés.
C'était une partie d'une usine qui produisait des obus. L'endroit nous a tous fait froid dans le dos, c'était dangereux mais si il y avait belle et bien une boucle, peut importe l'époque, l'usine ne sera ou n'était plus active. On continuait à avancer dans le bâtiment sans même savoir où on allait. Pendant ce temps, Millard continuait à chercher le chemin de al boucle sur sa carte.

"EH VOUS ! Cria quelqu'un, QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LA ?"

Nous avons prit les jambes à notre cou et nous nous sommes dispersés dans l'usine. Plusieurs ouvriers essayaient de nous rattrapés mais aucuns n'y arrivait. Millard était tout seul, c'est vrai que c'est plus simple de se cacher lorsque l'on est invisible. Il se mit à crier :

"Les amis j'ai trouvé la boucle, venez tous"

Les enfants l'ont rejoins petit à petit. On était presque tous au complet, mais il manquait une personne ... C'était Claire.
J'ai observer autour de moi, voir si je la voyait, puis elle était en face de nous, un peu plus loin. Mais les ouvriers l'avaient déjà repéré. Je ne sais pas ce qui m'a prit, j'ai vite couru pour aller la chercher sans rien dire. C'est à ce moment que je me suis retournée :

"Vous, allez tous dans la boucle, on se retrouve là-bas, je m'occupe de Claire !
_ Mais Eugénie ...
- Il n'y a pas de "mais" faites ce que je vous dit, ne vous inquiétez pas !"

Malgré mon faible poids et mes muscles inexistant, j'ai réussi à frapper les ouvriers de façon à ce qu'ils s'éloignent de Claire. Claire à eu le temps de retourné voir les autres et d'aller dans la boucle, mais pendant une seconde d'inattention, les ouvriers m'ont attrapés.

"Eugéniiiiiie, se mit à crié Enoch.
_ Enoch ... ai-je chuchoté."

Il essayait de venir, mais Jacob le prit par le bras de façon à ce qu'il rejoigne les autres dans la boucle. Il a fini par cédé.
Il n'y avait plus personne. J'était seule. Seule avec ces deux personnes que je ne connaissait pas. J'ai essayé de me débattre, mais après-tout, ça ne change rien... J'ai versé une larme me disant que c'était surement la dernière fois que je revoyais mes amis ... 

Miss Peregrine's Home for Peculiar Children - (La suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant