BIANCA LA VIE AMERE

DEUXIÈME ENTREVUE 2

Image de Josie

Bianca a revu Vianney et lui a cédé à nouveau. Josie nous raconte sa version et les dessous de son arrangement avec Vianney

Josie 1985

Au boulot, je parviens à me faire titulariser et je passe aide soins par la promotion professionnelle. Les copines de mon age se mettent en ménage ou se marient et font leur premier gosse, achètent leur maison. La vie de fonctionnaire de la classe moyenne. Ce n'est pas trop mon truc. Mais les nuits de folie, j'en ai fait le tour. J'aspire à quelque chose de plus stable mais de plus fun que mes amies. Un peu plus de fric quoi !

J'ai tenté de me caser avec des internes. Ils veulent bien me sauter, même sortir quelques mois. Mais se marier, ils ne font çà que dans leur classe sociale. Mes origines me collent à la peau. Il faudrait au moins que je devienne infirmière et encore. Mon physique me dessert pour jouer les épouses.

C'est comme çà que je me suis mise avec Pierre. Il est vieux - quarante huit ans - et marié. Mais il est gentil et surtout, il me considère comme une personne, pas comme une pétasse. Nous avons commencé notre histoire par de longues discussions : sur nos passés respectifs, nos désirs, nos espoirs, nos regrets. Le coté physique est venu longtemps après. Même au lit : lui me fait l'amour, il ne me baise pas. Il est doux, attentionné, tendre : je n'ai jamais connu çà !

Pourtant nous nous sommes connus dans un milieu ... qui puait le sexe à des kilomètres. Les surprises de l'amour. Oui, on s'aime sincèrement tous les deux malgré la différence d'age, de milieu et son épouse. Il me promet de la quitter. Je ne suis pas totalement idiote, je sais que c'est peu probable.

Ma relation avec Pierre me fait du bien et j'apprends beaucoup à son contact. Il m'encourage à reprendre mes études pour devenir infirmière. J'ai commencé des cours du soir pour préparer le concours interne. Il est mon mentor, mon amant... mon amoureux, mon ami. Un peu la figure paternelle que je n'ai jamais eue.

Nous ne sortons que dans des restaurants discrets et des bars dansants à l'atmosphère feutrée. D'accord, ce sont des lieux destinés aux maîtresses et non aux épouses, mais ils sont de bonne tenue. Nous y avons croisé Vianney.

Nous nous sommes déjà côtoyés dans d'autre endroits. C'est un libertin aguerri. Que dire de lui ?

Il est jeune, une belle gueule, du fric, aucun scrupule, un cynisme et un égoïsme à couper au couteau. Il a une réputation sulfureuse en affaires et en amour. Il est un amant infatigable dans les boites échangistes et les parties fines. Toutes celles qui ont essayé de se l'accaparer, s'y sont cassés les dents. L'amour et la monogamie ne sont pas pour lui.

Il a monté son entreprise tout seul et l'a fait prospérer par des moyens peu avouables. Il a utilisé tout ce que vous pouvez imaginer comme action à la limite de l'illicite. Sans tomber dans l'illégalité, ainsi il est en affaires avec les élus et les personnes qui comptent dans la région.

Ce soir là, il est surpris de me voir en compagnie de Pierre. Il sait que je ne suis pas adepte de la monogamie et que je préfère mon plaisir à mon intérêt financier. Pierre lui fait un panégyrique de notre relation amoureuse. Vianney ricane, amusé :

- Moi aussi, je cherche une compagne. J'ai envie d'une petite femme qui m'accueille le soir à la maison et qui s'occupe de moi.

Lui se ranger, première nouvelle !!! La suite est édifiante et lui ressemble :

Une petite dinde docile, dévouée, obéissante - il sort tous les qualificatifs - qui lui montrera une reconnaissance et une loyauté démesurée. Grace à sa générosité dispensée sur mesure ! Elle doit rester à sa merci et surtout ne pas travailler. Il veut une fille qui a subi des galères - elle sera plus encline. Il est même prêt à accepter un enfant pour s'assurer son emprise sur elle.