Précédemment:
Ashton: Bah qu'est ce qu'il y a ?
Moi: Bah -regardant toujours Ashton, pointant du doigt la voiture- tu n'as pas vu le mec dan...
Je m'arrêtais immédiatement quand je m'aperçus que la voiture n'était plus là...
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ALEXYA'S MIND
Je montai en toute hâte dans le car et partit, à la recherche de Lou. Je la trouvai dans le salon, regardant la télé.
Moi: Je te jure Lou, sur... sur la vie de tout le monde dans cette pièce -montrant les garçons qui venaient d'arriver, essouflés de m'avoir poursuivi en courant- , j'ai vu un homme bizarre, enfin, la manière dont il me regardait était vraiment flippante... Il était dans une berline noire, j'ai dis à Ash' et puis ... PAF -claquant des doigts- juste après plus personne...
Lou: D'abord, assieds-toi Lexi -en se levant et posant ses fins doigts sur mes épaules, essayant sûrement de me relaxer-
Je fis ce qu'elle me dit, j'enlevai distraitement mes baskets et ma veste, soupirai me faisait tomber comme une masse dans le canapé. Ma marraine m'apporta une tasse de thé vert et je la pris, recouvrant la tasse de mes mains, essayant de les réchauffer un peu au passage.
Lou: Alors, si j'ai bien compris, un homme, pendant que vous étiez au café, t'a regardé étrangement, ça t'a fait peur, tu as demandé à Ashton de regarder et puis, là, la voiture avait disparue. -plissant les yeux-
Moi:-hochant de la tête- C'est exactement ça ! -je tortillai nerveusement mes doigts ensemble-
A cet instant précis, je me demandai si le conducteur de la voiture n'était pas un des hommes de Stanislas. Peut-être m'ont-ils retrouvée ? Peut-être me suivent-ils dans mes moindres pas, mes moindres gestes ? Je n'en ai aucune idée. La seule chose que je pouvais dire clairement était que j'avais extrémement peur... En à peine quelques secondes, le visage d'un homme me causait une inquiétude qui grandissait petit à petit...Je décidai d'aller me rallonger dans ma couchette , c'est vrai, il n'était que 9h30 mais bon... Je mis mon drap par-dessus moi et fermai les yeux.
Je réfléchissai à tout ce qui pouvait être pensé. Paris, mes souvenirs d'école, mes amis, ma famille... Une fois de plus, ma famille revenait toujours à mon esprit depuis mon départ, mais surtout, depuis ma découverte à propos des arangements pas forcément très nets de mon père et d'un mafieux. Je repensai aux dernières vacances qui nous avions passés ensemble. Nous étions heureux, réunis, soudés. Maintenant, mon frère était dans le Sud de la France, ma mère est portée disparue, mon père ne fait strictement rien pour la retrouver et moi... Moi, je suis coincée sur une tournée pendant 10 mois.
Je me sentai vraiment très très mal, je m'entendis alors renifler. Etonnée, je passai un doigt sur ma joue et sentis celle-ci humide et collante. Je pleurai... Non ! Je ne devrai pas, tu ne devrais pas Alexya laisser aux autres voir tes sentiments, tes émotions... Je refusai de me l'avouer, mais je savais, je savais qu'au fond de moi, j'avais toujours été cette petite fille fragile et innocente. Enfant, je me suis très vite forgée une "carapace", certes, je pouvais avoir tout que je voulais, nouvelle radio High-Tech, nouveaux Cd- DVD, la toute nouvelle poupée que mes amies chérissaient... Mais ce qui m'avais surtout manqué, c'était l'amour d'un père. Mon père si absent, il consacrait ses journées, ses nuits à mettre en place sont entreprise et avait travailler d'arrache-pied pour maintenant, avoir une des agences immobilières les plus réputées de France et d'Europe. Mais voilà, il avait été égoïste, laissant à ma mère le soin de s'occuper de moi et de mon frère. Je sentis quelqe chose, je dirai plus quelqu'un se glisser dans mon lit, créeant au passage un bref air frais qui me fit frissoner. Je restai face contre le mur, sachant très bien que s'il me voyait comme ça, il allait me poser toutes sortes de questions et, réellement, je n'avais pas forcément envie d'y répondre. En tout cas, pas maintenant...
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Never Without Him
AléatoirePrologue: J'ai toujours été cette fille, insouciante et quelque peu folle, je ne me suis jamais posé de questions sur mon apparence, ma personnalité, mes goûts... Je suis comme je suis... J'avais des amis comme tout le monde, un petit copain comme...