• capitulo catorce•

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Maïa Lloris

FLASHBACK

La tête plongée dans une baignoire d'eau glacée , je tente tant bien que mal de canaliser ma respiration. Un main agrippe mes cheveux et retire ma tête de la baignoire.

Je respire bruyamment et reprend mon souffle.

Vladimir me regarde fier et ordonne en russe de continuer à me faire souffrir. Au bout de trente minutes je tiens toujours même si je sens que l'évanouissement est proche.

- Allez Maïa , tu peux pas tenir éternellement comme ça. Tu as bien une faiblesse non? il me regarde avec ce sourire narquois que je déteste tant.

- Désolée, papa , j'en ai pas , je rigole et il comprend vite que je me fous de lui.

Il me sourit et me frappe au visage. Je détache mes liens et le frappe au ventre ce qui le fait reculer. Je m'approche et enroule mes jambes autour de son cou. Je nous fait tomber à terre mais j'arrive à le maîtriser à tant. J'attrape son arme qui est à sa taille et la met sur sa tempe.

Il me regarde et me sourit pour de vrai. Il rigole , et son rire provoque le mien. J'abaisse son arme et l'aide à se relever. Il me regarde fièrement avant d'embrasser mon front.

- Je suis fière que tu sois ma fille.

Les larmes me montent aux yeux sans que je puisses les contrôler et j'enfouis ma tête contre son torse. Ses bras viennent encercler ma taille et nous restons ici pendant de longues minutes. Seuls dans ce hangar abandonné. En plein cœur de la mafia russe.

2 semaines plus tard.

Je regarde une nouvelle fois dans le viseur , j'ajuste les réglages de mon arme. Je prends une profonde respiration.

Aujourd'hui, Vladimir nous a ordonnés d'arrêter un convoi d'armes volés pour qu'on les revendes nous mêmes. Et c'est moi qui fait office de sniper cette fois. Étant entraînée comme un vrai tireur d'élite.

J'entends la voix de Vladimir dans mon oreille qui me donne les instructions.

- Tu vises leur chef en premier , la première voiture. Après tu t'attaques à ceux qui possèdent les armes. Les autres se chargeront du reste. Tu tires et tu te casses compris?

- Compris.

Je me remets en position, mon doigt se pose sur la détente sans pour autant la presser. Au bout de quelques secondes le convoi de voitures arrivent. J'inspire et presse la détente.

J'entends toujours la voix de Vlad dans mon oreille qui me donne les instructions nécessaires.

- Tire quand t'es prête

J'appuie une seconde , une troisième et une quatrième fois sur la détente. Une fois sûre qu'ils sont bien morts , j'attrape mon arme et redescend en bas de la colline.

Je monte dans la voiture en prenant soin de poser mon arme sur le siège passager. Je démarre à toute vitesse et part retrouvé mon « père » au hangar.

C'est sous une pluie d'applaudissements que j'arrive à la base. Je souris grandement et rejoins papa qui m'attend les bras ouverts.

J'embrasse rapidement Silas. Je me retourne et voit Anton me sourire.

- Et bah bravo , cinq tirs parfaitement réussi à plus de 2000 mètres. On va finir par croire que tu es la tueuse parfaite.

Je ris légèrement et me cale un peu plus contre mon copain. Mes yeux font le tour de l'assemble et je me dis que je peux pas rêver de mieux.

Mon « père », mon copain , mes amis.

Quoi de mieux vraiment?

FIN DU FLASHBACK

Je me réveille en sursaut dans notre lit , Antoine est face à moi et me parle. Mais je n'entends rien. Mes oreilles sifflent et je peux qu'entendre les battements de mon coeur qui sont beaucoup trop irréguliers.

- Ça va bébé , ça va aller , t'as fait un cauchemar.

Non putain ça va pas aller , non c'est pas un cauchemar.

C'est un putain de retour en arrière qui me donne envie de vomir. Comment j'ai pu croire que je l'aimais , que j'avais un père et même une famille avec eux.

C'est Antoine et Hugo ma famille , personne d'autre.

Je me revois tuée ces gens , ces hommes et ces femmes. Et quand j'y pense , je possède toujours des armes dans chacun de mes appartements au cas où.

Je regarde Antoine , consciente que je suis désagréable à regarder. Les larmes ont inondées mes joues. Mes cheveux sont en bataille et je renifle bruyamment.

Il souffle doucement avant de me bercer. Je m'agrippe à lui comme à une bouée.

Mon dieu.

Je dois tuer Niklaus.

Rapidement.

Tic Toc Maïa , dépêche toi , tu n'aimerais pas qu'il arrive quelque chose à ton copain.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 16, 2023 ⏰

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