• capitulo dos •

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Maïa Lloris

Je démarre ma voiture tout en repensant aux paroles de Vladimir qui ne veulent pas sortir de ma tête. « Tu dois le faire Maïa c'est la seule solution. »

La haine prend le contrôle , mais mains se resserrent autour du volant et je double la personne devant moi. « Il faut en finir une bonne fois pour tout »

Les larmes coulent à présent sur mes deux joues , je sens mon pied appuyer de plus en plus fort sur l'accélérateur.

Le bruit d'un klaxonne me fait sortir de ma rêverie assez noire. Je constate que j'ai dépassé les 110klm/h.

Oups.

Je sens toujours les larmes humides sur mes joues que je fais disparaître d'un coup de main.

Je met mon clignotant en voyant ma sortie. Je regarde l'heure sur mon téléphone. 20h20. Hugo va me tuer. J'étais censé rentrer pour le dîner et sachant que Didier ne l'aurait jamais laisser m'attendre sans manger je suis d'autant plus dans le pétrin.

«  Trouve le Maïa et finit moi cette mission une bonne fois pour toute. »

Et c'est sur un dernier coup d'accélérateur que je sors de l'autoroute.

Extérieur.

Le domaine où l'Equipe De France réside , commence à se dessiner devant les yeux de Maïa. Perdu dans la forêt , le domaine est recouvert de neige. Ça le rend pas plus chaleureux mais cela ne le rend pas plus au moins triste.

La dernière de la famille Lloris se gare à côté des bus qui sont réservés à l'équipe.

Sac à la main elle se dirige vers la porte où elle voit son frère assit sur une chaise , la jambe tremblante , la tête dans ses mains qui semble l'attendre patiemment.

Le bruit de ses talons contre le parquet semble avoir sorti Hugo de ses pensés car il relève la tête , son visage passe de la colère à la joie d'une seconde à l'autre.

Maïa Lloris

Hugo me prend dans ses bras , stupéfaite je ne ressens pas l'étreinte tout de suite mais je finis par encercler mes bras autour de sa taille.

"Ne fais plus jamais , ne pars plus jamais aussi longtemps" dit-il en se détachant de moi , "surtout dans un pays où je comprend même pas comment on dit bonjour".

Je souris légèrement face à son instinct protecteur.

Je lui caresse doucement le bras , comme quand on était petit.

"Tu viens avec moi je vais manger, dis-je les yeux pétillants imaginant la bonne nourriture qui va s'offrir à moi

Il me regarde , un sourcil hausser d'un air amusé

-"Toi et la nourriture une grande histoire d'amour" il m'entraîne dans une pièce , surement la cuisine.

Il revient dix minutes plus tard avec des pâtes , du gruyère et une bouteille d'eau. Il dépose le tout devant moi , et me fait un bisous sur le front

"Bon appétit petite soeur"

Je tourne ma tête vers lui , la bouche remplie de pâte et essaye de lui sourire

" Mon dieu Maïa fait pas ça , c'est degeulasse"

Je ris légèrement après avoir finit ma bouchée de - délicieuses et extraordinaires et succulentes- pâtes.

Il se lève d'un coup et la chaise grince. Je fais une grimace - à la Dumbo -

"Allez viens je vais te monter ta chambre"

Il s'avance vers l'entrée et revient ma valise à la main. Il monte les escaliers - de princesse Disney- avant de s'arrêter devant une porte

Il me regarde avant de dire :

" Bon ici c'est ta chambre , au fond du couloir tu as Griezmann et moi je suis l'étage au dessus , si ta besoin d'aide va voir Antoine , sur ce bonne nuit"

"Bonne nuit Hugo"

Je lui fais un rapide - et petit- câlin avant de rentrer dans ma chambre.

Waouh.

Je ne m'attendais pas à ça. La chambre est juste magnifique.

Le lit deux places , la vue -magnifique- sur la forêt avec un balcon. Une salle de bain avec baignoire.

Le rêve.

C'est quand je pose mon sac que je me rend compte que j'ai oublié ma valise dans le couloir.

J'ouvre ma porte et je vois avec étonnement que le couloir est plonger dans le noir.

Je chercher ma valise du bout des doigts mais au lieu de ça je me cogne contre un meuble

"Oh putain ça fait mal". Je me tiens la cote avec ma main. Ça pique.

"Ça va?" Me demande une voix derrière moi

Je me retourne en sursaut et vois le numéro 7 , torse nu , les cheveux emmêlés et les yeux bouffis.

Mon dieu la honte

Tu aurais du courir Maïa , mais maintenant c'est trop tard.

 Tu aurais du courir Maïa , mais             maintenant c'est trop tard

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Crazy Love// Antoine GriezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant