chapitre 16 :

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Chapitre 16 :

Arrivés chez moi, il comprit que je n'étais pas en état de marcher et il me fit asseoir sur le bord de la grille en attendant qu'il eut fini de ranger son scooter dans la cour. Il me reporta et je ne sais pas par quelle miracle, mais il réussi à me remonter dans ma chambre (il dû donc monter les escaliers) sans jamais montrer ne serait-ce qu'un signe d'inconfort ou de faiblesse et pourtant je fais mon poids! Enfin bref, il me déposa doucement sur mon lit et pour la première fois depuis cette tragédie, je réalisa que j'étais habillé un peu débraillée.

Je rougis, Liam s'aperçut de la même chose que moi car il détourna le regard et prit le tee-shirt que j'avais laissé négligemment sur ma chaise car j'avais eu la flemme de le ranger.

Je balbutia quelques remerciements assez confus puis l'enfila.

Mes larmes coulèrent à nouveau. Liam ne savait pas vraiment comment réagir, je ramena mes mains sur mes yeux. Liam laissa échapper un petit cri de surprise. Je le regarda sans comprendre. Il attrapa mes poignets: des bleus les ornais pile à l'endroit ou mon agresseur avait mis ses doigts, ces souvenirs me firent pleurer de plus belle et je me jeta dans ses bras.

Finalement, je m'endormis une fois encore dans ses bras, décidément, ça devient une habitude.

Le lendemain matin, j'avais une migraine de fou. Je vis Liam qui me regardait d'un air malicieux. Il approcha sa bouche à mon oreille. Ceci me ramena des images de la veille et je sauta en dehors de mon lit et me recroquevilla sur moi-même au fond de ma chambre.

Un silence tendu s'installa.

Moi: - Je... enfin...

Liam: - Non, c'est moi je n'aurais pas dû, je... je voulais juste te demander si tu avais bien endormi... je suis vraiment et sincèrement désolé ...

Pour lui montrer que je ne lui en voulais pas, je combattis les flash de ma mésaventure de la veille et alla lui faire un câlin.

Moi: - Non non, ne t'inquiète pas ! C'est moi, ma réaction a été un peu excessive...

Liam: - ...

Moi: - Quoi?

Liam: -... Écoute, je pense que tu devrais en parler à la police...

Je sortis de son étreinte et me leva.

Moi: - Liam, il est hors de question que je fasse ça!

Il se leva et m'attrapa par les poignets, même si ce geste me rebuta un peu je fis comme si de rien n'était pour éviter de le blesser une seconde fois.

Liam: - Chut, chut, ne t'inquiète pas, on ne va rien dire, mais si jamais je l'attrape.... Bon, changeons de sujet, je te prépare quelque chose à manger?

Moi: - Non, je n'ai pas très faim... Je...Je vais aller prendre un bain...

Liam: - OK...

Il me lâcha, je pris mes affaires et alla me laver.

27

Quand je sortis de la douche je pris un survêtement et mis un gilet manches longues pour calfeutrer mes marques puis je mis mes affaires de la veille à la poubelle car je n'avais aucune envie de les remettre, rien que leur vu me faisait horreur.

Je descendis dans la cuisine et trouvât Liam les cheveux mouillé et habillé pour les cours.

Liam: - Je me suis servi de ta deuxième salle de bain, ça te gêne pas ?

Moi: - Pas du tout...

Liam: - Qu'est-ce qu'il y a?

Moi: - Je me demandais si...si tu accepterais de sécher les cours pour m'accompagner voir mon père?

Liam: - Bien sûr!

Moi: - Merci beaucoup!

10 minutes plus tard je partais derrière lui sur son scooter. Quand nous arrivâmes là-bas, j'attrapais la main de Liam (c'était devenu un automatisme) car j'étais stressée.

J'entrais dans la chambre d'hôpital et alla m'asseoir sur la chaise à côté. Je commença à lui parler comme me l'avait suggérer le docteur. Je resta comme ça une bonne heure quand ma mère (visiblement en pleure) entra dans la salle avec le docteur.

Maman: - Vous comprenez, c'est insupportable pour moi... Je suis allée consulter et, je sais qu'il ne se réveillera pas alors je vous en supplie faites-le et vite qu'on en finisse!

Dr. : - Vous êtes sûr madame? Il n'y a pas d'urgence vous savez.

Maman: - Oui ! Je le veux !

Dr. :-Très bien, c'est votre mari, c'est vous qui choisissez. Dans ce cas, venez signer la décharge et nous le ferons juste après.

Maman: - Merci monsieur, dépêchez-vous je vous prie, cette situation m'est trop insupportable, vous me comprenez, n'est-ce pas? C'est une telle douleur pour moi de le voir dans cet état-là.

Et elle sortit sans me donner d'explication. Dix minutes plus tard ils revinrent, accompagné d'une équipe médicale.

Dr. : - Mademoiselle, veuillez vous poussez s'il-vous-plaît.

Moi: - Que... pourquoi ? Qu'allez-vous faire à mon père?

Dr. : - Votre mère demande à ce qu'il soit débranché. Tout est en règle, en tant qu'épouse, elle a le droit de le demander vu dans l'état de votre père.

Liam m'attrapa sachant pertinemment que j'allais déraper. Je me mis à me débattre et à crier.

Moi: - NON ! VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE CA ! VOUS NE COMPRENEZ PAS?! CETTE FEMME EST FOLLE ! ELLE NE VEUX QUE SON ARGENT ! NON NE FAITES PAS CA, JE VOUS EN SUPPLIE !

Le docteur me regarda d'un air sombre et lança une petite excuse puis il approcha sa main vers la machine qui retenait mon père à la vie. Sa main se rapprochait lentement, il touche le bouton off, commença a le presser. Les bips du cœur de mon père commença à ralentir, ralentir, ralentir jusqu'à laisser un bip continu....

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Merci beaucoup a @gaelle07 pour ton commentaire qui mas fait très plaisir, et a vous mes chère lecteur ! je vous aime tous meme si vous devez m'en vouloir de terminer mon chapitre la dessus .

peut-etre un jour... tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant