Chapitre 5: La tension monte.
- Bonjour!
- Ah!
Tout les élèves se réveillaient en sursaut. Mais qu'est-ce qui lui prend à ce malade mental de les réveiller si tôt?
- Ce matin, je tenais à vous réveiller pour vous avertir qu'il pleut et que votre classe est sur le point d'être inondée.
- Quoi!
Ethan se leva en vitesse pour aller fermer la fenêtre. La plupart de leurs cahiers d'école était gâchés ainsi qu'un rideau.
- Zut!
En grognant, les autres élèves se levèrent.
- On s'en fout des cahiers, murmura Fred.
- Non, on ne s'en fout pas, répliqua Alana.
- Ah, vous n'allez pas recommencer. Je vais m'en occuper moi, dit Ethan.
- Non laisse, j'y vais, dit Alana.
Ethan s'empressa de fermer la fenêtre. Alana et Frida déplacèrent les cahiers et Albert tordît le rideau.
- Ouais, ça ne va pas bien.
- Ça pourrait être pire.
- Non, c'est l'enfer.
- Ok, je retire ce que j'ai dis.
La moindre réplique que quelqu'un pouvait dire déclenchait automatiquement la guerre.
- Et dire que ça fait cinq jours qu'on est ici...
- Ouais, ça a...
- Pas de commentaire.
- Déjeuné!
Une assiette était posée devant la porte. Plein de bonne chose qui faisait saliver les jeunes.
- C'est bien une des seules choses qu'il fait de bien cet assassin.
Tous mangèrent en silence dans un coin de la classe. Alana dans le coin gauche, Fred dans le coin droit et Albert occupait l'autre. Ethan ne cessait de balancer son regard entre sa meilleure amie et la fille qu'il aimait. Alexandra jetait sa crinière blonde sur le côté d'un manière à ce que, au ralentit, ce soit magnifique comme dans les films.
- Dites donc, qui va mourir aujourd'hui, s'essaya-t-elle.
Alana frappa son front de sa main droite. Mais répliquer ne servirait à rien.
- On s'en fiche, on va tous mourir, dit Fred en déposant sa main sur son épaule, beaucoup trop proche de sa poitrine. Alexandra frissonna et afficha un sourire sur ses lèvres avant de retirer la main de son chef.
Étrange.
- Bon, aujourd'hui, 1980 à 1985.
Alana sentit qu'elle allait exploser et s'empressa d'ouvrir la fenêtre pour vomir.
- Alana, ça va?
- Oui, pas de problème.
- Tu es sûre?
- Oui, t'inquiète.
Elle se dépêcha de prendre un journal et de le feuilleter comme si rien ne s'était passé.
- Hey, j'ai quelque chose. Une jeune femme de vingt et un ans est morte d'une hémorragie interne à la suite d'une attaque criminel. L'assassin aurait mutilé son corps et tracer sur son ventre les mots "Poisson d'avril". C'est tout de même étrange puisque sur le corps d'Andrew il était écrit la même chose.
- Bravo Alana! Vite tout le monde, continuer à lire dans les journaux de ces années-là.
- J'ai trouvé ça, dit Ella Morgane, des témoins disent avoir vu un homme trancher la gorge de la jeune femme.
- Notre assassin est donc un homme! Très bien joué.
- Et moi, commença Réginald Smith avant de tomber par terre d'un coup sec.
- Réginald?!? Oh zut!
Sans vie, le corps de Réginald gisait par terre.
- Oh non!
- Ce n'est qu'un mort de plus.
- Tu es si cruel Fred!
- Tu es si sensible Alana!
- Mais allez-vous la fermer!
- Albert, ne t'en mêles pas!
- Si, je vais m'en mêler.
- Aller Albert, viens te battre!
- Quoi!
Ethan regardait la scène en compagnie des autres élèves.
- Allez, on va rendre honneur à Réginald car, comme vous aurez pus le constater, ce n'est pas eux qui le feront.
Tous aidèrent à déplacer et nettoyer le corps du défunt.
- Aller Albert la fillette.
- Comment tu m'as appeler?!
Albert fonce sur Fred qui le plaque au sol.
- Cher Réginald (Ah, tu vas voir!) tu as été un bon gars (Et prend ça Salaud) et tu le seras toujours (Tu pense ça?). Aujourd'hui entouré de tous ces gens (Ah!)... Ah, tant pis! Il faut que je vois ça!
- J'ai pris des cours de karaté!
- Ah oui? Quelle ceinture le nerd?
- Noir!
Il lui donna un coup dans la figure puis, profitant du fait qu'il soit sonné, il le retourne et le bat à plat de couture.
- Arrête Al'! Cria Alana.
- Ça va! Dit Fred à bout de souffle.
Albert le laisse tomber.
- Ça t'apprendra! La victoire, je l'a donne à Alana.
Il allait ensuite au tableau.
•Jour 5- Réginald Smith•