Chapter 11

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  Accompagné de mes copines, c'est dans une robe noire à fente sur le côté que j'ai débarqué à la réception de Stan. Sans me vanter, j'étais belle. Pas besoin d'en faire trop , le naturel revient au galop !

Je suis mitigé depuis que j'ai posé les pieds dans cette maison parce que d'une part, parler de business ne me plaît pas et d'une autre part je suis excité parce que j'ai le pressentiment que quelque chose va se passer. Mon instinct a toujours raison, donc je me fis à celui-ci.

Nous passons une soirée mouvementé puisque nous avons fais la rencontre de personnalités publics, très suivies dans le monde des affaires.

J'ai grandi toute ma vie avec une mère qui n'avait que le vocabulaire des affaires dans sa bouche, il n'y a jamais eu de mot tendre. Donc je n'ai pas de mal à comprendre, bien que ce soit ennuyant.

Surtout, quand ces gens viennent me demander des nouvelles de ma mère ou bien me parlent de ses exploits comme si elle avait changer le monde or qu'elle ne pense qu'aux bénéfices et à la gloire.

J'ai vu Stan une demi seconde et nous nous sommes à peine adresser la parole parce qu'il est très entourer des invités et de sa famille. Je venais de me détacher des filles pour aller aux toilettes quand je sens qu'on me dire vers une pièce. C'était Stan. Mes yeux ont commencés à scintiller. J'ai sorti toutes mes dents blanches. De la tête aux pieds, il est beau. J'ai toujours penser que les hommes qui portent des costumes sont classe, très élégant. On voit le charisme d'un homme à travers un costume. C'est le cas de Stan. En plus de sa beauté, il dégage un certain charisme quand il marche dans la salle. Tu sais que c'est LA personne de l'événement. Il me contemplait.

Il me ramène à lui, pose ses mains sur ma taille, je ramène mes bras autour de son cou. Il vient tout d'abord caresser mes lèvres à l'aide de son pouce avant d'y déposer les siennes avec délicatesse. Ses lèvres était d'une douceur inouïe. Je dis pas que j'en devenais accro mais elles étaient pulpeuses. Il allait tout doucement. Il incline ma tête, insère sa langue et amplifie le baiser. Le baiser était langoureux et profond, remplie de sentiments naissant sûrement. Il embrassait tellement bien que j'en avais des frissons. Caressant sa chevelure brune, je me perdais dans ce baiser. c'est comme s'il refoulait toutes mes pensées et avait une emprise sur moi faisant en sorte que je me focalise seulement et uniquement sur lui. Après un long baiser sans se quitter, il m'enlace et finit par me dire :

- Bébé, tu es la plus belle.

Je lui souris. Comme je me sentais flattée ! J'étais heureuse qu'il me fasse un compliment comme tel. Ça prouve que pendant tout ce temps, bien qu'il soit entourer, il garde un œil sur moi. Donc je n'étais pas la seule à le regarder en coin quand il parlait. Je pense que nous serons très fusionnel. Nous n'en sommes qu'au début de notre relation, et j'espère que cela va rester ainsi bien qu'il y aura toujours des parasites qui vont venir s'immiscer entre nous. Nous n'en sommes pas arriver là certes, je garde un sentiment pessimiste au fond de moi pour ne pas être bouleverser par la suite. Sortir avec une beauté c'est pas facile quand tu sais qu'il y a des groupies qui lui font de la lèche.

Notre moment est interrompu par l'apparition de sa mère. Elle a ouvert la porte d'une délicatesse comme si elle savait qu'on était à l'intérieur. Sa réaction est extraordinaire parce qu'elle ne semble surprise puisqu'elle nous lâche un sourire comme la banane. C'est drôle à voir. Contrairement à elle, nous étions gênés. Au moment où la porte s'est ouverte, on s'est poussés mutuellement de sorte que quiconque nous découvre, ne s'imagine pas qu'il y a une ambiguïté entre nous. Stan était tout rouge, quant à moi, je n'osais pas lui regarder dans les yeux. J'avais envie de me cacher. Imaginez la situation... une minute de silence, avec la mère de son petit -ami. Elle s'est contenté de nous dire :

- Je vous ai cherché partout. Nous allons annoncer une nouvelle importante, dépêchez vous de rejoindre les autres.

Était venu le moment tant attendu. La nouvelle m'intriguait de plus en plus. Je suis sorti de la pièce sans jeter un regard à Stan, mais j'ai esquissé un léger sourire à sa mère en signe de respect. J'ai rejoins les invités dans le jardin. Tout le monde étaient réunis autour d'une table qui leur étaient destinés. C'est près de mes acolytes que je me suis installer, afin d'attendre ce qui allait suivre.

Elles me regardent pour me demander où j'étais passé.

- Je pense que tu nous cache quelque chose. rétorque Malaika.

J'étais perdue. Je ne savais même pas de quoi elle parlait. Je me tourne vers elle pour savoir à quoi elle fait allusion. Sauf que c'était une mauvaise idée. Elle lit les expressions faciales. Il lui arrive de déterminer le regard d'une personne en un regard. Le truc, c'est que je suis pas une bonne menteuse. Je ne sais pas mentir tout court. Donc je n'ai pas su lui répondre.

- Nous étions en train de parler avec les frères de Stan tout à l'heure et Saphir parlait beaucoup de toi, il a abordé une journée où vous êtes sorti tout les 3 comme si cette journée était la plus mémorable. Explique nous comment tu peux être aussi proche de cette famille si facilement.

Là, ça faisait beaucoup. On dit que la vérité sors toujours de la bouche des enfants alors Saphir... Si je le tue pas celui-là !

- Vous savez que dans le cadre de l'exposé de Mme Shawn, nous étions censés travailler ensemble et du coup il m'a invité à passer une journée chez lui pour qu'on fasse le devoir sachant que lui comme moi avions d'autres choses à faire de notre vie donc j'ai pu rencontrer sa fameuse famille.

Oui, l'excuse par exemple. C'est déjà bien que ce soit la moitié de la vérité.

Elles attendaient que je continue, en vain. J'ai détourné mon regard, qui s'est posé sur la table des frères et Saphir me regardait, avec un long sourire comme la banane. Il a murmuré quelque chose dans l'oreille de son frère Scott et il a accouru vers moi.J'étais énervée contre lui mais il m'a fallu que de son large sourire pour que tout s'estompe.

- Alyaaaaaa ! Crie-t-il

Cet enfant, c'est un phénomène. Il crie mon prénom au milieu de nombreuses personnes sans honte. Aucune gêne, après tout c'est un petit. Mes bras ouvert, il s'est jeté sur moi. Il m'a fais un gros câlin assez long comme s'il ne voulait pas se séparer de moi.

- Je suis contente que tu sois là aujourd'hui. Papa va annoncer quelque chose qui va rendre triste tout le monde, tu dois être attentive parce que ce sera important..

L'enfant sait plus de chose que nous tous et c'est le premier à te donner des ordre ici. Qu'il est comique lui ! Il est reparti à sa place après avoir saluer mes deux copines qui ne me lâchait pas du regard d'ailleurs. Elles étaient curieuses mais je ne leur laissais aucune chance d'ajouter quoi que ce soit. Ce n'était pas le moment.

Il y avait une sorte d'estrade en face des tables, ainsi que le micro.

Je vois arrivé un homme, d'une démarche élancé, le regard froid, les sourcils froncés. Son visage était bien tendu. Il avait un dégradé plaqué avec la cire, et un costume assez classique. Un noir sur blanc, le basique qui passe à chaque évènement. Il dégageait une bonne aura.

C'est lui qui pris le micro.

- Bonjour tout le monde ! j'espère que vous vous amusez bien. Je tenais à vous annoncer une nouvelle déplaisante avant que cela apparaisse dans les journaux les prochains jours. J'ai invité les personnes les plus importantes à ma demeure parce que vous avez qu'en matière d'Affaires je suis loyale. C'est avec regrets que je déclare que je compte quitter mon poste de PDG parce que je... - Il avait du mal à parler, les mots ne sortaient pas aussi facilement de sa bouche – J'ai une maladie cardio-vasculaire.

Alia - Ma nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant