-Lena ?
-Hum.. Je ne sais pas...
Je regarde mon téléphone suite à une notification.
"Salut ! Je sais qu'on s'est un peu perdus de vu en ce moment. Mais aux informations ils ont dit que ta ville était sous un énorme nuage de gaz. J'espère que tu vas bien. Et je sais qu'avec tes parents c'est pas top mais... tu peux venir chez moi. Ça me dérange pas du tout. Tu sais où j'habite de toute façon, dis moi."
Yanis...
-Je crois qu'on va rentrer à Toulouse ensemble.
-Ah ouais ?
-Oui, j'ai un... ami qui y habite et il m'a dit qu'il m'hébergé.
-Pourquoi lui et pas...
-Ils vont être beaucoup. Lui vit seul.
-Ah d'accord.
-C'est cool.
-Paris-
Le temps du trajet est passé assez vite. J'avais presque oublié que nous avions quitté notre ville... Toutes mes affaires étaient là-bas...
-T'es sûr de ne pas venir avec nous ?
-Non, comme je t'ai dit..
-Mais Yanis est un con !
-Dylan ! Arrête un peu !
-Bah je l'aime pas, désolé.
-Bon en tout cas, on perd pas contact, d'accord ? Quand vous avez des nouvelles s'agissant de ..
-Oui, t'en fais pas.
Je les sers chacun leur tour dans mes bras.
-A bientôt !
Je leur souris et on monte dans un train très spécial.
-Même dans Harry Potter ils avaient pas le droit à ça.
On monte et un énorme jet de fumée est lâché sur nous. Une porte s'ouvre et nous pouvons rentrer dans le train.
-Bonjour. La fumée était pour vous décontaminé de toutes bactéries. Vous pouvez retirer vos masques.
Florian parla un peu avec l'homme. Oli me fit signe de le suivre. On déposa nos masques dans un grand sac posé au sol. On s'installe dans un carré de quatre sièges. Oli est à côté de moi et Florian s'installe en face de moi.
-Bon alors. Raconte nous ta petite vie.
-Pourquoi devrais-je le faire ?
-Parce que t'es gentille ?
-Qui t'a dit que je l'étais ?
-C'est Flo.
Il le montre d'un doigt innocent et Flo lui fait des gros yeux. Je me tourne vers Oli.
-T'as bien sympathisé avec Colyne toi.
-Ouais. Elle est grave sympa !
-T'as son numéro alors ?
-Même pas !
Il fit une mine dégoûtée.
-Mais tu l'as toi.
-Ouais.
-Tu peux me le donner ?
-Non.
-Pourquoi ?
-Parce que je suis pas gentille.
Nous rigolons.