Chapter 2

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- Je m'appelle Alia Bhatt. Je viens en cours d'année parce que je vivais à Paris.

Toute la classe me regardait comme s'ils n'avaient jamais vu d'étranger dans leur école. Pourtant, j'ai remarqué qu'il n'y avait que ça. Je suis dans un lycée privé, très prestigieux et je me doute que les élèves ne sont pas totalement américains.

Ma prof est resté scotché sur moi pendant une dizaines de minute, au même titre que les élèves. J'ai dû lui sourire afin qu'elle se ressaisisse. Elle m'a demandé d'aller m'asseoir au fond de la salle, près d'un jeune homme. C'est ce que j'ai fais mais le mec était affalé sur sa table, les yeux fermés et la capuche sur la tête. Toute l'heure , je n'ai pas fais attention à mon voisin. Je lui jetait des regards discrets mais son corps ne bougeait pas un peu. Lorsque la sonnerie retentit, c'était le premier à sortir. Moi qui pensais qu'il dormait... quel enfant étrange !

Ma première semaine de cours, s'est passé très vite. j'ai multiplié les rencontres. Les jeunes sont tous gentils. Je ne souhaite avoir d'ennemis. La seule personne avec qui les relations sont tendues, c'est mon voisin en anglais. l'enfant étrange, ouais. Depuis que je me suis assise près de lui, il s'est déclaré une guerre contre moi. Je le laisse dans sa pseudo guerre bien sur.

Le garçon ne me laisse pas indifférente. Il est beau. Ce mot est petit pour le qualifier, il est... charmant. De nombreuses filles sont sur lui, alors j'ai préféré laisser tomber. Je veux pas faire partie d'un fan club , je veux pas être la groupie d'un garçon.

Un jour, la prof nous demande de travailler par binôme. Le problème c'est que l'enfant passe ses heures à dormir aux cours de la prof. Il vient comme si c'était un touriste : son sac est vide. Peut être une feuille et un stylo mais c'est l'illusion que j'ai bien sur. J'ai essayé de me mettre avec une autre personne on devait respecter les groupes fait par la prof. Je me suis contenté de resté devant lui, à le regarder. Il avait vraiment du charme, l'enfant. Il avait sa capuche comme d'habitude.

- Je te dérange pas ? Me demande-t-il.

Il savait que je le regardait.

- Non, j'attends qu'on puisse travailler ensemble. Je veux une bonne note à ce devoir mais avec toi... je pense que ce sera difficile.

- Tu juges trop vite, cocotte. Demain je viens te chercher , et tu passes le week-end chez moi. Comme ça on travaille tout le week-end. Plus tôt on le fait, mieux c'est pour nous deux.

- Huh.. Mon avis il est où dedans ? Toi tu connais mal ma famille je crois.. je ne sors pas n'importe comment , et pas avec n'importe qui. Je vais gentiment décliner cette offre.

Je voulais pas montrer que j'étais fière de la proposition qu'il venait de me faire. j'aurais bien aimé y aller mais connaissant mes cousins, ce sera compliqué. La pire, c'est ma tante. Elle me traite comme un précieux bijou, je me vois très mal lui dire, je vais travailler chez un garçon tout le week-end. Elle va décliner avant même d'entendre la raison.

Votre ami, ce redresse de sa chaise et me regarde dans les yeux. j'étais déstabilisée parce qu'il a de beaux yeux vairons : vert – bleu avec un ton clair. Son regard disait tout : il avait l'air agacé.

- Il émet un rire nerveux avant de parler. Donc je ressemble à n'importe qui ? Les apparences sont trompeuses cocotte, fait attention avant de parler. Dans 2 minutes, ça sonne. J'ai rien à te dire, je viens te chercher demain à 10h , soit prête s'il te plaît.

Avant même que je réplique, il est sorti de la salle. Et la prof n'a rien dit. En même temps, la sonnerie venait de retentir mais.. A qui ai-je à faire ?

La prof m'a fait un sourire d'encouragement que je lui ai rendis et je suis sorti de la salle. Comme je suis dispensé de sport pour des raisons médicales, je suis rentré chez moi.

Alia - Ma nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant