Chapter 9

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VOUS AVEZ EU UNE MISE EN BOUCHE DE L'HISTOIRE, LES PROBLÈMES ARRIVENT BIENTÔT... BE READY, GUYS !!

*****


J'étais déboussolée.

J'étais devant la porte de la cuisine, examinant le lieu qui était la partie de la maison la mieux décorée sur un fond gris et blanc. Tous les meubles étaient en marbre. Les objets posés sur les meubles étaient en verre. Un geste de travers, et le moindre objet sur le meuble se cassait. Elle était immense et spacieuse. Sans exagérer, elle était gigantesque, puisque dans un coin de la pièce – là où toute la famille de Stan était installée – se trouvait un coin pour manger. Les 3 garçons avec Stan et les filles que j'avais vu sur un des nombreux portrait de famille la veille de ma venue dans cette maison, semblait être les frères et sœurs de Stan. Ils étaient installés autour de la table.

- Laisse la tranquille Scotty. Alia reste pas debout , vient t'installer avec nous. me supplie – t – il avec un regard insistant.

Dès que j'ai posé mes fesses sur une chaise, près de la grande sœur Stella et devant Stan, tout les yeux se sont posés sur moi comme si j'étais une intrus. j'avais l'impression de faire tâche parmi eux. Ils dégageaient tous une éducation et une prestance élégante. Un charisme. Du dernier membre qui est donc Saphir jusqu'au premier Scotty, ils avaient une bonne tenue. Je me sentais minable face à eux. Vous savez la sensation que vous avez quand vous n'êtes pas à votre place dans un groupe d'amis parce que vous avez du mal à vous intégrer peu importe le sujet de discussion ou bien vous n'arrivez pas à partager les même délires... C'est le sentiment que je ressentais près d'eux.

- Ils ne vont pas te manger, tu sais. Sers toi autant de fois que tu veux. Alia, c'est ça ?

Je hoche la tête. Je suppose que c'est la mère. Elle a fait une apparition tel un fantôme. J'étais tellement concentré à penser à ce que je faisais sur cette table telle une intrus que je ne l'ai pas vu apparaître. Elle est svelte. Comme ses enfants, elle dégage une allure élancée. Je ne sais pas si ils ont engagés une styliste mais je dois reconnaître qu'ils sont tous bien habillés. Elle avait une robe droite rose crème avec des escarpins blanches, qui lui donnaient quelques centimètres. De la tête aux pieds, elle était belle. Elle avait des aires de l'actrice Claire Siegel. Ils avaient tous de beaux yeux de couleurs – ce qui les rendaient attirant – mais le seul avec des yeux vairons étaient Stan. Ces yeux étaient séduisants. Il avait une bonne tenu puisque monsieur avait opté pour un short en jean et un polo noir Ralph Lauren et des Vans OldSchool noires. Je pense avoir jeter assez de fleurs sur cette famille,- mon problème c'est que j'aime trop regarder la tenue des gens, parce que quand une personne est présentable, je ne peux m'empêcher de lui trouver un compliment.

Je me suis décrocher de mes pensées pour pouvoir me concentrer sur la conversation qu'ils étaient en train d'échanger. C'est la mère qui menait la conversation, elle dégageait une certaine autorité que aucun de ses  enfants ne pipaient mot.

- Donc, tout le monde doit être présent le weekend prochain. Aucun ne doit manquer à l'appel, surtout toi Scotty. Je respecte qu'aucun de vous ne veuille prendre la relève dans cette entreprise mais soyez présent. Si vous le faites pas pour votre père, faites le pour moi. Évitons une énième dispute pour les évènements.

Il y avait un silence parmi nous. Pour montrer que je n'étais pas intéressé par leur conversation , chose qui était faux puisque je venais d'écouter le speech attentivement, je me suis mise à manger. D'ailleurs j'étais la seule à me servir.

- Toi et ta famille, vous êtes conviez à cette réception Alia Samedi prochain. Me déclare - t - elle.

Moi qui pensait passer inaperçu, ce fut peine perdu.

- Alia, il est temps de partir !

Stan venait de se lever. Partir ? Ce n'est pourtant pas se que nous avons convenus. Son regard était insistent, alors, je ne me  fie pas prier une fois de plus. Je fis un bref au revoir à sa famille et le rejoint. Il était au seuil de la porte d'entrée.

- Où va - t - on ?

- Ma cachette.

J'étais interloqué. On venait de quitter le petit déjeuner avec sa famille, pour sa cachette. Il n'y a plus de respect, c'est sûr. De toute façon, le respect est mort avec Stan depuis que je le connais. Il n'a jamais suivi les choses à la lettre. Je pense que c'est le seul "je m'en foutiste" de sa famille. Personne n'a bougé de sa chaise à part lui. Peut-être qu'il pensait que la situation était gênante pour que j'assiste à une telle discussion. Pour être honnête, ça m'est égale. Je trouve que leur mère est bienveillante. Elle ne semble pas être une vipère comme ma mère. Elle veille sur sa famille. Ça doit être dur à accepter que aucun de ses enfants ne veux prendre la place du père comme successeur par peur d'attiser la jalousie, la haine et la cupidité. Se battre pour une place quitte à s'entretuer  n'est pas une chose qu'ils veulent. Les 6 enfants ont grandi avec tellement d'amour venant de leur mère, et surtout entre eux, qu'ils ne regardent pas le devoir qu'ils doivent accomplir en cas de retrait du père. J'apprécie leur attitude.

Quand je partageais le petit-déjeuner, ils se parlaient tous. Il y avait cette esprit de famille entre les frères que j'aurais tout donné pour avoir une dernière chance de vivre comme eux. Mais on ne choisit pas sa famille.

Nous étions arrivé dans un endroit recouvert de verdure. Nous avons marché un long moment pour atterrir sur une falaise. De là, nous avions la vue sur le quartier. Sur la plage. C'était un panorama éblouissant. Un paysage d'une beauté étonnante.

Je me suis tourné vers Stan qui me contemplait. Il avait des yeux qui brillaient. Il était souriant. Je ne saurais dire le sentiment qu'il procurait au sein de nous deux, tellement c'était inexplicable. Il s'approchait doucement, me prenant pas la taille de sorte que je me retrouve face à lui.

- C'est ce que je voulais faire hier soir mais tu t'es endormi.

Je ne comprenais rien. Il a commencé à rapprocher son corps contre le sien. Son visage  était près du mien. Nos regards se mélangeaient. Il regardait ma bouche. Sur le moment, je ne me suis pas débattue parce que j'étais bien dans ses bras. Sans plus attendre, il a collé ses lèvres aux miennes. Il m'a embrassé.

Je n'ai pas su répondre au début. Pressant ses mains sur mes anches, je me suis laissé aller. Pour intensifier le baiser, je me suis amusé à glisser mes doigts dans ses cheveux. J'étais surprise par mon propre geste. J'aimais ses touchers. J'avais des papillons dans le ventre. C'était un baiser à l'honneur de nos sentiments retenus.

Un baiser maladroit, remplit de tendresse et de désir à la fois.

- Sortons ensemble.


Alia - Ma nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant