{Chapitre 9}

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Plus qu'un demi-jour avant que Louis devait venir me chercher. Je ne savais point où nous irions.

Je descendis, tranquillement les escaliers. Je me rendis à la salle à manger. Mère était là. Assise à discuter avec mes frères. En me voyant, elle ce levat de sa chaise et s'spprochat de moi.

-J'ai une bonne nouvelle pour toi! souriat-elle.

-Et qu'est-ce mère?

-Tu es promise...

J'étais méfiante.

-Il s'apelle Liam Payne...

-QUOI?!

-Écoute, je vois que tu es fachée, mais nous n'avons pas le choix. Et finalement ce n'est pas une bonne nouvelle...

-OUI J'AI LE CHOIX. ET NON CE N'EST PAS UNE BONNE NOUVELLE, MÈRE!

-Non, tu n'as pas le choix. C'est père et moi qui l'avons décider.

-Et Louis...?

-Il sera ton ami!

-NON! JE VEUX ÊTRE AVEC LUI. C'EST LUI QUE J'AIME!

-Non! Tu ne connais rien à l'amour!

-Et vous pensez en connaitre plus que moi?

Elle était bouhe-bée.

-Oui, plus que toi! Tu n'es qu'une enfant!

-Je. Ne. Suis. PAS, Un. Enfant. Et j'aime Louis!

-Tu n'as pas le choix!

-Et pourquoi n'aurai-je pas le choix? Dites moi pourquoi mère.

-L'argent.

-L'argent? Quel argent?

-La companie de père va mal et la seule façon d'en sortir est de mariée une de nos jeunes filles à quelqu'un de fortuné.

-Louis a plein d'or.

-Ça ne sufffit pas.

Les larmes montèrent rapidement à mes yeux. Elles commencèrent à couler tranquillement.

-Oh, ma chérie..

-N'essayez même pas mère! Dis-je en repoussant sa main sur ma joue.

-Tu vas le rencontrer dans une heure.

-JAMAIS!

-Tu es obligé chérie.

-Arrêtez de m'apeller "chérie". Je n'irai point.

Un silence froid s'était installé. Elle me fixait avec des gros yeux.

-Oui, tu iras. Dit-elle avec colère.

-Ce n'est même pas mon problème si père manque d'argent pour sa compagnie! CE N'EST PAS A MOI D'ARRANGER CELA.

-OUI! C'EST DE CETTE FAÇON QUE ÇA FONCTIONNE.

-NON!

Quelques secondes plus tard j'entendis un cognement à la porte d'entrée.

Je me tourna pour l'ouvrir. Louis y était.

-Que fais-tu là? Lui demandai-je.

-C'est le moment. Souriat-il, en me pointant la calèche.

-Non! Vous ne partirez point ! Améthyste, tu t'en vas bientôt, tu as oublié? Dit mère.

-Je vous ai déjà dit mère. Je n'irai point, dis je en me retournant et prenant la main de Louis pour nous rapprocher de la calèche.

-Améthyste! REVIENS ICI! Dit elle en me pourchassant.

Elle réussit a m'attraper même avec tous les efforts que je faisais pour me sauver d'elle.

Je la frappai. J'avais frappée ma propre mère. Elle me regarda d'un air détruit, comme si elle ne me voyait plus. Elle ce retourna et nous quitta.

Je montai dans la calèche avec Louis qui me suivit sans un mot. Il vint a mes côtés et me prit la main avant d'attraper les ganses auxquelles les deux chevaux étaient attachés. En un instant nous étions partis. Enfin libre.

Quelques heures plus tard, il prit la parole.

- Tu sais, tu n'étais obligée de poser ta main sur elle...

- C'était le seul moyen, sinon j'aurai... J'aurai...

- Tu aurais quoi? Dis moi donc.

- J'aurai été obliger d'aller voir mon prétendant...

- Ton prétendant? J'aurais du y penser... Bien sur qu'on ne ce mariera pas. Pourquoi n'y ai-je pas songer avant? Nous devons y retourner.

- NON! Je n'y irai pas si ce n'est pas avec toi que je devrai finir mes jours. Je ne le veux pas. N'ai-je pas un mot à dire dans tout cela?

- Bon, cela est d'accord, par contre si quelqu'un nous retrouve, tu devras y aller, est-ce compris?

- Tant que je suis avec toi, plus rien ne compte.

1850Où les histoires vivent. Découvrez maintenant