1850

{Chapitre 33}

Point de vu, Liam

La température corporelle d'Améthyste me préoccupait. Toute la journée ma fiancée avait été chaude. Elle faisait de la fièvre. Je m'inquiétais pour elle. Si seulement je pouvais faire quelque chose. Le mieux était de lui trouver un médecin.

J'allais lui porter une soupe au poulet. Celle que ma mère me faisait lorsque j'était jeune et malade. Elle sentait bonne. L'odeur des légumes et du bouillon envahissait mes narines. J'aurais préféré être malade a sa place.

Je cognais à sa porte avant d'entrer. Elle avait à peine les yeux ouverts dans son lit. Elle essyait de sourire. Je déposai le plateau sur son meuble de nuit. Je m'assis sur le côté de son lit. Elle allait prendre la cuillère, mais je la pris avant. Je l'enfonçait dans la soupe qui fumait. J'approchai la cuillère près de sa bouche. Elle l'ouvrit et referma sa bouche autour. Cela devait être chaud pour sa petite bouche. Améthyste semblait si fragile, c'est pourquoi je devait tout faire pour qu'elle ait mieux. Je lui fis avaler toute la soupe. Elle ne semblait pas ronchonner.

- Je vais vous chercher un médecin, d'accord?

Elle fit non de la tête.

- Ne gaspillez de l'argent pour moi... C'est beaucoup trop cher...

Je pris son visage de mes deux mains.

- Je ne vous laisserai pas ici comme cela dans votre état, sans faire quelque chose.

Je déposai un baiser sur son front avant de repartir avec le bol vide.

J'allais le porter dans la cuisine, puis enfila un manteau. Aussi vite que je fus dehors je me dépêchait de trouver une calèche pour partir en ville. À Londres il devait bien y avait un médecin qui pourrait venir voir et donner un diasgnostic à ma magnifique fiancée. Je me rendis à l'institut le plus proche. Je demandai à la secrétaire si je pouvais voir le médecin un instant. Le médecin sortait enfin, la médecin. Elle portait un chemisier blanc entrouvert en haut. Cela lui faisait presque une robe, sauf que cela lui arrivait au dessus du genoux. Elle avait son nez dans un dossier.

- Hum, excusez-moi, Madame?

Elle levait son visage encadrer par ses lunettes.

- Oui?

- Pourriez-vous venir avec moi, chez moi pour regarder si ma Fiancée n'est pas malade?

Elle levait un sourcils.

- Je suis désolé, mais je suis très occupée en ce moment, voyez-vous.

Je soupirai.

- Voyez-vous, madame, c'est que j'ai vraiment besoin de vos services, et tout de suite. J'ai l'argent pour vous payez. Dites moi un prix, et je vous le donne en échange de vos services.

En me regardant, elle arqua un sourcil.

- Un prix, un prix... Cinq cent livres et je suis à vous.

Je lui tendit la main, elle l'agrippa.

- Je m'appelle Flavie.

- Ravie de faire votre connaissance, pouvons-nous y aller?

Flavie hocha la tête et me suivi. J'allais vite. Je voulais arriver le plus tôt possible. Je voulais savoir si Améthyste allait bien. Si non, je voulais savoir ce qu'elle avait.

Plusieurs minutes plus tard, nous arrivions. Je débarqua en hâte. Je courais presque. Flavie me suivait derrière.

Nous entrions dans ma demeure et nous dirigions vers la chambre où ma Fiancée était.

J'ouvris la porte. Je laissai la médecin entrer. Elle se plaça aux côtés d'Améthyste. J'étais impatient.

Elle sortait toute sorte d'instruments étranges dont avec lesquels elle examinait ma Fiancée.

- Va-t'elle bien? Demandai-je après plusieurs minutes.

Elle se retira d'Améthyste.

- Et bien, tout ce que je puis voir est qu'elle a attrapée une grosse grippe. Je vais lui donner des médicaments pour que cela ne s'aggrave point.

Elle sorti de sa mallette brune un médicament liquide en bouteille.

- Deux fois par jour, une le matin et l'autre le soir, pas plus.

Elle déposa la bouteille sur le chevalet.

- Merci docteur.

Je lui tendit l'argent puis sorti de la chambre pour la guider jusqu'à la sortie.

- S'il y a quoi que ce soit, venez me voir, dit elle avant de passer la porte.

Comme j'étais heureux que ma magnifique future épouse ne soit pas gravement malade.