Tout était clair et net. Je savais ce que je devais faire, il ne fallait pas que je me loupe.
Les gardes vérifièrent nos identités, puis nous laissait entrer grâce à mon beau-père. Ce dernier resta dehors.
On avança dans le couloir de l'Elysée, d'une démarche déterminée. Nous arrivâmes dans le salon, deux grands canapés couleur chair étaient disposés l'un en face de l'autre, ainsi que deux fauteuils couleur bleu français. On s'assit sur ces derniers et attendit que Maxime arrive.
Il arriva trente secondes plus tard, nous n'avions même pas eu le temps d'échanger quelques mots cependant j'étais confiante et j'espérai que tout se passe bien.
- On va aller dans ma chambre, si vous voulez bien.
- Pas de problème, répondis-je pour nous deux.
Il y avait trop de choses qui s'embrouillaient dans mon cerveau à ce moment-là. J'avais établi un plan avec Calvin mais aussi avec Maxime du coup c'était difficile de tout gérer.
Je suivais Maxime et Calvin qui étaient devant moi, sans un mot. Maxime s'arrêta devant une porte et l'ouvrit. Sa chambre était magnifique, digne de celle d'un prince. Elle devait faire deux fois la mienne, déjà que ma chambre était grande alors imaginez la sienne.
- Victoria ?
Je tournai ma tête vers mon interlocuteur et lui souris.
- Oui, répondis-je.
- On peut se parler deux secondes s'il te plait, demanda Maxime.
- Oui pas de problème, Calvin tu attends là ?
Il hocha la tête. Maxime entra dans une pièce intermédiaire à la chambre. C'était son dressing. Il était très grand et des poufs étaient disposés au milieu.
- Tu veux t'asseoir ?
- Non, c'est bon
- Ok.
- Je...
Il me prit de court en me faisant un câlin. Je posais ma tête sur son épaule et répondis à son étreinte.
- Tu m'as extrêmement manqué, me souffla-t-il à l'oreille.
Je me contentais de sourire puis me dégageais de ses bras.
- Il faut qu'on se dépêche, je pense que Calvin commence à avoir des petits doutes.
Il se retourna et ouvrit un tiroir. Il prit quelques tee shirts dans sa main et les jeta par terre. Je fronçais mes sourcils à mesure de ses gestes. Il se retourna vers moi et me tendit un pistolet, il fourra le deuxième dans son jean, sous son tee shirt.
- Prends-le.
- Je suis censée faire quoi avec, demandais-je en fronçant mes sourcils une énième fois.
- Écoute, murmura-t-il en posant sa main sur ma joue, quand je te le dirai, je veux que tu tires sur Calvin, si tu ne peux pas ce n'est pas grave, contente toi de pointer ton arme sur lui et je tirerai à ta place.
J'hochai la tête. Je mis le pistolet dans mon jean et le cachais avec mon tee shirt comme l'avait fait Maxime plutôt. On sortit du dressing, Calvin était resté debout et regardait quelque chose par la baie vitrée. Il se retourna quand on arriva près de lui.
- C'est bon ? demanda-t-il.
- Oui, c'est bon, confirmais-je.
- Victoria ?
Je me retournais vers Maxime, il me fit un clin d'oeil. C'était le signal.
Je pris le pistolet dans mon dos et le pointai sur Calvin. Je regardai Maxime deux secondes, il avait un sourire en coin inscrit sur son visage.
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Erreur ✔️
Roman pour Adolescents⚠️à vos risques et périls ! je l'ai écrite quand j'avais 12 ans mdr ⚠️ Tout est parti d'un sms. Tout a commencé quand, Victoria, une jeune fille de dix-huit ans, se trompe un jour de numéro, elle envoie un message à la mauvaise personne. Est-ce une...