Chapter 15

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- Je t'écoute.

J'étais impatiente qu'il me parle du "Stan" de l'époque. Tout est mal. Il est poussé à tout, le pauvre garçon. Quand vous voyez un garçon trop beau , trop parfait, y'a toujours anguilles sous roche. Personne n'est parfait. Je dis pas que je le suis mais quand vous montrer une autre version de vous que ce que vous êtes déjà, les gens vont penser des choses. Bien sur, l'avis des gens importe. C'est surtout pour la personne en soi. Après le bon côté est que la personne aimerait changer. Montrer un meilleur côté que ce qu'elle était avant. Et il y a toujours une raison à cela. C'est le cas de Stan. Dès le début, il s'est montré catégorique, froid sans scrupule et bizarrement depuis que je suis sa « girlfriend » je vois un autre Stan, tout doux, gentil mais pas trop... y'a trop de fierté chez les hommes pour les caractérisé de sentimental. Pourtant, les hommes sont plus sentimental que les femmes, on le sait tous.

Enfin, revenons a ce qu'on a laissé... avec des popcorns bien sur. Il ne faut rien changer , voyons ! Il venait de s'allonger sur mon lit, ouais il prend ses aises. Et moi j'étais en tailleur a l'autre bout du lit. On ne sait jamais. Bon, commençons.

- C'était ma dernière année de collège avant d'entrer au Lycée quand tout a commencé. J'étais populaire contrairement à maintenant, où j'essaie de me faire discret mais c'est pas gagner. M'bon, à l'époque je savais que j'étais beau alors je jouais de mon charme avec toutes les plus belles filles, tu vois... En plus j'étais le capitaine de Basket du collège - il feignait un sourire à chaque fois. Il y a une fille, qui ne cédait pas. Elle ne cédait pas à mon charme, elle ne m'aimait pas, elle n'était jamais d'accord avec moi. Ça me frustrait un peu parce que dans ma tête j'étais convoiter par toutes. Il arrivait qu'un de nos amis commun fasse des fêtes de temps en temps et lors de ses fêtes, j'essayais de tout faire pour qu'elle me remarque. Je ne participais jamais au débat et elle créait des débats autour d'une table sur de nombreux sujets. Lors d'une fête après un match qu'on venait de gagné , nous sommes tous partis fêté chez David. C'est de là que tout est parti, les premiers baisers. Pendant, les premiers mois tout s'est bien passé. Le love to love tu vois. Et d'un coup elle a commencé a changé. Elle faisait trop la mignonne. La fille de bourge. Elle faisait trop de manière. Je ne la supportais plus. Tu sais, je me lasse très vite mais il y avait toujours quelque chose en elle qui me faisait rester. j'aurais pu partir à tout moment parce que je trouvais qu'on était pas compatible à bien des égards. Ou bien j'aurais pu la manipuler mais je respecte trop les femmes pour ça, j'ai pas été mal éduqué quand même. Donc je suis resté. J'ai tout supporté... jusqu'à ce jour. Le jour où nous sommes allés à Cannes avec le groupe, elle s'est joint à nous. Elle était rempli de jalousie maladive, fallait voir ça ! La paranoïa lui rongeait. Je ne pouvais pas parler à une autre fille qu'elle. Elle aimait créer des problèmes pour rien. Bref je disais que je suis allé à Cannes avec elle et mes gars. C'était juste le temps d'un week-end avant les examens, les matchs et tout. De là, rien allait. On enchainait dispute sur dispute. Elle aimait rejeter la faute sur moi pour tout et pour rien. J'avais l'impression que ce fut le séjour le plus long de mon vie. Je ne pouvais pas profiter. J'avais l'impression d'être enfermé. De ne pas être libre à cause d'une fille. C'est stupide je sais. Mais elle avait le don de mettre mon morale à ZERO. j'en avais marre, je jure. Alors le dernier jour , je suis allé la voir pour qu'on parle de nous. De notre couple. Elle était fermé. Moi je voulais savoir pourquoi elle agissait de la sorte avec moi. J'avais arrêté de vouloir plaire. Je suis naturellement beau, donc c'est pas de ma faute si les filles viennent me parler. Elle me reprochait notamment de ne pas pas lui montrer de l'amour. Elle était trop exigeante. J'ai mis fin, parce que je n'en pouvais plus. Parce que je ne pouvais pas le faire, dans une relation c'est donnant donnant. Si je suis seul a donner, que fais l'autre ? Alors nous nous sommes mis à nous disputer violemment. Elle a commencé, j'ai enchainer encore et encore. Ce n'était pas beau à voir. Elle voulait fuir tout ce que je lui disais à la figure parce qu'elle savait que j'avais raison. Elle ne connaissait pas la France, enfin Cannes. A la minute où elle est sorti de l'hôtel, elle pouvait se perdre. Alors je l'ai suivi même si elle ne voulait pas.. et le drame est arrivé. Elle a couru sur la route sans voir où elle allait et une voiture lui ai rentré dedans. Après cet événement, j'ai culpabilisé. Je ne jouais plus au basket. J'ai arrêté de venir en cours. Je ne venais déjà pas donc.. et puis j'étais démoralisé. Alors je me suis mis a sortir le soir, je me bourrais la gueule. C'était devenu un traumatisme pour moi de me ressasser ce drame dans ma tête. Comment son corps a volé et a atterri sur le béton comme si le sol était un trampoline. J'ai fini par me buté au sport. J'étais encore censé, donc me mettre à la cigarette et tout autre substance ce n'était pas pour moi. Je pense que le fait de m'être mis au sport, ça me faisait du bien. Je prenais David avec moi, et je me défoulais sur lui à la boxe... il en a souffert, le pauvre. Mais il me rendait le double de mes coups a la boxe, t'inquiète. Et puis j'avais besoin de parler : donc j'ai répéré un sans abris et chaque jour je m'assaillais à coté de lui. Et je lui parlais. Je lui disais tout ce que j'avais sur le cœur. C'était ma séance de psy. Je parlais pendant des heures et à la fin, je laissais toujours cent dollars. Je l'ai fais pendant 3 mois. Ce sans-abris, d'ailleurs je ne lui ai jamais rien demandé. Il m'écoutait sans me juger. C'était mon psycho. Depuis un moment quand je passe devant son emplacement pour faire mon jogging je ne le vois plus. Je ne sais plus où il est d'ailleurs. Mais je vais mieux même si certaines personnes font revenir des souvenirs... j'essaye de rester neutre, impassible.

- Et moi je peux te poser une question ?

Il se redresse. Il me regarde dans les yeux en attendant ma requête.

- Qu'en est-il de notre relation ?

Alia - Ma nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant